[Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not always…

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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar CoolMhouse » Sam 19 Mai 2012 17:16

Merci beaucoup pour ce commentaire structuré Nana ! :D Comme je n'ai pas envie d'avoir un mort sur ma conscience je poste la suite immédiatement ! :)

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Chapitre 9 :
….

-Tu connais cette langue Mélanie ? Demanda House, perplexe.

-Oui même si ça fait un moment que je n’ai pas pratiqué, j’ai tout de même apprit cette langue.

-t’es sérieuse? Fit Wilson à son tour.

Tout en m’approchant d’eux et en m’asseyant je lui répondis.

-Oui Wilson, je l’avais prise en option pour le bac.

Il souria et me pointa du doigt.

-Tu vas peut être m’être utile alors… pourrais tu m’aider avec mon patient sourd ?

-je suis en mode pause, après notre repas.

-Très bien … Merci.
Fit Wilson.

-Tu peux m’aider s’il te plaît ? J’ai besoin d’une paire de bras pour porter mon plateau. Fis-je en me levant.

-Bien sûr.

Nous allâmes chercher de quoi manger, même que Wilson insista pour me payer mon plateau, j’avais finis par céder alors qu’il me suppliait presqu’a genoux. Et nous mangeons avec House.

Vers 13h20, Wilson m’emmena dans la chambre de son patient, il avait son formulaire habituel dans ses mains et j’avais revêtu ma blouse blanche afin de ne pas créer de malentendus…

Le patient, nommé Brandon, avait peu l’habitude d’avoir affaire à des adolescentes, il me jeta donc un regard apeuré et plein de questions.

Je le vis très bien et pour l’apaiser, je m’assis dans le siège qui était exclusivement réservé à la famille et je lui signai « je ne viens pas vous faire du mal, je comprends votre langue, je suis la pour parler et aider le Dr Wilson à comprendre ce que vous
voulez dire »


Wilson fut choqué par la facilité que j’avais mise pour lui parler et du au fait que j’avais parlé en même temps que mes gestes, ce qui avait facilité sa compréhension des mes dires. Il prit son air sérieux lorsqu’il vit le patient se mettre à signer à Mélanie.

-Il demande ce qu’il lui arrive.

- Vous avez peut être un cancer des poumons.


Je traduisais cette phrase pendant que Wilson redoutait un peu la réaction de son patient, il vit entendit que j’épelais le mot « cancer » et « poumons » vu que je ne connaissais pas exactement le geste et que je n’avais apprit que l’essentiel pour la
communication en temps normale.

Alors qu’il répondait, je disais à Wilson ce qu’il me signait, quasiment en même temps que les mots venaient.

-« Je veux savoir pourquoi vous pensez que j’ai un cancer du poumon »

-Vos résultats sont mauvais et vous fumez beaucoup pendant une journée.


Il ne regardait pas Wilson, mais moi, cela pourrait paraître comme un manque de respect envers celui qui parle mais ce n’en est pas, c’est juste qu’il essaye de comprendre et me regarder, signifie en quelque sorte qu’il y a une conversation entre lui et le
médecin.

D’accord, que voulez vous me faire ? » demanda Brandon inquiet.

- Nous voulons faire un prélèvement d’un de vos poumons pour le confirmer. Répondit Wilson.

C’est le formulaire que je dois signer pour donner mon accord ? »

-Oui.


Il sembla hésiter… il regardait le bloc que tenait Wilson, Il regrettait vraiment ce qu’il lui arrivait, je le voyais dan son regard, il était triste et déçu et peut être même en colère contre lui.

D’accord »

Wilson me regarda et attendit que je lui traduise… Mais je ne le regardais pas, j’étais plus attirée par le patient… il ne semblait pas sûr de lui et bizarrement j’éprouvais un peu de compassion pour lui… Je connaissais cette façon de parler… Il fallait attendre une deuxième réponse pour en avoir la confirmation mais elle ne vint pas, alors je me résolu à lui demander « Vous êtes sûr ? »

Wilson nageait dans l’ignorance complète et se demandait bien se qui se passait.

-« Oui je suis sûr »

Cette fois-ci je me retournai vers Wilson.

-Il accepte, tu peux lui faire signer le papier.

Il tendit le bloc et un stylo au patient et je sortis de la chambre, à peine quelque pas d’effectués mon portable vibra dans ma poche, me faisant hoqueter de surprise, je n’étais pas encore habituée à ces vibrements.

-Oui ? Fis-je en ouvrant le portable et appuyant sur la touche pour accepter l’appel.

-Mélanie, j’aurais besoin de toi dans mon bureau, peux tu me rejoindre s’il te plaît ? me demanda Cuddy.

-Oui bien sûr, j’arrive.

Je raccrochai, je réalisai que c’était un boulot comme j’aime, il y a de la dynamique… Et surtout avec mon père et sa petite-amie, ça rajoute du piment ! Souriant bêtement, je partis vers le bureau de Cuddy.

Dés que je fus arrivée, elle sortit la tête de ses dossiers confidentiels et se leva.

Elle semblait bien débordée pour m’afficher cette mine désemparée.

- Mélanie, tu peux aller présenter ce cas à House ? Ça m’aiderait beaucoup.

-Sans aucun problème. Tu peux avoir la conscience tranquille, il l’aura ce cas même si je dois lui tordre un doigt.


Elle m’offrit un bref sourire, elle savait que j’étais têtu et que si j’avais une mission, je l’accomplissais toujours.

Je rejoignis House et sa bande au quatrième étage, dans le bureau. A travers la vitre, je voyais bien que tous les employés étaient ennuyés par les répliques sarcastiques de House, que je ne pouvais malheureusement pas entendre.

J’entrai dans cette salle, dossier ouvert sur la page des symptômes, ce qui ne manqua pas d’échapper à House qui prit un feutre noir pour y écrire les symptômes sur le célèbre tableau blanc, tandis que je callais mes béquilles afin de faire bonne impression.

-Alors nous avons un patient atteint d’une détresse respiratoire, avec une livedo, des agglutinines froides, un arrêt cardiaque, un kyste solide au foie et du sang coagulé…

L’équipe, qui pour la deuxième fois de la journée, fut chamboulée de me voir rémunérer cette liste alors que d’ordinaire c’était l’estropié.

-Alors ? Fit House.

Personne ne répondit, et j’arquai un sourcil.

-Waw, vous n’êtes pas en vacances ! s’exclama House en tapant des mains, ce qui n’arrangea rien.

-D’habitude on entend le nom du patient remarqua Chase.

House posa le regard sur moi, tandis que je fouillai le dossier.

-Il n’y a pas de nom dessus… d’ailleurs sa fiche d’admission montre que ça fait déjà une semaine qu’il est ici … et il n’y a aucun antécédent, que dalle …

-C’est étrange fit Taub.

-Sans antécédent ça va être difficile d’établir un diagnostic. Foreman et Chase, allez l’interroger. Taub et n°13 fouillez le
domicile.


-Pas de nom, pas d’adresse remarqua Thirteen.

-C’était pour voir si vous suiviez. Alors faites une recherche de toxiques, si ça n’a pas déjà été fait bien sûr.

-Pas du tout
Fis-je.

Ils sortirent de la salle, nous laissant tous les deux.

-Alors ? J’ai réussi ?

-pas mal pour une première, t’es douée pour prononcer les termes médicaux.

-Oh … question d’habitude tu sais. Et attends-toi à d’autres surprises !

-J’ai hâte fit-il rêveur…


Je jetai un coup d’œil à l’heure sur mon téléphone.

-Hum hum … ce n’est pas l’heure de tes consultations non ?

-Non je ne crois pas.

-Si, il est 15h30, je connais tes horaires par cœur !

-pas envie d’y aller.

-Et tu voudrais être privé de ta chérie ce soir ?
House ravala sa salive alors je me m’approchais lentement de lui, le mettant
plus que mal à l’aise.

-Incroyable, même en me connaissant tu es toujours inquiet de mes gestes !

-tu ferais une bonne actrice …Surtout vu le regard que tu m’as fait, comment rester impassible à ça ?!

-facile, tu ne te concentre pas dessus.

-Ouaih Ouaih … Bon j’y vais, autrement c’est Cuddy qui va me tirer par les oreilles si je n’y vais pas.

-tu ferais mieux, elle n’est sûrement pas d’humeur à aller te chercher, elle croule sous ses papiers en ce moment même.

-Oulà …

-Files ou Cuddy va te donner un coup de pied dans les fesses !
Répondis-je avec une pointe d’humour.

Le téléphone se mit soudainement à sonner. Je le décrochai.

-Service de Diagnostic, que puis-je pour vous ?

-Mets le haut parleur Mélanie
.

Je l’activai, sous le regard intrigué de House.

-HOUSE ! DESCENDEZ TOUT DE SUITE ! Cria Cuddy exaspérée, elle avait vouvoyé volontairement son employé, c’était la
règle imposée entre eux deux quand ils étaient au travail.

-J’arrive patronne, ne me tuez pas ! Fit House.

House ne rajouta rien et fila en consultations sans rechigner.

-Bon … allons mettre l’ancien dossier à jour… fis-je pour moi-même.

Consultations :

Brenda resta bouche-bée lorsqu’elle vit House arriver, qui pour une fois était à l’heure… Elle ne dit rien, se contentant de faire
son travail.

House prit un dossier et alla dans la salle où il trouva un père avec sa fille, âge d’au moins 10 ans.

Il s’assit face à cette fille, qui elle était assise sur la table et balançait ses jambes dans le vide.

-Ma fille à un problème docteur.

House haussa un sourcil, perplexe. La fille ne paraissait pas malade, au vu de son air souriant, de la couleur de sa peau. Hormis
une odeur particulière qui se dégageait, mais il ne savait pas d’où. Il remarqua tout de même qu’elle était habillée d’un
décolleté bleu clair, d’un jean noir et des converses vert pâles.

-Quel est son problème ? Fit-il en sondant la fille.

-Ce matin elle avait mal au ventre…

-Avait ? Coupa House.

-Oui, et maintenant elle perd du sang.

-Où ça ?
Fit House alors qu’il savait déjà la réponse.

-C’est entre les jambes.

Le père fut choqué par le sourire malsain qui se dessina sur le visage de House.

-Ce n’est pas drôle.

-Et pourquoi pas ?


La fille hocha la tête, se demandant ce que pouvait bien écrire « ce mystérieux médecin sans blouse » sur le carnet
d’ordonnance.

Il tendit le papier au père, qui le lit.

-Des …. Serviettes … hygiéniques ?

-Oui, vous avez bien lu.

-Mais …

-Votre fille à ses règles.


Elle laissa échapper un cri de dégoût et mit ses mains devant sa bouche, horrifiée, tandis que son père ne comprenait rien.

-Je ne comprends pas.

House soupira, il y avait de plus en plus de patients avec des parents bêtes aujourd’hui …

-Dites, vous avez fait quelles études ?

-En quoi ça concerne ma fille ?

- Répondez.

-Je n’ai pas fait d’études, j’ai arrêté après la 3eme.

-Normal que vous ne comprenez pas.


Cette fois-ci c’était au tour du père d’arquer un sourcil.

-Si vous aviez continué, vous sauriez ce que c’est et apparemment votre fille est bien plus intelligente car elle a l’air de
savoir ce que c’est.


Celle-ci se fit toute petite.

House se reposta devant elle.

- Dis-moi, tu sais ce que c’est ?

-Oui …et je n’avais pas envie de les avoir… pas juste !
répondit-elle timidement.

House afficha un visage victorieux... il se leva et se dirigea vers la sortie avant de rajouter :

-Vous feriez mieux de prendre des cours de sciences.

-Allez vous faire foutre
cracha le père.

House était satisfait, au moins il n’avait pas perdu l’habitude de rabaisser ses patients et il était fier de s’être fait insulter.
Le reste de la journée se passa tranquillement, avec quelques nouvelles plaintes qui arrivèrent, des dossiers remplis comme il fallait et un cas qui commençait à se relever un peu plus complexe…

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au prochain chapitre, il y aura un peu plus d'actions et une "révélation"....
Des remarques à faire ? :)
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar Croux49 » Sam 19 Mai 2012 18:04

C'est marrant comme retrouver ta plume me fait toujours autant de bien. ^^

Tu es entièrement responsable du sourire débile affiché sur mon visage, je tiens à te prévenir.

J'ai vraiment aimé ce chapitre. Un peu comme un épisode de transition, il est sympathique et permet de mettre en scène Mélanie et cie au travail, ce qui est juste énorme. La conversation avec le patient sourd était très belle, on ressent bien l'altruisme de Mélanie, elle fera un super docteur! Sa partie avec House était génial, ils se ressemblent définitivement beaucoup tous les deux! Ce qui est marrant c'est qu'elle m'a aussi rappelé Cuddy, quand elle menace House pour les consultations (elle est vachement efficace d'ailleurs).

Bref, encore du très bon boulot.

Hâte de découvrir la révélation! ;)
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar Nana » Dim 20 Mai 2012 18:35

Quoi ???!!! une révélation dans le prochain chapitre ?! Olala je vais pas pouvoir attendre la suite maintenant, ça va être long...n'attends pas trop longtemps pour poster la suite !!!...
Je rigole bien sûr ;) Pressée de savoir ce que c'est en tout cas ;)

Bon revenons sur ce chapitre que tu as posté...C'est un très bon chapitre ! (comme toujours ^^ )
J'ai bien aimé le lire, il m'a même donné le sourire :) J'ai adoré le moment où Mélanie était avec le patient malentendant, c'était une belle scène ! J'aimerai bien l'avoir comme médecin! Et aussi le moment quand elle menace House pour ses consultations :evil: pas mal! Puis la scène avec House et le père de la patiente, ça m'a bien plu ! (Quel pas doué le père x) ) Et la façon dont House l'envoie balader, joli :P
Bref j'ai tout aimé ! ^^ Continues comme ça ;)
Bon courage pour la suite :D
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar CoolMhouse » Dim 27 Mai 2012 20:10

La suite ^^

Croux49: Oui je suis responble des réactions provoquées chez mes lecteurs ! saches que je prend un plaisir fou à écrire cette histoire entre les deux personnages de House et de Mélanie ( bien sûr, ne négligeons pas Cuddy elle est aussi importante quand même ! ). Et tu as raison, c'était bel et bien un chapitre de transition ! Parce que ce chapitre là, il y a une révélation en quelque sorte ! ;)

Nana : Contente de t'avoir redonné le sourire, j'espère en faire de même pour le nouveau chapitre, bien qu'il soit assez ... "spécial" .. je ne peux pas dire plus ! :mdr: Je me suis bien éclatée à écrire cette scéne de consultations, j'ai juste voulu faire un peu la même chose que nous voyons dans la série mais avec un nouveau truc ! ^^

Bon assez parlé ... Euh non, juste encore une chose à dire : Le dernier chapitre à tout de même été lu environ 90 fois ! ( J'ai vérifié le nombre de vues ! ) Je ne savais pas qu'il y avait tant de lecteurs ici... Si vous pouvez vous manifester, ce serait bien afin que je sache qui me lise ! Et qui sait ... je posterais peut être plus vite ! :evil: (oulà comment je fais preuve de sadisme ! :mdr: )

Bref, stop aux blabla et place à la lecture !

