[Fanfiction] carapuce27 - à jamais.
Publié: Sam 5 Mars 2011 19:49Suivant l'initiative de Arumbaya , je poste également une fanfiction.
Un court OS écrit après avoir enchainer la lecture de drama... les autres sont plus joyeuses mais aussi beaucoup plus longues !
J'espère que vous aimerez et que le sujet des Fanfics prendra vite de l'ampleur.
à bientôt !
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Si je prends la parole en ce jour difficile c'est pour vous raconter une histoire, leur histoire.
Lisa Cuddy et Gregory House étaient tous les deux de brillants médecins du Princeton Plainsboro et ce, même si le je les ai pour ainsi dire peu connu dans cet univers. On raconte cependant que, chacun dans leurs domaines, ils étaient les meilleurs. Au fond, peu importe, ils auraient tout aussi bien pu être autre chose que des médecins. A mes yeux, ils étaient avant tout un homme et une femme, incapables de vivre l'un sans l'autre.
Il était son oxygène, son souffle de vie, celui qui faisait battre son cœur depuis toujours. Il la rendait folle; folle amoureuse ou folle de rage peu importait : dans ses bras, elle était vivante et ça n'avait pas de prix.
Elle était son rayon de soleil, d'ailleurs il se plaisait à l'appeler sunshine. Pour elle, il avait tout arrêté : la drogue, l'alcool, les filles… et jamais il n'avait été plus heureux. Après des années de malheur et de drames, il avait enfin pu gouter au bonheur grâce à elle.
Et moi, j'étais là, entre eux sans jamais les gêner. J'étais leur avenir, leur fierté, leur fille.
Parce que oui, avant d'être de brillants médecins, avant même d'être des amants passionnés, ils étaient mes parents. Une fois encore, ils n'avaient rien fait comme tout le monde : ils ne m'avaient pas choisi ensemble et pourtant, ils m'aimaient comme s'ils m'avaient attendu depuis toujours.
Lui était plus gamin que moi, il m'apprenait sans doute plus de bêtises que de leçons de maths mais si seulement vous pouviez imaginer quel père formidable il était. D'une attention sans faille, d'un soutien sans limite… il m'a appris à jouer du piano, me disant plus par ces simples notes qu'il n'aurait pu le faire avec des mots.
Elle, elle était la maman idéale. Elle jouait, riait, me choyait et m'apprenait. Plus que tout autre chose, elle voulait que je crois en moi et que je réussisse. Papa m'a dit une fois: « Certains te diront surement un jour qu'elle n'est pas ta vraie mère. Ce jour là, rappelle toi qu'elle ne s'est pas contentée de t'attendre neuf mois comme certaines. Elle, elle t'a attendu toute une vie. »
Il avait raison.
Dans leurs derniers instants, ils m'ont laissé un message. Une simple voix enregistrée sur mon téléphone. Se sachant condamnés, ils voulaient simplement dire au revoir.
Un accident idiot les a emportés sur la route et pourtant, dans mon malheur, je trouve réjouissant qu'ils soient partis ensemble. L'un sans l'autre, ils n'auraient même pas pu survivre de toute façon.
Les secours les ont trouvés enlacés… et je sais que, là où ils sont, ils m'observent main dans la main.
Vous qui êtes présents en ce jour,
Vous qui avez été témoins de leur amour sans limite,
Vous êtes aussi garants de leur mémoire.
Désormais, ils subsistent dans vos souvenirs, associées l'un à l'autre pour toujours.
Et aujourd'hui, plus que jamais, je suis fière de porter leurs noms : Rachel Cuddy-House
THE END
Un court OS écrit après avoir enchainer la lecture de drama... les autres sont plus joyeuses mais aussi beaucoup plus longues !
J'espère que vous aimerez et que le sujet des Fanfics prendra vite de l'ampleur.
à bientôt !
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Si je prends la parole en ce jour difficile c'est pour vous raconter une histoire, leur histoire.
Lisa Cuddy et Gregory House étaient tous les deux de brillants médecins du Princeton Plainsboro et ce, même si le je les ai pour ainsi dire peu connu dans cet univers. On raconte cependant que, chacun dans leurs domaines, ils étaient les meilleurs. Au fond, peu importe, ils auraient tout aussi bien pu être autre chose que des médecins. A mes yeux, ils étaient avant tout un homme et une femme, incapables de vivre l'un sans l'autre.
Il était son oxygène, son souffle de vie, celui qui faisait battre son cœur depuis toujours. Il la rendait folle; folle amoureuse ou folle de rage peu importait : dans ses bras, elle était vivante et ça n'avait pas de prix.
Elle était son rayon de soleil, d'ailleurs il se plaisait à l'appeler sunshine. Pour elle, il avait tout arrêté : la drogue, l'alcool, les filles… et jamais il n'avait été plus heureux. Après des années de malheur et de drames, il avait enfin pu gouter au bonheur grâce à elle.
Et moi, j'étais là, entre eux sans jamais les gêner. J'étais leur avenir, leur fierté, leur fille.
Parce que oui, avant d'être de brillants médecins, avant même d'être des amants passionnés, ils étaient mes parents. Une fois encore, ils n'avaient rien fait comme tout le monde : ils ne m'avaient pas choisi ensemble et pourtant, ils m'aimaient comme s'ils m'avaient attendu depuis toujours.
Lui était plus gamin que moi, il m'apprenait sans doute plus de bêtises que de leçons de maths mais si seulement vous pouviez imaginer quel père formidable il était. D'une attention sans faille, d'un soutien sans limite… il m'a appris à jouer du piano, me disant plus par ces simples notes qu'il n'aurait pu le faire avec des mots.
Elle, elle était la maman idéale. Elle jouait, riait, me choyait et m'apprenait. Plus que tout autre chose, elle voulait que je crois en moi et que je réussisse. Papa m'a dit une fois: « Certains te diront surement un jour qu'elle n'est pas ta vraie mère. Ce jour là, rappelle toi qu'elle ne s'est pas contentée de t'attendre neuf mois comme certaines. Elle, elle t'a attendu toute une vie. »
Il avait raison.
Dans leurs derniers instants, ils m'ont laissé un message. Une simple voix enregistrée sur mon téléphone. Se sachant condamnés, ils voulaient simplement dire au revoir.
Un accident idiot les a emportés sur la route et pourtant, dans mon malheur, je trouve réjouissant qu'ils soient partis ensemble. L'un sans l'autre, ils n'auraient même pas pu survivre de toute façon.
Les secours les ont trouvés enlacés… et je sais que, là où ils sont, ils m'observent main dans la main.
Vous qui êtes présents en ce jour,
Vous qui avez été témoins de leur amour sans limite,
Vous êtes aussi garants de leur mémoire.
Désormais, ils subsistent dans vos souvenirs, associées l'un à l'autre pour toujours.
Et aujourd'hui, plus que jamais, je suis fière de porter leurs noms : Rachel Cuddy-House
THE END