J'ai bien aimé cet épisode, mais j'ai un avis "différent" :evil:
Pas "différent des autres" (chacun a sa propre perception, donc difficile/inutile de comparer), mais "différent de ce qu'on pourrait penser", notamment pour le sub-plot "Wilson et House sont gays"...
J'avais presque l'impression qu'on aurait pu l'appeler "Wilson é House son gay lol", pour tout vous dire. Car même si c'était sympatoche et marrant comme tout, c'était :
- classique
- évident
- déjà-vu
- limite rétro
Ça fait des siècles que le coup du "on nous prend pour des homos" existent... Déjà dans
La Vie Privée de Sherlock Holmes (1970 !), y'avait ce genre de situation. Et entre les remarques sur
Evita, la déco, House qui fait son gentil un poil efféminé (oh si, un peu quand même), et la nana qui arrive pas à croire ce que lui dit Wilson (car un bon quiproquo, ça s'utilise ad viternam), franchement, je ne voyais pas l'inventivité du truc :zzz:
Surtout que les blagues comme quoi Wilson et House sont gays (ou même uniquement sur Wilson), il y en a déjà dans la série. Et si il y en a pas, les fans s'en sont chargés...
Classique de chez classique, quoi. Et prévisible(j'avais même pas regardé les teasers) !
Les auteurs avaient dû loupé le coche dans la saison 2, ils ont pu vider leur stock de blagues et de clichés... :S
Et attention, je parle pas des clichés sur les homosexuels ! :!: C'est du méta-clichés, là : ce sont les clichés sur les hétéros-qu'on-prend-pour-des-homos qui nous sont balancés à la figure, via Wilson (je le répète). Les fameux métro-sexuels, qui s'y connaissent en fringues, qui écoutent de l'opéra, et qui boivent du vin blanc...
Ce qui renvoie ironiquement à une des répliques de la voisine : "on est en 2010" ! :o
Elle a pas la télé, la dame ? Elle a jamais vu ça, deux types en coloc' ? Au début, passe encore, mais merde, pendant tout l'épisode, Wilson essaye de la convaincre, et elle continue de le prendre pour un coincé qui assume pas...
Alors que justement, on est en 2010, et que des homosexuels qui se planquent pour éviter les ennuis, heureusement, ça se fait rare; surtout dans un quartier hype comme ça (y'a même une p'tite vieille dans le resto qui les encouragent, pendant la demande en mariage !); surtout à leurs âges (ils ont 50 piges, les deux. Ils auraient déjà connu pire, si ils étaient en couple)...
J'arrive pas à savoir qui est le plus en retard sur son temps, en fait. La voisine, ou les auteurs, qui doivent en plus se sentir fier d'avoir dit au monde "oui au mariage gay et à la liberté d'aimer sans se cacher"... 8-)
:arrow: l'intrigue médicale, en elle-même, est bonne. Déjà, par son traitement (ils sont dealers, donc se planquent et peuvent rien dire, et l'équipe doit jouer les détectives).
Rien que de voir House sur le coup, tout seul, de suite après le générique, sans la sempiternelle arrivée à l'hosto avec Cuddy qui apporte un dossier, et House qui rentre dans le bureau où la team lance déjà le plot C, ça fait un bol d'air ! ;)
J'avais pas envisagé le twist de l'indic' (qui sert à rien pour résoudre le cas, mais qui reste un twist). Un p'tit côté
Les Infiltrés, j'aime bien :)
cosette a écrit:Néanmoins les rapports entre le flic et le dealer auraient pu être davantage développés quant à la question de la relation qui les unit. On sent bien que le policier n'est plus neutre, une amitié l'unit à son "ennemi" mais cette question n'est qu'effleurée alors que ça aurait pu faire l'objet d'un traitement plus poussé...
Oui-oui ! :D
J'ai même pensé que le truand et l'indic' était justement, eux, vraiment homosexuels !
Relier les différentes intrigues autrement que par un Moment-Wilson (ici, avec la voisine), ç'eut été malin, et moins caricatural que House qui s'extasie devant une affiche de Broadway (parse kil fé croire kil é gay é ke lé gay sa aime sa, lé comédis musical lol)... :P