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Chapitre 10 :

-Mais qu’est ce que c’est cette foutue maladie !?

Trois jours qu’ils planchaient sur ce cas et personne n’avait encore trouvé le bon diagnostic.

-RAS pour l’hémoculture mais l’analyse du sang et du LCR nous a indiqué l’histoplasmose, des coccidies et la maladie de Chagas. Rémunéra Taub.

-Ca n’aide pas forcément … Soupira Chase, qui s’amusait à tourner son stylo dans sa main.

House faisait jongler sa balle en l’air, adossé contre le bureau sur lequel je travaillais. J’avais interrompu mon activité afin de les écouter, et au cas où ils auraient besoin de quelques idées, certes je n’étais pas médecin mais mon expérience me permettait de comprendre beaucoup de choses et je pouvais être d’une grande aide.

-Toujours aucune nouvelle de la police ? Demandai-je.

-Non, ils ne l’ont toujours pas identifié, on ne pourra pas avoir son vrai dossier médical pour le moment. Répondit
Thirteen.

C’était difficile d’y croire, mais l’équipe m’avait finalement accepté telle que j’étais et elle ne s’étonnait même pas que je leur parlais et en retour elle répondait sans aucune hésitation à mes questions. Elle savait qu’en quelque sorte, cela pouvait faire avancer les choses et que c’aurait pût être les questions du patron.

-Que fait-on ? Questionna Foreman.

-On le garde en observation … Voyons si d’autres symptômes apparaissent … J’ai l’impression qu’il manque un morceau à notre
puzzle pour résoudre ce mystère
. Fit House.

-C’est quand même étrange. Avoua Thirteen.

-Tout les cas étranges atterrissent ici ! Pas ailleurs… sinon avec quoi vous comblerez ma journée ? Fit House
sarcastiquement.

-Avec des prostituées et des piques avec Cuddy ? proposa Taub.

- Et pourquoi pas un strip poker avec vous ? Tentai-je.

-Pas mal ma fille. L’idée est tentante mais on va être poursuivi pour attentat à la pudeur.

-J’ose même pas imaginer…
Fit Chase, plongé dans ses pensés et en louchant sur n°13.

Tous les regards se posèrent sur l’australien accoudé à la table et rêveur.

-Z’êtes en manque Chase ?

-Oh non je ne suis pas vous House. Je n’ai pas votre libido vous savez.

-Vous avez fini oui ?
rétorqua Foreman.

-N’a –t-on pas le droit de fantasmer deux minutes « monsieur-je-ne-veux-pas-participer-au-jeu » ? Fit Taub.

House afficha un petit sourire en coin.

-Oh mais bien sûr que nous avons le droit, n’est ce pas Taub ?

-Qu’est ce que vous insinuez House ?


Chase, Foreman et n°13 se demandèrent qu’allait subir leur collègue cette fois-ci.

-Andie vous plaît ? Votre femme ne vous satisfait plus comme il le faut ?

-Qui est cette « Andie » ? Fit Chase, outré.

-je ne la connais pas non plus. Répondit Taub.

-Moi si, c’est l’ancienne lesbienne qui travaille en pédiatrie. Fit n°13.

Je clignai des yeux, me demandant si j’avais rêvé, il y avait une fille bisexuelle ici ? House le confirma en comprenant la
question que je me suis posée, tout simplement en hochant la tête positivement.

- Ah elle… Ce n’est pas une vraie histoire. Fit Taub.

-Oh je ne crois pas… Elle a envoyé une lettre ici il y a 3 jours maintenant.

Il sortit l’enveloppe de son veston et la brandit sous le nez de Taub qui s’était levé pour la prendre.

- Donnez-moi ça !

-Apparemment c’est vrai cette histoire.

-Eh oh je vous rappelle que votre fille n’a que 16 ans et elle n’est pas un peu jeune pour ces histoires non ?!


Vexée, croisant mes bras sur ma poitrine et fronçant les sourcils en direction de celui qui avait osé dire ça, je fis :

-Vous n’êtes pas sympa Taub … j’en sais plus que vous ne le savez ! Vous voulez des détails peut être ?! Sale coureur de jupons !

Taub fut tellement confus qu’il ne remarqua même pas qu’House commençait à brûler le papier précieux… Mais l’odeur du brûlé le ramena bien vite à la réalité.

-OH NON !!! C’est injuste House !

Le papier fut entièrement cramé au bout d’une minute…. Et un fax arriva soudainement.

Je le pris et le lu…

-Nous avons le nom du patient !

-Quoi ?!
Fit tout le monde.

- Antoine Leforestier Enonça-je tout en tapant sur le clavier d’ordinateur pour accéder à son dossier. « 38 ans,
Responsable de marketing, vivant dans l’Ohio, dans une ferme apparemment, célibataire, aucuns antécédents, aucune
hospitalisation…. »


Toute l’équipe écoutait attentivement. Même House, il réfléchissait en même temps.

-Aucun antécédent… Fit Chase tristement.

-Alors …Impossible de deviner, ni même de lui poser la question… il est amnésique…

-Pas forcément …
Fit House, une lueur d’espoir.

Je le regardai, sa team aussi, on ne comprenait pas trop à ce quoi il pensait mais on était sûr qu’il avait la réponse … Comme dans 99% des cas …

-Epérythrozoonose lâcha-t-il soudainement.

Je compris soudainement pourquoi il disait ça…

-Parce qu’il vit dans une ferme… dis-je à voix basse mais assez pour que tout le monde puisse l’entendre et pour que House y réponde.

-Exactement. Ca colle avec tous les symptômes et de plus nous avons presque négligé le syndrome miroir que nous avons
observé… Il en fait parti… Mettez le patient sous Clarithromycine.

-Attendez … On peut savoir pourquoi la police à vite trouvé cet homme ?
Fit Foreman surprit.

-C’est simple et je vous conseille de faire attention … Il a été condamné pour …violences sexuelles. Achevai-je.

-Oulà … faites gaffe les enfants ! fit House.

Je sentis mon portable vibrer et je le pris, lisant le SMS que je venais de recevoir.

-Cuddy a besoin de moi pour des formalités.

L’équipe se leva quasiment en même temps que moi, je pris mes béquilles, me plaça… Si c’est à peine que je me suis appuyé sur les deux, que celle de droite craqua violement et céda sous le poids de mon corps, me projetant au sol, me cognant au genou dés que j’eu touché la moquette, m’arrachant un cri de douleur.

House se retourna vivement, ainsi que ses employés.

House se précipita vers moi et s’agenouilla, Thirteen en fit de même tandis que les autres se demandaient ce qui s’était passé.
J’étais en position fœtale sur le côté gauche, mordant dans le col de ma blouse et les poings serrés, je ne tenais pas ma jambe, je ne voulais surtout pas bouger, j’ai une douleur horrible, indescriptible pour dire… Thirteen vint devant moi tandis que House était derrière, ils me placèrent sur le dos avec douceur.

-Mélanie ? Tu as très mal ? Fit thirteen alors qu’House contrôlait mon pouls.

-Raaahhhh… Oh que oui j’ai même envie de balancer des … gros-mots là … geignis-je, en serrant mes dents.

Chase s’avança vers moi.

-Qu’est ce que …. Vous… allez … faire …. ? Fis-je.

-Regarder ton genou, savoir s’il faut qu’on fasse quelque chose pour toi. Répondit-il, un peu inquiet.

Taub loucha sur la béquille qui avait craqué et la ramassa afin de la voir de plus près, tandis que Chase auscultait les os de mon genou… Même en ne bougeant pas, j’avais l’impression que la douleur s’aggravait à une vitesse pas possible, mes larmes finirent
par monter seuls, sans que je ne l’ai voulu. House le remarqua immédiatement.

-Mélanie ?! Mais tu pleures ? Tu as très mal au point d’atteindre le 10/10 ?

-Raaahhhh… presque, j’ai l’impression que je vais m’évanouir…


House ravala sa salive, il connaissait parfaitement ce sentiment et il n’aimait pas ça du tout, pour essayer de se rassurer il
interrogea son employé.

-Chase ?

-Je crois que nous allons de voir faire une radio tout de suite, ce n’est pas très bon du tout …


Foreman sortit de la pièce pour aller chercher un brancard.

-Elle a été trafiqué … Remarqua Taub.

-Hein ?! Fit House, qui se releva péniblement pour mieux observer la béquille à présent cassée.

-Regardez …

House la prit des mains de son employé et vit qu’il y avait eu des coups répétés sur le bord, non loin l’écrou qui maintenait le reste, ce qui avait finir par faire une fissure à force d’utilisation et la casser un moment donné.

-Qui a fait ça ?! Fit House furieux, ce qui fait sursauter Foreman qui était revenu, tandis que je disais au Dr Hadley de dire à Cuddy qu’il y avait un problème.

-De quoi vous parlez House ? demanda le neurologue.

-Y EN A UN QUI A TRAFIQUE LA BEQUILLE DE MA FILLE !!! QUI EST-CE !!????? cria House, vert de rage.

- pas moi répondit Foreman.

-Moi non plus Fit Chase.

-Idem rajouta Taub.

-Je rajoute ma pierre à l’édifice des innocents aussi acheva n°13.

-Il y a bien un responsable ! s’exclama House, alors qu’on me posait sur le brancard en gémissant.

Les subalternes se rendirent compte qu’House était protecteur envers sa fille et ils étaient bien étonnés que leur patron ait un côté humain.

-Venez avec nous, on va faire la radio, il n’y a personne en ce moment. Proposa Foreman.

-je te jure que ce n’est pas … une blague … House … gémis-je.

-Je te crois. Celui qui t’a fais ça va ne voir de toutes les couleurs… Si je le retrouve bien sûr !

-Ahaha ! Et tu comptes lui casser les doigts ?
Fis-je ironiquement malgré la douleur qui m’envahissait.

-Non, je le torturerai avec de l’acide puis je lui donnerais des milliers de coups et pour finir un bon coup de canne sur le
crâne !
répondit-il entrant dans mon jeu.

-Wow ca ne va pas être … être … être … b… b…

House s’aperçut juste à temps que je m’évanouissais dans la douleur et son statut de médecin prit le dessus.

- Donnez-lui 5 mg de morphine !

Taub s’arrêta à un chariot et rejoignis le brancard et en cours de marche, il administra le produit …

**

-Mélanie !! Cria Maxence dans le couloir, qui avançait dangereusement, furieux comme jamais.

-NON !!! Fis-je en m’enfuyant dans ma chambre.

Je claquai la porte violement, faisant bouger les murs qui l’entourait et j’allai me mettre dans un coin de la pièce, essayant de me cacher le plus longtemps possible. Nous étions le 5 mars 2001, c’était une journée ensoleillée et une température douce
traînait dehors.

J’entendis Max arriver très rapidement, ses pas se faisant de plus en plus lourd et plus près … je commençai à avoir peur et me ratatina un peu plus dans mon coin...

Il tourna la poignée de la porte mais se rendit compte qu’elle était fermée. Plus qu’en colère, il la défonça en donnant un violent coup de pied dedans et la porte s’ouvrit en moins de 2 secondes, dans un bruit épouvantable qui aurait pu donner une belle crise cardiaque à n’importe qui, qui passerait dans la rue.

Mon cœur battait la chamade, ma respiration était anarchique, je sentais que j’allais passer un très mauvais moment et sûrement un des pires de ma vie.

Il s’approcha de moi, je me leva et alla dans un autre coin de la pièce, essayant d’échapper à son emprise. Malgré mon âge, je savais qu’il fallait fuir le danger lorsqu’il y en avait un et qu’il ne fallait surtout pas rester ou il y avait des risques de s’en sortir avec des séquelles graves…

Il se jeta sur moi, mais je l’esquivai à temps. Alors que je prenais la fuite, affolée, je sentis un coup de pied venir, soit un croche-pied considéré comme inadmissible pour un arbitre de foot et je me retrouvai étalée sur le plancher brillant de ma chambre.

Je n’avais pas eu mal en tombant, ce qui fait que je me relevai rapidement mais Max était là … il était devant moi… il me dominait par sa taille et sa corpulence m’impressionna… je commençai à être tétanisée sur place, sentant que mes membres se figeaient d’effroi. Ma respiration s’aggravait de secondes en secondes…

Il se baissa sans prévenir et m’empoigna par le col de mon tee-shirt de rocker et me souleva dans les airs … lui du haut de ses 1m80 et moi qui ne faisait que 1m25, on pouvait dire que mes pieds étaient dans le vide… nos têtes étaient face à face … la tension était palpable… Il fit un petit mouvement à gauche et me balança à droite soudainement. Je rencontrai le meuble en plein le visage… je tombai lourdement sur le sol, gémissant de douleur …

Je sentis qu’un liquide visqueux et chaud coulait du haut de ma tête... Je passai une main vite fait et constata avec horreur que c’était du sang.

Je le vis attraper la lampe de chevet et il la jeta contre le placard auquel j’étais adossé et il éclata en mille morceaux … la porcelaine et le verre de l’ampoule se répandirent sur le sol, pointant leurs pointes dangereuses dans toutes les directions.

