Bonsoir à tous !
Je ne sais pas si vous le savez – vous ne le savez sûrement pas – mais je suis une grande passionnée de cinéma. Je ne me qualifie pas de cinéphile car je ne suis pas assez experte (et douée) dans le domaine pour mériter ce nom. Disons que je voue un culte sans précédent à ces choses qui font oublier tous les soucis de la vie.
Bref.
Tout ça pour dire que je me suis lancée il y a peu dans un marathon un peu particulier. En effet, j’ai « découvert » ce fantastique acteur qu’est Colin Firth (je sais, honte à moi, comment ai-je pu vivre sans cet homme dans ma vie…). Et je me suis lancée dans un voyage fantastique au fil de ses films.
Je vous propose donc de participer avec moi à cette fantastique épopée que je nommerai
«The Colin Firth Marathon» (en anglais parce que ça sonne mieux). Je vous parlerai du/des films que j’estimerai digne de commentaires (et non pas de « critique » car je suis nulle à ce genre de chose, je laisse ça à Cosette). Je ne garantis pas un travail d'une qualité irréprochable ni régulier mais je veux bien faire de mon mieux. J'espère juste que ça vous intéressera un minimum.
Comme je me lance dans ce sujet un peu tard (j’ai pratiquement fini sa filmographie), je ne prendrai en compte que les films que j’ai regardé dernièrement.
Je commencerai donc avec le film qui m’a fait « découvrir » ce fantastique acteur :
Le Discours d’un Roi (The King’s Speech) le-discours-dun-roi1-225x300.jpg
Le film est réalisé par
Tom Hooper qui n’en est pas à son premier film. Il avait en effet déjà tenté une percée en 2004 avec
« Red Dust », un drame sur l’Apartheid. Sans succès. Il y aura d’autres tentatives par la suite, plus ou moins réussies. C’est cette année avec
Le Discours d’un Roi qu’il connait enfin la consécration puisque le film à raflé non seulement l’Oscar du Meilleur Film mais aussi celui du Meilleur Réalisateur, Meilleur Scénario et Meilleur Acteur pour Colin Firth. Sans compter les prix remportés lors d’autres festivals cinématographiques.
Le film conte donc l’histoire du Roi Georges VI (
Colin Firth), forcé de monter sur le trône lorsque son frère aîné, Edouard VII (
Guy Pearce), abdique. Fragile et incapable de s’exprimer en public, il est considéré par beaucoup comme inapte à la fonction. Il va être forcé de se battre pour surmonter son bégaiement avec l’aide se sa femme (
Helena Bonham Carter) et d’un thérapeute aux méthodes peu conventionnelles (
Geoffrey Rush) afin d’assurer pleinement son rôle. (adapté de
http://www.allocine.fr )
Tom Hopper nous offre ici une belle histoire de vie avec pour environnement une partie de l’histoire Anglaise méconnue. Le combat Bertie devient vite le nôtre, on s’attache au personnage, on souffre autant que lui. Le film aurait pu tomber dans le larmoyant pathétique et pourtant, je n’ai pas ressenti cela. Colin Firth interprète son personnage avec brio et retenue et donne au film un aspect digne qui lui permet d’éviter de tomber dans le pathos.
L’esthétique du film et son environnement (la royauté et son étiquette) lui donnent un ton sérieux et rigide. Pourtant les scènes entre le futur Roi et son orthophoniste nous arrachent plus d’un sourire (notamment la fantastique scène des jurons). En clair c’est un film sérieux qui fait sourire.
Je ne parlerai pas du casting car ça serait inutile. Tous sont fantastiques et délivrent des performances d’une justesse imparable.
Les scènes qui marquent :- L’histoire du pingouin.
- L’affrontement entre Bertie et son frère.
- Bertie qui voit ses filles lui faire la révérence. Il s’aperçoit que tout a déjà changé.
- Bertie qui pleure dans les bras de sa femme. Parce que Colin Firth est, je crois, le seul acteur à me faire croire à ses larmes.
- La scène des jurons. Ce n’est pas tout les jours que l’on voit un Roi se lâcher de la sorte.
- Le discours final. Les quelques secondes de flottement au début, lorsqu’on se demande s’il va sortir le premier mot ou pas, font partie des secondes les plus intenses du cinéma.
En résumé, ce que je dirais c’est que ce film vaut, à mon humble avis, les prix qu’il a reçus. Si vous ne l’avez pas vu, il est temps de le faire. Ne me sortez pas l’excuse « j’aime pas les trucs historiques » parce que je vois ce film plus comme une œuvre sur la communication, les difficultés que l’on peut avoir à se faire comprendre que comme un film sur la monarchie. Donc, pas d’excuses.
Ma bibliographie :
http://www.filmosphere.com/2011/01/critique-le-discours-dun-roi-the-kings-speech-2010/
http://myscreens.fr/2011/cinema/le-discours-dun-roi-critique/
http://www.allocine.fr/film/casting_gen_cfilm=175305.html