Je me levai précautionnement, le regardant au cas où il serait prêt à faire une autre connerie sur moi … la réponse ne mit pas longtemps à arriver puisqu’il se précipita sur moi et me colla au placard, le plaisir de la vengeance se lisait dans les yeux de Maxence… cela ne fit qu’empire mon angoisse et ma peur, je commençai même à avoir des sueurs froides, la situation ne pouvait pas laisser quelqu’un d’impassible, c’était impossible de ne rien ressentir !

Il me donna un coup, puis plusieurs dans mes côtes. J’aurais bien voulu me plier en deux à cause de la douleur occasionnée mais je ne pouvais pas, il me tenait bien droite… C’est là que les larmes ont commencé à monter toutes seules… des larmes de douleur…

Une porte au loin claqua, je sus que quelqu’un venait d’entrer dans la maison.

-MAMAN !!! Fis-je paniquée plus que jamais.

Max, furieux, me fit regretter mon appel à l’aide en me faisant tomber dans les morceaux au sol et m’enfonça dedans.

Je sentais tout les bouts, ils s’enfonçaient dans ma chair, à travers mon jean et mon tee-shirt… je sentais que ca me laissait une
marque et que cela commençait à saigner … J’étais répugnée par cette odeur âcre de sang qui envahissait la pièce, jamais je
n’avais autant saigné en si peu de temps, ce n’était pas très bon pour un enfant de mon âge d’en perdre autant …

Ma mère entra dans ma chambre et s’attaqua à Maxence qui donnait des coups à présent. Elle le retira de moi en le faisant balancer en arrière et il tomba en se cognant la tête au rebord du bureau. Elle vint me prendre dans ses bras tandis que je saignais comme pas possible, j’étais dans une marre de sang à présent alors qu’elle me consolait, paniquée …

-T’aurais pu attendre que je sois là pour que tu te venges sur moi ! Fit méchamment Angela.

-Pas assez de patience ! T’avais qu’a être là au lieu de partit traîner avec tes copines ! rétorqua Maxence.

-Hu…. Aaahhh… Gémis-je…

Tout se passa très vite, ma mère me prit dans ses bras et m’emmena à la voiture, pour aller faire un tour aux urgences … J’étais couchée sur les sièges arrières, enveloppée dans une serviette pour l’hémorragie et je m’évanouis… n’ayant plus aucune force pour combattre mes douleurs…

**
Je sentais que mes paupières étaient lourdes… je me sentais cotonneuse… Comment cela pouvait-il être possible ? Je me souvenais d’être tombé dans le bureau de l’équipe et de m’être tordu de douleur puis avoir été conduit en radiologie en toute urgence.

Mais j’étais sur quelque chose de mou… Pas le brancard, c’était plus dur que cela… L’odeur que je pouvais sentir n’était pas celle de l’hôpital, il n’y avait pas d’odeur de produit caractéristique… Mais une odeur que je connaissais bien … cependant je n’arrivais pas à la situer…

Mes bras semblaient poser une tonne mais je sentis que je pouvais encore les bouger … Mon dieu ! J’ai été shooté ou quoi ?

Waouh … ca faisait un bail que je n’avais pas eu cette sensation … je luttai et pu ouvrir mes yeux…

Lisa était assise sur mon lit, me surveillant attentivement. Voilà d’où venait cette odeur, c’était le parfum de Cuddy mélangé à celui de ma chambre chez elle. Elle me fit un sourire rassuré et m’interrogea.

-Ca va Mélanie ? Tu avais l’air de faire un mauvais rêve…

Je me rendis compte que cette foutue morphine m’avait bien fait planer que j’avais du mal à faire marcher mes muscles…

-… Oui … Juste … mon passé … mais ne … t’inquiètes … pas…J’essayai de me redresser un peu, afin de soulager mon cou, où naissait un début de torticolis. Et là je vis que j’avais une attelle et une nouvelle paire de cannes anglaises avec un motif de
bleu, ce qui me fit sourire.

-Alors … mon … genou…

-Il est encore un peu plus fissuré que la dernière fois, nous avons comparé les radios. Et nous t’avons mis une attelle afin que tu
ne bouges pas ta jambe quand tu marches. Il va falloir le garder jusque quand nous pourrons voir une amélioration sur une
prochaine radio.

- d’accord … Où est House ?

-Il est parti prendre un bain chaud.

-Il a mal à la jambe ?

-Comment tu le sais ?

-tout simplement … parce que l’eau détend les muscles et je sais qu’il a du souffrir quand il s’est agenouillé tout à l’heure.


Je jetai un coup d’œil au radio réveil, il était à présent 19h30 alors que l’incident s’est déroulé vers 15h a peu près.

-Wow ! J’ai dormi longtemps ! Fis-je en écarquillant mes yeux.

-Oui… Ton père s’est vraiment inquiété pour toi tu sais …

Je la regardai droit dans les yeux, lui intimant de continuer ses phrases, de ne pas avoir peur.

-Il t’a ramené ici avec Wilson et tout les deux, ils t’ont transporté dans ta chambre.

J’étais surprise, je ne voyais pas mon père accomplir cette tâche difficile étant donné sa jambe…

-Toi aussi tu t’es inquiétée Lisa…

-Oui... je l’avoue …Quand j’ai eu n°13 au téléphone, j’ai pris peur et je vous ai rejoint en salle de radio.

-Tu fais une bonne mère Lisa.
Lâchai-je soudainement.

Elle parût choquée d’abord mais elle se sentit fondre de bonheur après, elle était heureuse d’entendre ça de la part d’une fille comme moi.

House était adossé au mur dans le couloir, en pyjama et les cheveux encore humides et avait entendu ce que je venais de dire… Il était lui aussi heureux… il n’avait jamais vraiment réussi à le dire correctement et il n’avait jamais voulu le dire, de peur que
Lisa ne le croit pas. Il avança vers le seuil de la chambre et nous trouva enlacé, Cuddy et moi…

Elle pleurait de joie dans mes bras, je ne savais pas pourquoi exactement mais je savais à cause quoi elle pleurait … Je souriais aussi… Lorsque je vis House, je lui fis un petit signe de tête pour lui dire de venir nous rejoindre pour ce câlin…

Un câlin à trois … qui dit mieux ?

….

….

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Alors ? c'est à la hauteur de vos espérances ? :)
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar Nana » Dim 27 Mai 2012 21:07

Alors là...Je suis sans voix ! :oO:
Un grand bravo, vraiment ce chapitre est tout simplement...parfait ! Il n'y a pas d'autres mots ! Wow !
Je sais pas quoi dire tellement que j'ai adoré, je trouve plus les mots... J'ai ressenti plusieurs sentiments en le lisant...déjà la scène du début avec le cast était excellente! Ca m'a fait rire! Et puis quand elle a fait le mauvais rêve...ça m'a donné des frissons, je m'attendais pas à une scène aussi violente...
Bref tu m'as clouée sur place avec ce chapitre, encore bravo ! Continues comme ça !
Bon courage pour la suite !
:D
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar CoolMhouse » Mer 13 Juin 2012 17:24

nouveau chapitre après 3 semaines sans se manifester ! :o

Nana: J'adore surprendre mes lecteurs ! et pour les sentiments et frissons c'était sûr que tu allais en avoir ! Par contre si tu trouves ça déjà assez violent ... qu'est ce que ça va être pour les prochains chapitres hein ! :shock: :evil:

___________________________________________________________________________________________________________________
Chapitre 11 :

Le lendemain matin, lorsque je fis apparition dans le bureau, les employés étaient déjà là et semblaient se tourner les pouces, attendant qu’un nouveau cas arrive.

-Bonjour. Fis-je poliment.

-Salut Mélanie répondit aimablement Thirteen, qui jeta un coup d’œil à ma jambe droite qui ne pouvait plus passer inaperçue à présent.

-Ca va un peu mieux ? Demanda Chase.

-Oui… pour l’instant ca peut aller.

-On s’est vraiment inquiété pour toi, même si nous ne te connaissons pas depuis longtemps.
Fit Taub.

-… Et pourquoi vous vous inquiétez déjà ?

-Tu es quelqu’un de bien et nous savons qu’House a besoin de quelqu’un comme toi.
Remarqua Foreman.

-… Vous êtes bien sympas… House vous a payé ou quoi ? Fis-je, suspicieuse.

-Pas du tout, on te dit la vérité… répondit n°13.

Je les scannais, un par un, cherchant une pointe d’ironie et de mensonge mais rien, ils disaient purement la vérité, je fus gênée par le silence pesant qui se faisait ressentir à présent.

-Euh… Merci.

-Et si House est vraiment chiant un jour, tu peux nous demander de l’aide
. Proposa le noir comme l’appelait mon père.

-Oulà, j’ai les oreilles qui sifflent là… Fit House en entrant soudainement, me surprenant puisque je ne l’avais pas vu arriver dans le couloir de l’hôpital, à travers la baie vitrée.

-Oh t’inquiètes, on se demandait juste si tu n’avais pas un jumeau dans ce bâtiment.

-Ah Oui ? Et pourquoi y aurait-il une copie de moi Mélanie ?
-Tu sembles inépuisable avec tes sarcasmes et tes blagues ridicules. Ironisai-je

-C’est ce qui fait mon charme. Remarqua House.

Chase, Taub et Hadley pouffaient de rire tandis que Foreman restait neutre, nullement étonné de cet échange père/fille qui s’offrait sous ses yeux.

-On n’a pas que ça à faire House.

Deux regards courroucés viennent se poser sur le neurologue, qui regretta aussitôt d’avoir dit ça.

-Et vous voulez qu’on fasse quoi Foreman ?

Celui-ci se traita mentalement d’idiot alors qu’ils n’avaient aucune occupation.

-je vous laisse vous chamailler comme des gosses, je vais voir Wilson, Cuddy m’a demandé d’y aller. Fis-je.

-Ne traumatise pas Wiwi ! supplia House.

-Pas de problème … répondis-je sans me retourner et en levant les yeux au ciel, sortant de la pièce.

*toctoc*

-Oui ?

Je poussai la porte et entra dans l’antre de l’oncologue.

-Ce n’est que moi. Et ne prends pas la peine de te lever. Fis-je en anticipant son geste.

Je m’installai devant lui, prête à l’écouter mais je laissai échapper un minuscule gémissement. Wilson haussa un sourcil, mains
dans l’une et l’autre, accoudé sur le bureau, me fixant.

-Ca va ?

-Un peu de mal mais ça finira par passer.


Il hocha la tête avec son air de désolé et attrapa un dossier non loin de lui.

-Tu te souviens du sourd ?

-Oui, comment pourrais-je l’oublier ?

-Hum hum… La biopsie que nous avons pratiquée avait bien relevé un cancer des poumons… Nous lui avons fait des rayons et de
la chimio… mais…

-Mais ?

-A peine quelques minutes après avoir commencé la deuxième poche de chimio, il a eu une grave détresse respiratoire et il est actuellement sous respirateur
.

-Il … a une chance … de s’en sortir ? Fis-je avec un petit espoir.

-Une greffe des poumons, mais elle a été refusée par le conseil. Il … est mourant…

-C’est triste… Je fixais le sol, tout de même déçue que le traitement n’ait pas fonctionné. Qu’est ce que je viens faire là dedans ? Lui demandais-je, en relevant ma tête.

-Il a voulu me dire quelque chose, mais j’aimerais être sûr d’avoir bien compris.

-Il t’a fais quel geste ?

-Celui-là.


Il forma un poing avec sa main droite, laissant seulement le pouce bien droit et le porta sous son cou, en imitant un air menaçant. Je frissonnai sur place.

-Il … avant de faire ça … il s’est désigné lui-même ?! Fis-je en me rapprochant de lui, maintenant au bord de ma chaise.

-Oui exactement… Que voulait-il vraiment dire ?

-Ce n’est pas de la langue des signes … il a utilisé des gestes simples afin que tu comprennes, il t’a donc dit : « je veux
mourir »…
Fis-je horrifiée.

Wilson soupira longuement et passa une main lasse sur son visage... Un patient de plus qui souhaitait mourir allait s’ajouter dans sa pauvre liste déjà assez bien remplie pour lui.

- je veux être sûr qu’il le veut vraiment …

-Alors … allons le voir
proposa-je.

La chambre du patient était plongée dans l’obscurité, le bruit de l’électrocardiogramme et du respirateur étaient les seuls sons présents dans cette pièce, ce qui me noua l’estomac et me fit ravaler ma salive. Le patient était endormi, il semblait paisible mais ce n’était pas le cas… Sa peau plus pâle que d’ordinaire, les grosses cernes sous ses yeux qui témoignaient de sa fatigue, les rides qui se faisaient de plus en plus présents, associés à la perte des cheveux, offrait une vision douloureuse de ce que pouvait être le cancer …

Wilson avança doucement et secoua légèrement l’épaule de Brandon, celui-ci se réveilla très difficilement, luttant contre la fatigue qui l’assommait sans arrêt à cause de sa respiration qui se faisait de plus en plus lente, horrible…

J’étais postée devant lui, debout sur mes béquilles et je le regardais avec pitié, il me reconnu très bien et me signa « Je voulais justement vous parler, le Dr Wilson ne semble pas comprendre mon choix »

J’ouvris la bouche, choquée par la ténacité qu’il avait mise pour ses mots, son expression qui reflétait de la colère et son choix définitif. Je calai mes béquilles et lui répondit.

Vous êtes sûr de vouloir mourir ? »

-« Oui, je suis sûr. »

-Désolée Wilson, on parle et après je vous fais un résumé de la situation… ca ne te déranges pas ?
Lui demandai-je.

-Non vas-y. Fit-il.

-… « Pourquoi voulez-vous mourir ? »

-« Je ne suis un bon à rien. Je n’ai pas de diplôme, mes parents ne me parlent plus du tout, je n’ai aucun amis … A quoi bon
vivre si personne ne nous apprécie ? »

-« Vous avez peut être raison sur le fait que c’est difficile de vivre comme ça, mais ce n’est pas une raison. »

-« Mon cancer est incurable, je suis sûr … »

-« Il … l’est. »

- « je ne veux pas mourir dans la souffrance, c’est la raison de mon choix…
»

Je baissai ma tête, réalisant ce qui se présentait sous mes yeux, je mordis mes lèvres et respira un bon coup avant de regarder à
nouveau le patient.

Vous … Voulez mourir comment ? »

Je suppose que si on retire ce respirateur, c’est chose faite. J’aimerais que l’on fasse ça maintenant. »

J’émis un petit cri de stupeur et recula comme effrayée, ce qui inquiéta Wilson… Brandon était franchement déterminé à
mourir, il était têtu et ne semblerait à jamais vouloir changer d’avis…

-Mélanie ? Fit Wilson en se rapprochant de moi et posant une main sur mon épaule et voyant que je ne réagissais pas. Il me
fallu au moins deux minutes avant de pouvoir reparler, avec une voix tremblante et gommée de toutes émotions.

-Il … veut mourir …Maintenant. Achevai-je péniblement.

-… Comment … Avec le respirateur ?

-Ex… Exacte… Exactement… Fis-je troublée. Et il est sûr…

Wilson soupira longuement, avant de rajouter.

-Tu ferais mieux de sortir … Fit-il en me passant mes cannes anglaises et me caressant l’épaule d’un petit geste
réconfortant. Va dans mon bureau je te rejoins dans quelques minutes…

Je sortis de la pièce, plus perturbée que jamais… Comment les humains pouvaient-ils vouloir mourir sans au moins vouloir un
minimum profiter des derniers instants sur terre ? Je comprenais bien qu’ils pouvaient en avoir marre mais … c’était quelque chose que je n’arrivais pas à accepter, qui était douloureux pour moi, en même temps c’était bien le premier patient depuis que je travaillais dans cet hôpital, même quand j’y allais avec mon grand-père sur ses lieux de travail, qui voulait mourir.

Je ne m’apercevais même pas que je me dirigeais vers le bureau de l’oncologue, plongée dans mes pensées, seuls mes pas me menaient là où il fallait. Il y eu quelques regards interrogatifs qui se posèrent sur moi au passage, se demandant si je n’avais pas vu l’ange de la mort par hasard.

Pendant ce temps :

House marchait d’un pas déterminé dans les couloirs de Princeton-Plainsboro, suivit de Chase et de Foreman, qui ne faisaient qu’énoncer des hypothèses possibles sur leur nouveau patient qui venait d’arriver il y a quinze minutes. C’était un étudiant d’une vingtaine d’années qui pour le moment était atteint d’une paralysie, des vertiges, de nausées, de fièvre, de diarrhée et
avait de l’urticaire et des difficultés respiratoires.

-A son arrivé, il portait des dessous féminins s’étonna Chase en lisant le dossier qu’il tenait dans ses mains.

- Saturnisme ? Proposa Foreman, en évitant de justesse une infirmière sur son passage.

-Ca n’explique pas la fièvre, l’urticaire, les vertiges et même les poumons.

-Au suivant.
Fit House en tournant précipitamment vers le couloir de droite, déstabilisant les deux employés qui peinaient à
suivre leurs patrons à grandes enjambées.

-Syndrome de Guillain barré ? proposa Chase en accélérant le rythme.

-Mon dieu ! Ca n’explique presque aucun symptôme ! Concentrez-vous avant que je ne vous donne une fessée avec ma propre canne, devant tout le monde.rétorqua House d’une voix grave.

-Vous n’avez pas un truc à nous proposer au lieu de nous rabaisser comme vous le faites si bien ? Ironisa Foreman, tandis
que son patron entrait dans les toilettes publiques.

-Je préfère vous faire souffrir au lieu de….

House n’eut même pas le temps d’achever sa phrase qu’il sentit quelque chose de dur et rond sous son pied droit, il dérapa dessus, perdant l’équilibre, faisant d’abord tomber sa canne. Il tomba à son tour sur le dos, rencontrant sa propre canne, lui arrachant un gémissement de douleur qui le fit se retourner en position fœtale. Sa jambe n’avait pas apprécié cette mauvaise surprise et commença à protester, lui infligeant des pics de douleurs irréguliers.

Foreman et Chase étaient cloués sur place, ne s’attendant pas à voir House tomber aussi lourdement sans prévenir. Chase ramassa la canne, tandis que Foreman tentait d’aider House à se relever. Celui-ci grogna, refusant l’aide de ses employés, il n’aimait pas se montrer faible envers eux. Il préférait que ce soit Cuddy, Wilson ou Mélanie, se disant qu’il avait déjà assez de personne qui avaient le droit de le voir vulnérable.

Il rejeta l’aide de Foreman et tentant de se relever lui-même, son dos ne lui facilitant pas la tâche maintenant qu’il souffrait.

Chase lui tendit la canne, qu’il attrapa coléreux, surprenant l’australien par la brutalité de son geste. Il chercha du regard sur quoi il avait mis son pied et l’aperçut du regard au fond de la pièce. Une bille bleue… Très efficace pour les chutes comme celles-ci.

Se rappelant soudainement pourquoi il était venu ici, il se mordit les lèvres et se dirigea vers l’urinoir afin de soulager sa vessie qui commençait à être maltraitée, ce qui n’étonna pas les deux collègues qui continuèrent de donner leurs avis… Sans se soucier du fait qu’House grimaçait à présent.

Dans le bureau de Wilson :

L’atmosphère pesante de la pièce nous avait réduit au silence, nous ne savions pas quoi dire, tout deux perturbés par la rapidité
des évènements qui venaient de se produire. J’étais assise dans le canapé, la jambe droite posée sur la petite table. Wilson
était à côté de moi et semblait profondément inquiet de mon mutisme, qu’il trouvait anormal.

-Mélanie ?

Je me tournai vers Wilson, le regardant, lui offrant toute ma tristesse, désespoir et déception qui pouvaient se lire dans mes yeux assombris. Il reconnu ce regard, il lui faisait penser à son ami, à ce fameux jour où le Dr Ezra Powell était mort et que
House était venu lui annoncer, il avait eu ce regard, qui avait été gravé dans la mémoire de l’oncologue.

-Oui…

Nous retombâmes dans le silence, Wilson cherchait ses mots, mais c’était bien la première fois qu’il ne les trouvait pas, étant face à une situation différente de celles qu’il avait déjà connues. Alors que je fixai le sol, le détaillant millimètre par millimètre, je repris la parole.

-C’est la vie…

Wilson se redressa, se préparant à ce que j’allais dire.

-… des gens veulent mourir car ils ont peur de souffrir mais… d’autres ont le courage de l’affronter, car ils savent qu’ils peuvent encore découvrir de nouvelles choses avant de lâcher leurs derniers souffles… Mais avoir la volonté de mourir ne devrait pas faire parti de ces choix… Sinon l’humanité serait bien déjà morte depuis longtemps

Wilson crut entendre un adulte parler, mais il se rappela bien qu’il était avec une adolescente

-La réalité est dure. Fit Wilson.

-je sais très bien, si seulement il y avait un moyen de la rendre moins difficile, ce serait un bon début pour tout le monde.

Tout le monde ne se plaindrait pas et on serait heureux …

-Mais rien ne changera…

-C’est décevant dans un sens … mais si on réfléchit bien… Tout le monde heureux signifierait que nous n’aurions pas de catastrophes, donc pas d’actions, pas de joie de découvrir l’adrénaline qui peut surgir lors d’une situation dangereuse, pas de violences qui nous sert à calmer nos ardeurs et nos accès de colère…
Expliquai-je.

-C’est pour cela que notre monde est comme ça aujourd’hui… C’est une vision manichéenne du monde. Acheva Wilson.

Je le regardai une nouvelle fois, cette fois-ci, je lui fis un faible sourire, ce qui le réconforta, et je posai ma tête sur son
épaule, lui montrant qu’il n’était pas qu’une simple connaissance, qu’il était bien plus que ça, un bon ami. Il fut surprit de ce
geste et attendit que je dis quelque chose.

-je comprends que House t’apprécies.

-hum ?

-Tu fais un bon ami, tu sais jouer sa conscience… et … parfois je dois avouer que tu sais écouter et parler comme on le voudrait même si tu dois le replacer en place avant qu’il ne fasse une connerie. C’est peut être grâce à toi en partie qu’il n’est pas pire
qu’odieux et misanthrope…


-Si House me dit ça un jour … Je crois que je ferais un bon malaise. Plaisanta-t-il.

-Au moins ca voudrait dire qu’il serait honnête parce que c’est vrai. Lui fis-je remarquer.

-Oui, voir House sincère ce n’est pas tous les jours crois-moi.

-On payerai volontiers pour qu’il le soit parfois hein ?

-très cher même !


Je pouffai de rire, il en fit de même. Il suffisait qu’on parle pour oublier un peu les malheurs et faire place net à autre chose, le malheur ne doit pas prendre possession de notre vie et la gâcher.

-Bon … je vais aller faire mon travail maintenant. J’ai du tri à faire, pas de consultations ce matin. Fis-je en espérant qu’House soit dans son bureau.

-Bon courage Fit l’oncologue.


…..

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Alors ? :S Vous avez pleuré ? ou ressenti une émotion ?
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar Nana » Sam 16 Juin 2012 09:54

Que dire .... ? que dire... A part que ce chapitre est excellent ! Même si il est triste par rapport au patient sourd... Mais ce chapitre est vraiment très bien écrit, tu t'améloires de plus en plus ! Tu as un don hein ? :he: donne-le moi ! En tout cas tu es très douée, tu gères ! ;)
Sinon ce que j'ai le plus aimé dans ce chapitre c'est la relation Mélanie/Wilson, j'aime beaucoup les scènes quand ils sont ensemble, d'ailleurs faudrait penser à leur donner un petit nom pour leur relation non ? :mdr:
Bref encore un très très bon chapitre, bravo ! Par contre je n'ai aucune idée de ce que tu réserves pour le prochain chapitre !!! Ca va être un peu une surprise pour moi :)
Bon courage pour la suite !
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar CoolMhouse » Ven 29 Juin 2012 19:47

Me revoilà ! Avec le chapitre 12 bien entendu ! ^^
Nana ton commenatire m'a sacrément fait plaisir, j'aime bien voir ce que tu en penses et ça m'encourage encore plus pour écrire la suite ! :D Une surprise ? je ne sais pas :neutre:

bon sur ce je vous laisse lire ...
_________________________________________________________________________________________________________________
Chapter 12 :

Dans le bureau de House :

Lorsque j’arrivai, seuls Taub et Thirteen étaient présents dans la salle. Lui lisait peureusement le journal tandis qu’elle s’amusait à faire un jeu bien captivant sur son PC, qui n’était qu’autre le fameux jeu de Tretis et je m’aperçus qu’elle avait déjà plus de 70 000 points, c’était pourtant bien difficile d’atteindre ce palier là.

-Où sont les autres ?

- Aucune idée répondit Taub alors que sa collègue tapait de plus en plus vite sur ses touches de clavier, plus captivée et sa tête se rapprochant de l’écran.

J’allai me mettre au bureau et je commençai mon tri, envoyant les publicités à la poubelle d’un geste inoffensif sans regarder où je visais et mettant de côté les papiers les plus importants. La poubelle était déjà bien remplie lorsqu’House et les deux autres firent leur apparition.

Thirteen abandonna soudainement son jeu qui stoppa puisque la partie était perdue, Taub baissa son journal, perplexe et intrigué avec un sourcil surélevé tandis que je laissai dessiner ma stupeur sur mon visage… House était courbé en deux, grimaçant à chaque pas et gestes qu’il effectuait.

-Vous sortez des ténèbres ? Demanda ironiquement Taub en voyant la mine décomposée des deux autres qui
accompagnaient House.

-Très drôle… Fit House en serrant les dents et en réprimant un gémissement.

-Qu’est ce qu’il t’est arrivé House ? Demanda-je, sérieuse et en me levant, prête à m’approcher de mon père.

Il ne répondit pas, il s’arrêta de marcher et il ferma ses yeux douloureusement et inspira longuement en se crispant sur place. Seule moi je pouvais voir son visage, il était dos à son équipe.

-Une chute aux WC Répondit Chase.

-Comment ?

-Une bille se trouvait sur le passage de House, il a marché dessus…

-Encore … un gosse… qui … a … oublié de ramasser … toutes ses billes correctement…
Fit House en se plaignant davantage.
Foreman et Taub, allez faire des examens complémentaires et vous deux, allez fouillez le domicile du patient.

-Quel patient
? Questionna Rémy, suspicieuse.

-Je vous expliquerai, venez. Fit Foreman, se dépêchant se sortir, sachant qu’ House avait besoin d’être seul au vu du regard noir qu’il venait de lancer à son employée.

Lorsqu’ils furent partis, je m’approchai enfin de House, ne mettant aucune limite puisqu’à présent nous étions seuls. Posant mes mains sur ses avants bras, je lui chuchotai tout doucement :

-House… Tu as mal à quel niveau ?

-8.5 pour ma jambe et … 7 pour mon dos…

-Ton dos ?
Fis-je en lentement en fronçant les sourcils.

-Oui… la canne … tombé … dessus… répondit-il d’une voix cassée par la douleur qui l’envahissait.

-De quel côté ?...

-Droit….
Fit-il péniblement et en fermant ses yeux, toujours plié en deux.

Je me déplaçai précautionnement, sans mes béquilles et avec cette attelle, l’exercice était beaucoup plus difficile qu’avant, de plus ma douleur commençait à revenir, mais je tentai de l’ignorer, me concentrant sur le bien être de mon père.

Je levai son veston et sa chemise du côté droit, dévoilant sa peau douce et le gros bleu qui maintenant ornait le bas de son dos… D’un geste hésitant, je promenai une main sur cette blessure mais je la retirai rapidement en le sentant gémir et en le voyant se tendre sous l’effet que cela provoqua. Sa respiration commençait à se faire beaucoup plus rapide.

Me repositionnant face à lui, je lui intimai :

-Va t’asseoir sur le pose pieds dans ton bureau, je vais chercher de la crème pour les coups.

Je sortis de la salle, le laissant au milieu de la pièce. Il y avait une limite avec House au travail. Ne pas trop l’aider sinon on pouvait facilement subir son courroux pendant un quart d’heure… Je descendis à la pharmacie.

Le pharmacien me donna la crème sans aucun souci, je n’avais même pas besoin de lui expliquer. En repartant je vis que Cuddy n’était pas dans son bureau. Bon je la contacterais plus tard me dis-je.

Revenant au quatrième étage, je piquai un oreiller propre à un interne qui passait par là avec un chariot plein, ce qui me valu un regard de travers de sa part, à lequel je lui tira ma pire tête de diablesse. Cela suffit à le faire partir, calant le coussin sous mon bras je me dirigeais vers le service. Je constatai que les stores du bureau de House avaient été tirés…

Entrant dans le bureau quelque peu plongé dans une atmosphère intime à présent, je le vis là où je lui avais demandé de se mettre. Toujours courbé en deux, il m’avait bien entendu arriver mais ne m’avait accordé aucun regard, ce que je comprenais
parfaitement.

M’asseyant sur le siège derrière lui et lâchant l’oreiller, je plaçai avec douceur mes mains sur ses bras, afin d’établir une communication…

-House… Je vais te retirer ton veston, il va falloir que tu m’aides un peu.

Il grogna, sentant que je lui retirais son vêtement et il l’enleva complètement. Je le plia et le posa sur le meuble à côté, attrapant le tube au passage, j’en mis une bonne noisette au creux de ma paume, releva sa chemise et commença à appliquer sur la blessure.

Il se tendit et frissonna au contact de la crème froide sur son corps chaud et lâcha un long gémissement, tandis que j’étalais lentement le produit sur le dos, avec des gestes doux et répétitifs, guettant ses réactions.

Personne ne parlait, seules nos respirations se faisaient entendre. C’était une forme de respect, l’un envers l’autre et House appréciait ce silence bien qu’il ne me l’ait jamais dit, j’avais fini par comprendre.

Lorsque j’eu finis, il soupira. Je me levai et me positionna devant lui, le forçant à lever la tête. Je vis bien les yeux rougis par la douleur et les quelques gouttes de sueurs qui commençaient à perler sur son front. Ses mains étaient serrées autour de sa cuisse meurtrie, faisant quelques mouvements de massage pour apaiser cette douleur.

Cherchant quelque chose du regard dans la pièce, je le vis sur le bureau, juste à côté de sa balle de tennis. Je marchai sans mes béquilles, me mettant à égalité avec House, qui me regarda ahuri et stupéfait, se demandant pourquoi je me faisais du mal volontairement. J’attrapai l’objet et revins vers House, lui tendant alors son tube d’ibuprofène. Il en sortit deux, qu’il avala d’un geste habile.

C’est là que je remarquai quelque chose que j’aurais du voir depuis que je travaillais ici. Ce geste … c’était celui que les drogués faisaient souvent … House ayant des antécédents de junkie, c’était parfaitement normal qu’il ait gardé ce geste symbolique.

Je l’aidai à se lever bien que la tâche fut extrêmement difficile vu mon état, mais je voulais lui la rendre pareil, surtout après ce qu’il avait fait hier… Et l’aida à s’asseoir convenablement dans son fauteuil, le coussin bien calé dans son dos afin d’avoir moins mal que possible.

Il me regardait alors que j’étais assise à présent sur le pouf, installant sa jambe à côté de moi. Son regard bleu perçant et vulnérable, sa bouche entre-ouverte, son air qui exprimait une pointe de malheur, me firent mal psychologiquement.

Me levant et posant ma main sur sa barbe de trois-jours, le caressant légèrement du pouce, ce qui le surprit, je lui murmurai :

-Reprends des forces… Et si il y a un problème, bipes-moi.

Il hocha légèrement la tête en signe d’approbation et je sortis de la pièce en prenant soin de verrouiller la porte principale mais pas la porte adjacente des deux pièces.

Pendant ce temps :

Les employés de House étaient tous regroupés au labo. Foreman expliquait le nouveau cas à Taub et Thirteen afin de leur éclairer les idées. Aucun d’entre eux n’avait envie de se mettre au boulot, encore glacés par ce regard meurtrier que House leur avait jeté il y avait à peine dix minutes.

-Dites … Vous ne trouvez pas que sa fille lui ressemble vraiment ? Fit Thirteen.

-Si, on l’avait remarqué depuis longtemps. Ironisa Taub.

-Certes mais on ne savait pas que c’était sa fille ce fameux jour où elle était venue nous dire ce truc gênant sur House …
Remarqua Chase rêveur.

-Oh Chase tu n’as pas fini ? rétorqua Foreman.

-Ben quoi ? On n’a plus le droit de parler des autres ? Se défendit Rémy.

-Si mais pas des choses …. Concernant le sexe, ça ne se fait pas. Argumenta Eric.

-…

-Moi je dis que House a de la chance.
Se manifesta Taub.

Trois regards interrogatifs se posèrent sur le nain.

-Ah Oui ? firent-ils en chœur.

-Exactement, il a beau être un con et un salopard, il a de la chance d’avoir une fille qui la comprends parfaitement et qui sait répondre sans broncher à ses répliques … Elle est énergique, remplie de gaieté et … semble être la seule à comprendre les problèmes de House et de savoir comment lui parler…

-C’est une bonne fille, je le confirme, mais nous ne la connaissons pas depuis longtemps non plus Fit Chase.

-On pourrait facilement faire connaissance … parce que contrairement à son père, elle est sociale. Répondit Rémy, tandis
que Foreman ne faisait que hocher la tête comme pour approuver ses dires.

Ils furent interrompus par l’arrivée d’une personne, qui était entrée sans frapper. Au début, ils crurent à House mais lorsqu’ils se retournèrent, ils virent la fille du patron

Quelqu’un peut rendre un service pour House ?

-Oulà t’en fais une de tête Mélanie …

-Merci de vous préoccuper de moi, mais je vais bien, House non. C’est pour ça que je viens.

-Puisque c’est gentiment demandé, je veux bien rendre service … et je suppose que c’est pour faire ses consultations à sa
place ?
Proposa Thirteen.

-Comment ?....

-Il y a plus de malades en ce moment… et Cuddy doit sûrement chercher des médecins.


-Effectivement, c’est une bonne remarque. Bonne réponse chère élève. Fis-je doucement avec un geste de la main vers la sortie. Vous serez récompensée pour votre générosité.

Les trois autres laissèrent afficher leur surprise, ne s’attendant pas à ce que je dise ceci, chose vraiment inhabituelle à entendre de la part d’un collège …

-Très bien je suis partante, j’y vais. Si Cuddy me…

-Elle est au courant, pas de problème. La coupai-je. Merci.

Alors que je repartais faire mon boulot, Chase osa m’interrompe dans mes déplacements.

-Mélanie, tu as arrêté tes études ?

Je m’arrêtai brutalement sur place, restant de dos aux garçons de l’équipe. Manifestement, ils attendaient ma réponse, je sentais que leurs regards étaient sur moi, en train de m’analyser millimètre par millimètre et guettant mes réactions. Sans pour autant bouger je leur répondis :

-Non. J’ai fini mes études de lycée c’est tout.

Je les laissai en plan et ils se regardèrent entre eux, comprenant quelque chose.

-Elle … A donc son bac logiquement ! Réalisa Taub

-Elle est jeune ! A peine 16 ans ! s’exclama Foreman.

-… Nous avons une petite précoce avec nous…Je ne suis pas étonné vu que son père c’est House ! Fit le blondinet.

-Ca ne veut rien dire ! Ce n’est pas parce que le père est intelligent que sa propre fille va forcément l’être ! Ou le contraire qui sait … rétorqua une énième fois Foreman.

-Vous pariez sur quelles études ? Proposa Chase, un sourire mesquin plaqué sur son visage.

- … 50 dollars sur ES ! lança Taub.

- … je ne vois pas trop mais je propose volontiers un bac pro … C’est le plus facile il paraît. Répondit le noir. Mise proposée, 100 dollars !

-Et moi je propose un bac Scientifique pour 75 dollars!
Acheva Chase.

Pendant ce temps là en consultations :

Nous n’étions qu’au milieu de l’après-midi, habituellement je faisais les prises de sang le matin mais aujourd’hui était une journée spéciale car la période de froid venait rapidement sur la pointe des pieds, surprenant tous les habitants aux alentours de Princeton, nous étions déjà au début du mois de Novembre… Donc je me retrouvais aux consultations à m’occuper des patients bien enrhumés ou pire, qui commençaient déjà à être grippés.

Dans cette salle numéro 2, un homme m’attendait, assis sur la table, sa veste pliée derrière lui. Il fut bien surpris de voir les béquilles qui m’accompagnaient mais il n’accorda pas d’importance quant à mon âge …

-Bonjour Mr Lepreux fis-je en jetant un rapide coup d’œil au dossier afin de m’assurer de ne pas sortir le mot « LUPUS » tellement ca y ressemblait !

-Enchantée.

-Je vais vous faire votre prise de sang, remontez votre manche s’il vous plaît.


Il s’exécuta, toujours le regard sur moi, qui devenait bien oppressant à chaque seconde qui s’écoulait…

Alors que j’enfonçai l’aiguille dans la chair de son bras droit, il se manifesta enfin, en me parlant…

-Le Dr House ne fait pas ses consultations ?

Haussant un sourcil, toujours concentrée sur ce que je faisais, je ne bronchai pas et resta professionnelle.

-Non. Pourquoi ? Vous voulez subir ses sarcasmes ou bien être humilié ? Fis-je avec ironie.

*Premier dérapage ! Voilà que House commençait à déteindre sur moi ! Faudrait que je fasse un peu plus attention à l’avenir…*

Il émit un rire, ce qui me troubla puisque je ne m’attendais pas à cette réponse… Posant le tube sur la table à roulette proche
de moi, j’osai le regarder en face.

-Vous le connaissez personnellement ?

-Non, c’est juste que je me souviens parfaitement de lui depuis qu’il m’a ausculté.

-Vous n’êtes pas prêt de le revoir en tout cas.

-Il a horreur des consultations
répondit-t-il comme si c’était une évidence.

Plus j’observais ce patient, plus je me disais que je le connaissais… que je l’avais déjà vu quelque part mais je n’arrivais pas à le situer… Ce regard perçant … ce long nez allongé … ses expressions… Par contre son nom ne me disait absolument rien.

-Vous êtes sa fille ?

- Vous êtes marié ?

-Non.

-Ma vie privée et la sienne ne vous regardent pas.

-Vous vous trahissez.


Il m’avait littéralement coupé la parole, je ne savais plus quoi dire. Il pencha sa tête légèrement, inspira un bon coup et m’expliqua.

-le fait de répondre à ma question par une question montre que vous protégez le concerné. Donc j’en conclue que vous le connaissez et de plus vous avez ses yeux bleus.

-Bonne analyse mais vous avez faux sur toute la ligne fis-je avec une voix aigue qui ne semble pas tiquer le patient.

Sur ce je sortis de la salle, sous le coup de la surprise, sourcils froncés…

…………….
________________________________________________________________________________________________________________
Alors qu'est ce que vous en avez pensé ? A vos claviers ^^
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar Nana » Sam 30 Juin 2012 09:19

J'adore te poster des commentaires et encore là c'est que le premier ;)
Je trouve que mes vacances commencent bien...Ben oui tu as posté la suite, c'est mon cadeau pour l'après brevet ! :mdr: Et puis vu que tu es en vacances aussi tu vas pouvoir poster la suite :siffle: Ou pas... ^.^'

En tout cas..... J'adore ! Toujours aussi douée ! ^^ Le moment que j'ai le plus aimé dans ce chapitre c'est la scène entre House et Mélanie même si ce n'est pas très gai on va dire mais c'est ce passage de la suite que j'ai aimée. Par contre... la fin... je me pose des questions ! (encore...) Tu laisses trop de suspens dans les fins, c'est pas bien ! x) Non je rigole bien sûr, j'adore tes fins qui me font beaucoup réfléchir :he: Bref je n'aime pas le patient de la fin, il m'a pas rassuré, je le sens pas lui! ^.^'' MAIS sinon c'est encore un très bon chapitre !
Bon courage ! J'attends la suite avec impatience ! ^^
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar CoolMhouse » Ven 13 Juil 2012 13:26

une suite !!! :P

Nana : Saches que si je ne laisse aucun suspense mes lecteurs vont vite se lasser de cette histoire ! Tu as bien raison de ne pas aimer le patient à la fin en tout cas mais bon je ne sais pas si on va le revoir lui ... j'espère que la suite te plaira :)

________________________________________________________________________________________________________
Chapter 13 :

House s’était progressivement remit de la chute inattendue et j’avais déjà oublié ce patient mystérieux des consultations… Le cas avançait également, plusieurs théories s’étaient écoulées et avaient tous été éliminées à travers les résultats des tests et des examens pratiqués, des échanges argumentatifs de l’équipe…

En plus des dessous féminins que le patient portait, on avait également découvert qu’il ne buvait que du juice fast et prenait des pilules diurétiques puis qu’il utilisait régulièrement de la laque et du dissolvant… Ce patient était en quelque sorte un transsexuel, ce qui n’avait fait que réjouir House qui n’en avait encore jamais rencontré jusqu'à aujourd’hui. Au fil du temps, ils avaient découvert deux symptômes supplémentaires, les conduisant à penser à une myasthénie, ce qui expliquerait l’ensemble des symptômes. L’équipe était actuellement en train de lui faire passer des tests, pour confirmer ou non notre hypothèse.

Je n’avais cependant pas encore oublié ce patient sourd… j’avais encore l’image de sa détermination en tête, sa force volonté qui m’avait profondément marquée… j’essayais de me débarrasser de cette image qui me hantait mes esprits depuis ce jour fatal, ce n’était pas facile… Wilson le savait très bien puisqu’il me demandait tous les jours si j’allais bien, c’est là que je voyais son côté protecteur et sentimental… Chose que j’appréciais énormément.

Trois jours exactement s’étaient déroulés depuis notre dernier échange honnête, je repensais toujours à ces paroles que j’avais sorti, je ne pensais pas que j’allais un jour, réussir à dire à voix haute ce que j’en pensais… Mais quand je l’avais fais, j’avais ressenti une profonde fierté tout au fond de moi, j’avais eu le sentiment de me libérer et de me sentir adulte.

L’état de mon genou s’améliorait, ce qui me satisfaisait. Actuellement, je marche dans les couloirs de l’hôpital avec House à mes côtes. Nous n’étions que tous les deux, ce qui était tout à fait normal à une heure tardive, il était 20h30, les visiteurs avaient déserté ce lieu public, laissant place au silence caractéristique des hôpitaux durant la nuit.

Nous nous dirigeâmes vers la cafétéria pour prendre un dîner, vu que nous n’avions pas encore mangé et Cuddy était débordée avec toutes les réunions… On avait à faire aussi.

House prit, comme à son habitude, Frites-steak alors que je pris steak et haricots-verts accompagné d’une pomme pour le dessert. Il paya, pour une fois…

- Thirteen a eu son lot de consolation pour l’autre jour ? me demanda House, tout en s’attablant comme moi, qui peignait un peu à tenir le plateau d’une main et les béquilles dans l’autre.

-Elle l’aura demain, ne t’en fais pas, je tiens mes promesses !

-Ah oui ? Puis-je savoir ce que tu comptes lui offrir ?

- … hum hum


Je posai mes coudes sur la table, posant ma tête aux creux des mains et le regarda d’un regard enfantin, ce qui ne surprit pas
House, au contraire, il m’afficha un petit sourire.

-Je compte lui faire un lap dance, ce serait sympa non ?

-Devant l’équipe ?
Fit House en entrant dans mon jeu.

-Oh ! Je ne partage pas ! Je lui fis un clin d’œil.

-Je me doutais bien, donc je suppose que ton cadeau c’est de lui donner une adresse d’un bar de strip-tease pour lesbiennes non ?

-Félicitations tu as trouvé comme un grand ! Un bar très peu connu, il vient juste d’ouvrir, j’ai lu des commentaires sur internet,
il paraît que c’est …époustouflant.

-Et le lendemain, on la verra sur un petit nuage je crois bien.

-Et les yeux pétillants de plaisir !

-Oui on n’y est pas encore je te signale tout de même !

-au fait … t’es au courant que l’équipe à lancé un pari sur tes études ?
Demanda House sérieux.

-Qui ça ? Fis-je

-Taub, Foreman et Chase. Chase a raison puisqu’il a proposé S mais … les deux autres nigauds se sont gourés.

-Ah on va bien s’amuser je le sens, tiens par exemple je pourrais leur faire croire que j’ai fais tout ça genre « Tiens j’ai fais ES,
euh non pas possible je n’aime pas l’économie et sociale… Bac L possible mais je ne suis pas littéraire mais je me vois bien médecin, donc j’ai fait un bac S ! »
Fis-je en gesticulant.

Il pouffa de rire alors qu’il était en train d’avaler une frite et se mit à tousser. Il but un coup de soda pour faire passer ce vilain
bâtonnet jaune qui s’obstinait à rester coincer dans sa gorge.

-Fais gaffe à ne pas t’étrangler quand même…

-T’en fais pas, au pire je suis dans un hôpital non
?

-Ah Bon ? On ne dirait pas, répondis-je en regardant les alentours, je ne vois absolument aucun médecin.

-Tu pourrais l’être sans le savoir. Ironisa-t-il.

-Merci du compliment Gregory. Fis-je avec sarcasme.

On se mit à rire, tellement impressionné par la facilité de nos échanges et de l’humour caché dont nous faisions preuve. Tel père, telle fille… le dicton était donc vrai.

- Manges tes frites avant qu’elles ne refroidissent.

-Et toi, broutes tes haricots.


Faussement offusquée, je lui assenai une tape sur l’épaule droite et il émit un petit cri de douleur et se frotta l’épaule gauche, chose que faisaient souvent les garçons au lycée lorsque les filles les tapaient pour rire.

-Wow rapide la douleur qui passe de droite à gauche !

-Mes neurotransmetteurs sont très en forme !
Assena-t-il.

Pendant ce temps, dans le bureau de Cuddy :

Exténuée par la réunion qui venait de s’achever il y a à peine cinq minutes, elle s’était laissée tombée dans son fauteuil de bureau en poussant un gros soupir… Encore une réunion dans trente minutes et elle en aurait fini avec sa journée qui lui semblait interminable… elle n’avait qu’une envie, retrouver le confort de son lit et dormir dans les bras de House…

Elle sourit, repensant à cette nuit où ils s’étaient observés de leurs propres yeux bleus dans la pénombre de la chambre, légèrement éclairée par le clair de lune qui transperçait à travers le rideau tiré, ils s’étaient câlinés et chatouillés longtemps avant de plonger dans le sommeil…

Elle entendit un bruit suspect, comme un surchauffement… Elle regarda son Macbook posé dans le coin de son bureau, rien ne lui parut bizarre, son écran marchait encore … Mais cela ne dura pas bien longtemps… Il commença à fumer légèrement, l’écran se brouilla pour donner un écran noir total, ce qui inquiéta la doyenne, qui émit un mouvement de recul à l’aide de son siège.

Un bruit sec retentit et son pauvre Macbook prit feu. Plus que choquée, elle s’enfuyait de son bureau pour déclencher l’alarme anti-incendie, qui résonna dans tout l’hôpital et dans l’interphone elle indiqua que l’incendie avait commencé dans son bureau.

Elle jeta un coup d’œil furtif vers son bureau, le feu s’était déjà bien propagé sur le reste de son bureau, brûlant tous les dossiers administratifs qui se trouvaient dessus…

Alors que je sortais avec House de la cafétéria, alarmés par ce son strident qui s’était répondu en quelques secondes, on vit Cuddy adossée au comptoir des consultations, elle semblait tétanisée par la peur, elle était bloquée, elle voulait reculer davantage mais n’y arrivait pas… On entendit une faible explosion, on comprit tous les deux que cela venait de son bureau.

-Oh non … Fit House désemparé

-Vite House ! Suis-moi ! Fis-je en le poussant légèrement.

A cause des béquilles, je ne pouvais pas aller très vite, contrairement à House qui avait plus d’endurance et submergé par l’adrénaline qui s’emparait de lui, il fonça comme il ne l’avait jamais fait depuis son opération, ignorant carrément sa jambe…

C’est alors que quelque chose me revint en tête … Cuddy … Elle avait toujours un sac avec elle en partant au boulot le matin…Et elle ne l’avait pas sur elle en ce moment même !

Très vite je réalisais que quelque chose allait se produire, la forte luminosité orange qui se colorait sur le visage pétrifiée de Cuddy m’indiqua déjà la propagation des flammes et en voyant House entrer à l’intérieur de la salle d’attente, alors que j’étais toujours dans le Hall de l’hôpital, la vitre de verre nous séparant, je criai :

-ELOIGNEZ VOUS !!!!

Tout se passa au ralentit, House qui faisait face à Cuddy, était cloué sur place et avait jeté un regard plein de questions vers moi, cherchant à comprendre ce que j’avais dis à cause du bruit du crépitement du feu et de la respiration saccadée de Cuddy et de la sienne l’avaient empêché d’entendre correctement… Mais il était sûr qu’il ne fallait pas rester là ! Le regard de Cuddy l’avait même incité à poser son bras au niveau de reins de celle-ci pour l’éloigner.

Une explosion retentit soudainement, surprenant le couple qui tentait de s’éloigner vers les salles de consultations, House lâcha sa canne, la laissant tomber dans un bruit sourd, enroula ses deux bras cette fois-ci, autour de la taille de sa compagne et l’entraîna vers le sol tandis que je basculai en arrière au sol, n’ayant que très peu d’équilibre sur mes béquilles, surprise par l’intensité de l’explosion alors qu’en même temps des cris fusèrent derrière moi.

Le verre des portes du bureau de Cuddy se brisa en milles morceaux, qui se propagèrent dans la salle d’attente et une nuée de poussière suivit, peignant tout l’intérieur de la pièce où se trouvaient Cuddy et House… rendant quasiment la vue presque impossible tellement le contour des meubles devenait presqu’illisible …

Les pompiers débarquèrent à ce moment là, avec leur lance d’incendie et se lancèrent vers l’origine du feu en entrèrent dans la pièce sans hésiter tandis que deux autres avaient remarqués House et Cuddy couchés sur le sol synthétique, recouvert de poussières et de débris de verres…

Ils ne semblaient pas bouger, comme figés dans le sol, comme si un arbre avait poussé non loin d’eux, on pouvait dire qu’il les avait emprisonnés dans ses propres racines… cette image me rendit impuissante alors que Wilson, qui était miraculeusement encore présent à cette heure tardive, tentait d’attirer mon attention… L’équipe de House venait d’arriver et était scotchée sur place, voyant les dégâts provoqués, eux qui avaient l’habitude de voir cet endroit propre et ordonné, c’était tout le contraire maintenant… Ils avaient également vu leurs patrons couchés au sol et avaient bien remarqué qu’ils ne bougeaient pas d’un poil…

Wilson me releva avec difficulté en mettant ses mains sous mes aisselles, me chuchota que tout irait bien que Cuddy et House allaient être envoyé aux urgences…

Mais rien à faire pour me rassurer…

………

…………………..
______________________________________________________________________________________________________________
Ne me tuez pas si vous voulez la suite ................
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar Nana » Ven 13 Juil 2012 14:22

OMG ! :shock: Le choc ! :oO: :oO:
Ah ben bravo parce que là je suis.. sans voix ! Je m'attendais pas du tout à ça, tout était tranquille on va dire au début, et vers la fin... Olala je m'en remets pas ! Comment tu as pu faire ça hein ?! Tu as été très très vilaine en faisant ça.... mais j'adore ahah !!! Non je ne suis pas sadique mais cette fin laisse plein de suspens et j'aime beaucoup ! .. Même si cela me rassure pas du tout, mais alors pas du tout !
Pendant un moment j'ai cru que j'étais en train de vivre réellement la scène de l'accident ! Bravo :cool: Tu progresses de plus en plus !
Et non je ne vais pas te tuer (quoique tu as été très méchante... :mdr: ) ... Non j'oserai pas parce que après il aurait plus cette merveilleuse fic' ! ;) Et puis même je veux lire le prochain chapitre le plus vite possible ! Attention... tu connais mon harcèlement xD
Encore bravo et bon courage ! :D
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar louise » Ven 13 Juil 2012 15:03

Trop trop trop contente de voir que tu as recommencer à écrire tes histoires :D
J'ai trop hâte de lire la suite, je me suis tout de suite replonger dans l'histoire :)
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar CoolMhouse » Dim 22 Juil 2012 14:03

La suite plus tôt que prévu avant que je ne subisse un harcélement ! :P

Nana : Merci pour ce commentaire, je m'en étais doutée que j'allais te laisser sans voix ! :bab: Méchante, moi ? c'est peut être pas fini qui sait ...

Louise : Ah je suis contente de te revoir ! :D Merci pour t'être replongée dans l'histoire ! ^^ La suite arrive dans la ligne suivante !

________________________________________________________________________________________________________________
Chapter 14 :

Les infirmiers venaient d’installer House et Cuddy sur deux brancards différents. House était conscient, couvert de poussières mais un peu sonné tandis que Cuddy était plongée dans l’inconscience. Ils partirent aux urgences où Wilson m’accompagna et examina les réflexes de son ami.

J’étais du côté de Cuddy, elle s’était enfin réveillée et le médecin de garde qui s’occupait d’elle en avait conclu qu’elle avait fait un malaise mais il se demandait d’où en venait l’origine.

-Je pense connaître la cause de ce malaise.

-Allez-y m’encouragea le docteur, alors que Cuddy nous regardait, ne comprenant pas totalement la totalité des mots.

-Elle a eu une journée très remplie et elle n’était pas encore terminée vous savez, il lui restait encore une réunion si l’explosion n’avait pas eu lieu.

Il nota tout ceci sur le dossier. Je regardais Cuddy qui semblait fatiguée d’un coup, ses traits tirés, ses yeux mi-clos renforçaient cette image. Je me risquai un coup d’œil derrière moi vers House, qui nous regardait, l’inquiétude se lisait parfaitement sur son visage noirci.

-Toi ça va ? Demandai-je à mon père.

-Je vais bien. Pas Cuddy apparemment.

A l’entente de son nom, celle-ci tourna légèrement la tête vers la droite pour observer son compagnon allongé sur le lit, elle vit également Wilson qui vérifiait les bras de House, suspectant tout sorte de blessure possible.

-Docteur Cuddy, il va falloir que vous allégez votre emploi du temps, vous faites du surmenage, ce qui a provoqué votre malaise au moment de l’explosion, la peur vous a tétanisée sur place et cela vous a fatigué d’avantage.

-je ne peux pas…
Commença Cuddy.

-Lisa murmura House.

Je me retournai inévitablement vers House, Cuddy et le médecin en firent de même, Wilson était ébahi par ce que venait de faire son propre ami. C’était un prénom prononcé par une voix douce, sensuelle, chaude et qui avait fait ressortir toute la peur et l’inquiétude dont House était en ce moment même assailli.

-fais … ce qu’il te demande de faire, s’il te plaît… supplia House.

Cuddy cligna des yeux, se demandant si elle avait bien entendu. Le regard bleu perçant de House ne pouvait pas la contredire et il avait parfaitement raison.

-Je crois que vous avez besoin de passer une bonne nuit … Se manifesta le médecin.

-Exactement… Répondis-je.

-Bon, je vous ramène tous les deux chez vous, et Mélanie va vous avoir à l’œil alors pas de bêtises ! Compléta Wilson.

-Ca c’est sûr qu’ils passeront une nuit calme. Assenai-je.

House eu un minuscule sourire, comprenant le sens caché de ma phrase, Cuddy grimaça, n’appréciant guère cette réplique. Alors que nous les emmenions à la voiture de Wilson, Lisa soutenue par House, malgré sa jambe meurtrie, deux flics vinrent nous accoster.

- Nous sommes Mr Baret et Mr Baudier, on a besoin de vous poser des questions. Demanda l’homme baraqué dans son uniforme bleu foncé, qui devait être le dénommé Baret.

-Pas aujourd’hui répondis-je, Nous avons tous besoin de dormir, sinon nous allons vite oublier les détails importants si vous voulez mener une enquête.

-Quand pourra-t-on les interroger ? Questionna son collègue.

-Demain, sans problème, ils seront ici à travailler comme tout le monde, vous demanderez à l’accueil, au pire vous demandez à une infirmière de me biper, au nom de Mélanie.

-D’accord. Ne nous posez pas de lapin ! Prévient le policier en pointant son stylo d’un air menaçant vers nous quatre.


A la Villa de la doyenne, Wilson m’avait recommandé une énième fois de le prévenir en cas de dérapage de situation. J’avais promis de veiller sur ces ceux-là, qui de plus semblaient bien sonnés, une nuit de repos ne leur ferais pas de mal… Après avoir salué l’oncologue, je me dirigeai vers leur chambre, faisant claquer mes béquilles sur le parquet.

Lisa était allongée dans le lit, House était à côté d’elle, inquiet pour si peu mais ce qui était normal… il caressait avec une extrême douceur les cheveux ébènes de la doyenne.

-Il serait peut être temps de dormir ..

-Oui
répondit House avant d’éteindre la lumière de la lampe de chevet.

Assis sur le bord de mon lit, je réfléchissais à ce que j’avais ressenti lors de l’explosion… c’était de la peur, pas uniquement pour House mais pour Cuddy aussi. C’était un sentiment étrange qui m’avait envahi lorsque je l’avais vu passer sur ce brancard, inconsciente… Une peur très profonde, ma pression artérielle avait du augmenter, j’avais senti le sang pulser dans mes veines…
c’était un sentiment … que j’avais déjà ressenti quand ma mère se faisait battre par mon père…

Je ne veux pas remplacer ma mère, jamais je ne pourrais faire ça, je n’étais pas prête. Je n’avais pas envie d’être guidé par une mère à nouveau, j’avais construis ma propre vie à l’aide de mes grands-parents qui m’avaient beaucoup aidé à surmonter cette perte soudaine et m’avaient éduqué différemment, me laissant une liberté totale pour énormément de choses, ils me faisaient confiance, ils savaient que je ne ferais pas de bêtises… Que j’étais quelqu’un de mature et d’intelligente…

Je secouai la tête, me disant qu’il faudrait que j’arrête de réfléchir trop et laisser exprimer mes sentiments parce que je ne pourrais pas les cacher indéfinitivement. Après avoir retirée mon attelle, je me glissai sous ma couette et écouta afin de déceler un bruit suspect dans la chambre voisine. Rien à signaler, j’éteignis donc ma lampe de chevet…

House savait que je ne doutais de rien. Ils ne s’étaient pas endormis. Il en avait profité pour passer un bras autour de Cuddy et elle profitait de sa chaleur corporelle.

-Le docteur à raison… murmura Cuddy.

-Hum… Fit House rêveur, passant sa main sur la joue lisse et pure de sa chérie.

-Je devrais faire attention, mieux organiser mes journées. Expliqua-t-elle, fixant un point invisible au plafond.

-Tu sais que tu peux avoir une aide. Remarqua House.

Elle dévia sa tête légèrement, regardant son boiteux préféré, attendant sa réponse.

-Mélanie t’as déjà proposé de l’aide si tu en avais besoin.

-Hum… elle n’a pas totalement les qualifications tu sais …

-Ne t’en fais pas. Elle est intelligente, elle comprend vite tu sais…Je pense que tu peux lui faire confiance sur ce point-là, tu peux lui demander.

-Hum hum
Fit-elle pas très convaincue.

-Tu lui as bien appris comment faire les prises de sang correctement. Y a –t-il eu des plaintes depuis qu’elle a commencé ?

-Non. Contrairement à toi.

-Ouche t’es méchante !
Fit House un brin vexé.

-M’enfin mon grand gamin, tu as eu au moins 400 plaintes en 15 ans de travail environ dans mon hôpital…

-Si peu que ça ?
Ironisa-t-il

Il ne vit pas le coup de Cuddy venir, en effet elle l’avait frappée au niveau de son épaule, lui signifiant que c’était déjà suffisant ce nombre ! Ils pouffèrent de rire et se laissèrent emporter par Morphée…

Le Lendemain matin :

House et Cuddy avaient déjà subi l’interrogatoire coriace des deux policiers qui étaient venus hier soir. Nous attendions tous dans le bureau de House, celui de Cuddy étant inutilisable actuellement.

-En moins d’un an j’aurais changé mon bureau deux fois. Remarqua-t-elle lascivement, assise sur le pouf, coude posé sur sa jambe droite, sa main tenant sa tête, caractéristique de sa peur face à la révélation possible des deux agents.

-Remarque, d’autres femmes changent parfois de bureau tous les mois Ironisa House.

-Tu as un exemple à nous citer ? Fis-je.

Ma présence était normale, j’avais même eu droit à des questions sur ce qui s’était passé, j’étais leur témoin le plus précieux de cet incident. Comme par hasard…

-Toi ? répondit House.

Je lui fis un regard courroucé, totalement en désaccord avec sa réponse.

-J’ai horreur du changement. Assenai-je.

-Ah… Ton père aussi, on dirait que tu es son clone parfait.

-C’est dans les gênes, chère directrice. Je n’ai pas été épargnée du tout !
Lui confirmais-je en regardant House comme un chien face à un chat peureux.

House voyant que je me foutais de lui, m’envoya sa balle de tennis rouge/grise, que j’attrapai sans problème.

-Maintenant je la garde. Comme ça tu iras faire tes consultations.

Cuddy jeta un œil sur son employé, assez suffisant pour voir qu’il se refrognait et il grommela quelque chose
d’incompréhensible.

La porte s’ouvrit, nous replongeant en moins d’une fraction de seconde dans la même atmosphère d’inquiétude face au verdict possible.

-D’après vos témoignages, nous pouvons en conclure que cet incident à été provoqué, il ne peut pas s’être passé naturellement. Commença Baret.

-Comment ? Demanda Cuddy, tandis qu’House et moi, on fronçait les sourcils, réalisant de moins en moins ce qui se passait.

- Après quelques recherches chez le fournisseur de votre Macbook, on nous a confirmé qu’il ne pouvait pas s’enflammer sans aucune raison, quelqu’un a donc trafiqué et programmé l’ordinateur pour cet incident. Mais l’explosion à une chance d’être involontaire de la part du responsable. Poursuivi Baudier.

- Et pourquoi ? Se manifesta House.

-D’après le témoignage de Mélanie, Dr Cuddy vous avez toujours une mini-bombe de déodorant dans votre sac ? Répondit Baret.

-Oui effectivement.

-Où était votre sac dans le bureau ?

-…A côté de mon bureau …

-Donc votre sac était proche des flammes, et lorsqu’elles se sont propagées, elles ont atteint votre sac en main d’où l’explosion, vous pouvez remercier votre employée, elle l’avait deviné.


Cuddy et House posèrent leurs yeux sur moi, reconnaissant envers ce que j’avais commis. N’ayant pas pour habitude de ces regards, je demandai à l’officier

-Mais qui à pu faire ça ?...

Cette fois-ci, un silence lourd se fit ressentir dans cette pièce, le collège du policier le regardait, se demandant s’il allait dire la
vérité… La petite famille Housienne attendait la réponse et commença à manifester son impatience.

-Nous ne le savons pas. Et il n’y a aucun indice qui pourrait nous permettre de l’identifier pour le moment.

-Et les caméras de sécurité ?
Demandai-je, incrédule.

-Elles ont été coupées pendant une journée, apparemment quelqu’un se serait amusé à désinstaller la vidéo surveillance de cet endroit. Répondit Baudier.

-Nous sommes dans un beau pétrin… Fit Cuddy d’une voix sombre.

-je ne peux que confirmer. Nous sommes désolés pour vous. Mais si nous pouvons nous donner un conseil, faites attention à vous, il se pourrait que le responsable de tout ceci soit dans les parages. Annonça Baret.

-Merci tout de même.

C’est tout ce que Cuddy avait pu dire en ce moment même…Que pouvait-elle dire d’autre ? Rien.

-Si vous avez un problème, n’hésitez pas à nous contacter.

-D’accord, répondit Cuddy d’une voix assurée.

A peine que les policiers furent partis, que la team de House entrait dans la pièce adjacente, ne se souciant guère des deux policiers qui venaient de sortir, j’allai les rejoindre. House et Cuddy observaient mes gestes et mon comportement à travers la baie vitrée. J’étais en train de donner l’adresse du bar lesbien à Thirteen, elle me remercia, ravie et surprise de cette récompense. Puis j’avais annoncé que Chase avait gagné son pari. Foreman soupira de mécontentement, Taub leva les yeux au ciel, se maudissant de s’être pris dans un pari une nouvelle fois et ils donnèrent l’argent à L’australien qui jubilait intérieurement.

Lassée par ce spectacle quotidien, Cuddy se leva et rejoignit House.

Il ne se leva pas mais recula le siège de son bureau et l’invita à s’asseoir sur sa jambe valide. Elle ne se fit pas prier à s’installa. House savait qu’elle avait besoin de ce réconfort, que son silence était très rare chez elle, que c’était une femme forte au bon caractère. Mais l’explosion avait brisée une barrière chez elle, la rendant un peu plus fragile que d’ordinaire… Personne n’avait jamais osé s’en prendre à elle jusqu'à aujourd’hui, ni même de cette manière meurtrière…

Elle avait posé sa tête lourde sur l’épaule de House, recherchant une certaine intimité, une aide invisible, alors qu’il passait une main compatissante dans son dos bien courbé, il lui souffla tout doucement :

- Ca va aller…

Cuddy souria légèrement face à ce sentiment de réconfort qu’House lui apportait sans s’en rendre compte.

Mais il avait tort …
….

______________________________________________________________________________________________________________
Qui a vraiment cru que j'allais infliger des blessures à House et Cuddy, suite à l'explosion ?
House peut paraître un peu différent mais sachez que suite à une explosion on est un peu sonné, donc on n'a pas forcément les idées en place ...
Un petit commenatire avant de partir ? :)
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar Nana » Dim 22 Juil 2012 15:05

La suite... LA SUIIITE ! :D
Je dis ça mais pendant 2 semaines je risque d'être en manque et tu sais pourquoi.. olala la torture :shock: Au secours ! Comment je vais faire ?!!!!!...
Ca me fait toujours autant plaisir quand tu postes la suite, j'attends que ça en fait! x) En tout cas j'ai aimé lire cette suite, chapitre tout simple... Enfin moi je dis, c'est plutôt le calme avant la tempête hein parce que tes fins, elles ne sont pas rassurantes du tout ! Et je sais que la suite va être... dramatique ! Méchante.... xD
Par contre quand le médecin et Mélanie cherchait la cause du malaise de Cuddy... pendant un moment j'ai cru qu'elle était juste enceinte ! :mdr: :mdr: (J'ai une logique tordue je sais... :mdr: fait trop chaud c'est pour ça que je dis n'importe quoi :mdr: ) Non mais la raison que tu as trouvé est beaucoup mieux hein ;)
Bref très bon chapitre (comme d'habituuude) et bon courage pour la suite ! :D
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar louise » Dim 22 Juil 2012 17:33

A chaque fin de chapitre tu nous donnes encore plus envie de savoir la suite :)
Je trépigne d'impatience, j'ai hâte de savoir la suite :)
Notre pauvre House n'a pas fini d'en voir de toute les couleurs avec toi ;)
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar CoolMhouse » Jeu 26 Juil 2012 13:19

hello, j'avais pas envie de vous faire souffrir un peu trop longtemps mais bon ... je crois que cela risque d'être pire aprés ! Mias ce n'est pas moi qui vais en juger ! ;)

Merci pour vos commentaires vous deux, ça me fait plaisir de voir que vous continuez à me lire ^^
j'espère vous faire plaisir (ou pas) avec ce nouveau chapitre :bab:

____________________________________________________________________________________________________________________

Chapter 15 :

Des jours se sont écoulés, comme de l’eau qui s’écoule d’un robinet ouvert.

House avait fini par résoudre son cas. Depuis l’explosion, il tentait de se changer les idées, il faisait comme s’il elle n’avait jamais eu lieu, il s’était réfugié dans son travail, chercher des énigmes et donner des ordres à ses larbins était son passe-temps favori. Il avait voulu mettre une distance entre les sentiments qu’il avait éprouvé ce fameux jour et s’était donc réfugié dans son travail, en y mettant toutes ses forces, toute son énergie, c’était sa deuxième drogue dans sa vie.

Cuddy s’était également réfugiée dans son travail, c’était son monde à elle, elle avait certes ralentit la cadence, proposant
même d’avoir de l’aide de la fille de House. Elle travaillait dans le bureau de son amant, il n’avait pas hésité à le lui redonner cette fois-ci, il n’avait même pas rechigné à cette idée. C’était réconfortant pour lui et pour elle de se savoir proches comme
ça.

Malgré tout cela, une ambiance un peu froide s’était installée, tout le monde craignait que quelque chose n’arrive, cela s’était renforcé au fur et à mesure du temps depuis l’annonce qu’avaient émis les deux policiers. Personne ne laissait place à ses émotions, travaillant avec une plus grande assurance, en restant professionnels.

La relation entre House et Cuddy s’était solidifiée d’avantage, ils se parlaient entre eux lorsque nous étions à la maison, ils ne cachaient plus leurs peurs et tentaient de se rassurer l’un et l’autre comme ils le pouvaient. Nous sentions comme une menace planer au dessus de nous, comme si le ciel allait nous tomber sur la tête d’un moment à l’autre, c’était ce que tout le monde redoutait.

J’avais même sentis un changement, je me sentais observée depuis un moment, comme si j’étais une proie sans défense, comme si j’étais une brebis sans défense face à un loup affamé, mais à tous les coups que je me retournais, je ne voyais personne en commun avec tous les lieux différents que j’avais fréquenté . J’en avais parlé avec Cuddy et House, ils s’étaient inquiétés aussi mais on avait fini par en conclure que la paranoïa pouvait nous jouer des coups tordus digne d’un malade enfermé dans un asile pour fou. Je l’admettais sans faille, trouvant cela logique.

En ce jour pluvieux et avec une température de quinze degrés Celsius, on sentait toujours l’hiver qui approchait, mais on n’y portait pas d’importance pour le moment. Un nouveau cas avait atterri au service Diagnostique. House faisait le différentiel actuellement.

Je me trouvais à ma place habituelle, ne faisant presque pas attention à ce que disaient les autres à propos du patient, tout ce que je comprenais c’est que mon père croyait fort à la neurosyphilis mais ses employés clamaient que certes, le test était revenu positif, mais que cela n’avait rien à voir avec les symptômes, ce qui rendait House encore plus furax face à cette bande d’incompétents…

J’étais dans les nuages pour dire, je regardais les gens qui animaient le couloir, qui passaient sans arrêt devant le bureau. Parfois je me demandais pourquoi il y avait des murs en verre dans cet hôpital…

-House ! Ce n’est pas la syphilis, je suis désolé mais je ne suis pas d’accord avec vous ! rétorqua Foreman, à deux doigts de vouloir étrangler celui qui était le plus proche de lui.

-Si c’est ça ! Vous êtes sûr d’avoir eu votre diplôme ?! répondit vulgairement House.

-Oh pourquoi ? Vous voulez le voir non ? Si c’est pour me l’arracher, non merci sans façon ! Fit Eric, tenant tête à son patron, ce qui créait une situation houleuse aux yeux des autres de l’équipe.

-Vous ne pouvez pas vous mettre d’accord ? Fit Cuddy depuis l’autre pièce, visiblement agacé de cet échange inutile, ce qui me fit redescendre sur terre.

-Mais maman !!! C’est lui le méchant !! Fit House d’une voix enfantine.

Le neurologue soupira et leva les yeux au ciel.

-Je ne vous laisserai pas tuer le patient !

-Oh ! Comme c’est touchant de vous soucier de moi !


Cette fois-ci, il s’agita sur sa chaise, si ses yeux étaient des revolvers il aurait déjà tué House depuis un bail.

-Bon … Pourquoi vous n’êtes pas d’accord ? Me manifestai-je.

-House pense à une neurosyphilis parce que le test de la syphilis est revenu positif mais cela ne correspond pas aux symptômes du patient. Fit Chase.

- C’est une maladie sexuellement transmissible, vous avez demandé au patient si il avait couché avec quelqu’un ? demanda-je en entrant dans le diagnostic.

- Il ne couche qu’avec sa femme et elle n’est pas atteinte. Dit Taub.

-C’est pour ça que vous excluez la maladie dont mon père semble être sûr que c’est ça ?

-Dans un sens aussi. Répondit Rémy.

House grogna, sentant que je me rangeais du côté opposé.

-D’accord Fis-je en ayant remarqué l’attitude puérile de mon père. Et si le test était revenu positif mais que le patient n’a pas vraiment la syphilis mais autre chose ? Essayais-je d’expliquer.

L’équipe se regarda, comprenant ce que j’avais voulu dire, quant à House, il souriait avec malice, voyant que je n’étais pas si folle que ça de m’opposer à lui, mais que je trouvais une idée pour me situer dans les deux camps.

-Maladie de Chagas. Enonça House.

-Il a voyagé l’an dernier ! Ça colle ! s’exclama Chase.

-je suis d’accord cette fois-ci House. Fit Foreman, victorieux puisque dans un sens il avait eu raison comme quoi son patient n’avait pas la maladie de Cupidon !

-Bon allez le traitez avant que je ne vous colle la tête dans les toilettes pour vous retirer ce rictus énervant. Clama House, pointant le noir de sa canne, d’un geste menaçant.

Alors qu’ils rangeaient le bureau jonché de dossiers et de dictionnaires, House essayait le tableau, sûr qu’ils avaient fini le cas.

Je reportai mon regard sur la foule du couloir et c’est là que je vis quelque chose de louche… Comment ne pas voir ça … Même si ce personnage se fondait parmi la foule, on pouvait facilement le repérer…

Un homme, dont le visage était caché par sa capuche qui lui faisait de l’ombre, son sweat vert pâle et son jean démodé, vieux et quelque peu troués au niveau des genoux, se tenait là, devant la baie vitrée et non devant la porte… Il était immobile et semblait regardait House.

J’eu un frisson rien qu’en le voyant, j’étais sûr qu’il avait un regard très glacial à en faire fuir ses adversaires. Je ne me sentais pas vraiment à l’aise, j’avais toujours eu le don de savoir s’il allait se passer quelque chose d’horrible, je le sentais à plein nez…

Ses mains qui étaient dans la poche kangourou de son sweat bougèrent légèrement et sans prévenir il sortit un revolver noir
brillant, tellement on aurait dit qu’il avait été astiqué avec beaucoup de soin et de précaution et visa House.

Je me levai brutalement, faisant basculer mon siège en au sol et mes béquilles en même temps, ne sentant aucune douleur à cet instant même, il appuya sur la détente alors que je me jetai sur mon père …

Des cris se soulevèrent, masculins et féminins, même le son d’un objet en bois se fit entendre. Taub et Rémy se plaquèrent à terre par pur réflexe alors que Foreman s’était rapproché de la bibliothèque prés du coin cuisine et Chase s’était collé la tête contre le verre de la table, se protégeant la tête avec ses mains tandis qu’en même temps la baie vitrée se brisa au dessus de lui et la balle passa dans la pièce en une fusée invisible…

Un jet de sang se dessina sur le tableau blanc, complétant la moitié des mots qui n’avaient pas encore été effacés…

____________________________________________________________________________________________________________________
Alors ? .... je vais prendre un billet d'avion vu ce que je vous ai fait là ....
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar Nana » Jeu 26 Juil 2012 14:52

*Nana reste zen... zen....*
Ma très chère CoolMhouse que j'adore, j'ai 3 choses à te dire...

En premier (c'est gentil hein, ne stresse pas xD).... donc je disais que en premier je voulais te dire : Merci tout simplement ! Pourquoi ? parce que tu n'as pas attendu longtemps pour poster la suite, et puis tu as également battu ton record ! Tu as mis 4 jours ! Tu te rends compte des efforts que tu as fait ? :mdr: Bref c'est bien, je suis fière de toi !

En deuxième......MAIS QU'EST CE QUI T'AS PRIS DE FAIRE CA ???!!! MAIS CA NE VA PAS DU TOUT LA !!! :shock: Grrrrrrr... Tu voulais faire peur, ou faire ta méchante hein ? et bien bravo s'est réussi Mademoiselle ! Je suis sous le choc...:cry: Olala ça va être pire dans les prochains chapitres, ça se sent ! :cry: Et je suis de moins en moins rassurée...

Et puis en troisième.. je voulais te dire : Bravo ! Et oui parce que à chaque chapitre tu t'améloires de plus en plus, et puis tu es très très très (bon j'arrête avec les 'très') douée pour écrire du drama ! Wow ! :shock: Encore bravo ! :cool:

Bon voilà la fin de mon commentaire (ou presque).... Franchement maintenant je demande vraiment comment je vais faire pour attendre 2 semaines pour lire la suite de ce chapitre ! Une vraie torture d'attendre ! :( Et tu me connais je suis impatiente !... Et ah oui va falloir penser à acheter des paquets de mouchoirs au cas où, je risque peut-être d'en avoir besoin, si la suite est pire... Méchante... Mais je vais pas te tuer, non je suis trop gentille pour ça, mais je risque de faire des massacres (prépare les calmants ! enfin la Vicodin ! :mdr: )

Alala mais pourquoi tu as fait ça ? Je vais être traumatisée ! :(
Bon bref....Bon courage pour la suite, et rendez vous pour la prochaine review dans 2 semaines ;)
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar louise » Jeu 26 Juil 2012 19:29

Juste WAHOU, c'est juste énorme. C'est vrai que d'un côté c triste pour l'un des personnages mais d'un autre j'ai trop trop hâte de savoir qui à été touché et dans quel but :)
Tu nous met à chaque fois l'eau à la bouche :)
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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar CoolMhouse » Dim 12 Août 2012 13:29

Hello !!!!
Tout d'abord je vous remerci Nana et Louise parce que vos commentaires me font vraiment plaisir ! :) Grâce à vous deux, je continuerais de poster ici ;)

_________________________________________________________________________________________________________________
Chapter 16 :

Un jet de sang se dessina sur le tableau blanc, complétant la moitié des mots qui n’avaient pas encore été effacés…

Chase, sentant que d’autres coups n’allaient pas venir, bougea sa tête afin de regarder s’il voyait House, sans pour autant la relever… c’est là qu’il vit l’horreur sur le tableau blanc.

-Mon dieu … souffla-t-il.

Foreman qui n’avait pas bougé de sa place, se permit de jeter un coup d’œil effaré à l’assassin qui venait de faire ça. Il avait déjà disparu du couloir.

Thirteen et Taub se relevèrent précautionnement, soulagés qu’ils n’aient rien reçu, hormis quelques morceaux de verres qui avaient atterri sur eux pendant que la balle avait continué son chemin dans la pièce. Ils virent Chase affolé, pétrifié et bouche entre-ouverte et ils suivirent son regard, Foreman en fit de même.

C’était certes une minuscule trace de sang sur le tableau blanc mais cela ne voulait pas dire qu’ House et Mélanie s’en étaient sortis indemnes, ils virent que la balle s’était logée dedans d’ailleurs, ce qui faisait que ce tableau avait reculé un peu …
Des bruits de talons se firent entendre, Cuddy se posta à la porte adjacente, ce qu’elle vit lui glaça le sang et elle porta une main à sa bouche, choquée.

Toutes les respirations étaient anarchiques, quelqu’un était-il mort ?

Chase se leva, et se pencha vers les deux blessés possibles, ce que firent Foreman, Taub et Hadley dans une parfaite harmonie, comme s’ils étaient en accord.

House était couché sur le ventre, son front collé au sol, sans vie tandis que Mélanie était au dessus de lui, visage enfoui dans le veston gris de son père… Ce qui était le plus inquiétant c’est qu’aucune des victimes ne semblaient respirer…

Cuddy se précipita sur eux, donnant un coup de pied habile dans la canne en bois qui se trouvait sur son passage, Thirteen en fit de même, tandis que Foreman se jeta littéralement sur le téléphone de la table et appela la sécurité afin de retrouver le tireur.

Cuddy poussa un cri d’effroi en voyant une tâche de sang se former sur l’habit de House, son employée le remarqua et tenta de bouger Mélanie.

Je râlai, sentant un liquide visqueux et chaud qui coulait abondamment sur ma joue gauche. J’ouvris les yeux et vis la lesbienne presser sa main dessus pour ralentir la petite hémorragie.

La doyenne s’était agenouillée au sol, cherchant à provoquer une moindre réaction chez House, qui ne tarda pas à se manifester… Son souffle rapide et irrégulier alarma la patronne, qui s’empressa de retourner son employé infirme sur le dos. Il grimaça et grogna tout en fermant ses yeux.

Une fois sur le dos et allongé, il s’autorisa à ouvrir les yeux, ayant toujours un peu de difficulté pour respirer convenablement, il tenta de grommeler quelque chose mais ce fut incompréhensible pour tout le monde. Hébété, il tourna la tête dans toutes les directions possibles et il commença à trembler légèrement sur place.

Cuddy vérifia qu’il n’avait pas été touché, observant son torse, ses jambes, ses bras, sa tête … aucune trace de blessure mais quelque chose n’allait pas du tout.

J’étais assise, adossée contre la bibliothèque du coin bureau, Thirteen tenant toujours la compresse que Taub lui avait passé quelques secondes auparavant. J’avais senti comme une brûlure au moment même où la balle était passé à cet endroit, ça m’avait surpris et j’avais réussi à étouffer mon cri de surprise ou encore de douleur inattendue et là ça faisait toujours le même effet, je me sentais comme défigurée.

Cuddy pris le stylo-lumière que lui tendit Chase et le passa sur les yeux de House, vérifiant ses réflexes. Tout était en ordre mais House tremblait toujours et n’arrivait pas à parler pour le moment, même qu’il ravalait souvent sa propre salive et gémissait de temps à autre. Il posa sa main sur sa jambe et c’est là que la lumière se fit chez Cuddy.

- Tu as mal à la jambe ? murmura Cuddy en se permettant de caresser les cheveux de House, qui semblait perdu.

Il aurait voulu hurler que oui, que c’était insupportable, qu’il sentait des milliers d’aiguilles qui se plantaient dans la chair de sa cuisse et que sa jambe était totalement prise de spasmes affreux, que l’engourdissement de sa jambe lui faisait trop mal… mais il était incapable de faire ceci pour le moment, il croisa donc le regard affolé de sa compagne et réussi à hocher la tête positivement.

Un oncologue essoufflé fit une apparition magistrale dans le bureau, prit d’une panique incontrôlable.

-On m’a dit qu’il y a eu un tir ici ! Articula-t-il.

Il s’approcha des deux victimes et fut soulagé de voir qu’aucune victime n’était morte, mais la vision de son ami dans cet état lui serra le cœur, jamais il ne l’avait vu comme ça, même en désintoxication il n’avait jamais dévoilé ce visage si vulnérable et cette façon pour lui de bouger ses bras bêtement, comme s’il cherchait à atteindre quelque chose sans jamais le faire, brisé en morceaux…

-Wilson aidez-moi s’il vous plaît ! Paniqua Cuddy en voyant House qui commençait à blanchir.

Elle avait déjà passé un bras de House autour de son cou, Wilson en fit de même de l’autre côté et ils soulevèrent House à l’unisson, celui-ci ne cacha même pas ses gémissements, ce qui étonna ses employés qui n’avait pas l’habitude d’avoir à faire face à leur patron souffrant le martyr. Ils l’emmenèrent le plus vite possible vers son bureau pour l’installer dans son fauteuil confortable. La respiration de House se faisait de plus en plus saccadée et il se tenait quasiment la poitrine, il s’était penché en avant, n’appréciant apparemment pas pour le moment d’être complètement assis.

Alors que Cuddy le caressait pour l’apaiser, il fut pris d’un haut-le cœur, qu’il réussit à contrôler avec beaucoup de peine, ce qui n’arrangea en rien ses tremblements qui se faisaient de plus en plus présents et plus forts…

Wilson se dépêcha d’aller chercher une bassine dans l’autre pièce, je le vis passer en courant. J’étais assise sur une chaise maintenant, Taub et Rémy s’occupaient de moi, me désinfectait la plaie et ils s’apprêtaient à mettre une nouvelle compresse propre pour la scotcher. Je n’avais pas besoin de points de suture, ce qui était positif parce que je n’allais pas vraiment l’apprécier sinon … Je refusais de ressembler à un pirate pour le restant de mes jours à venir.

Wilson trouva ce qu’il était venu chercher et retourna précipitamment rejoindre House lorsque Cuddy lui demanda de se dépêcher. Ce fut lorsque la bassine se retrouva dans les mains tremblantes de House et celle de Wilson à la fois qu’il recracha le contenu de son estomac dans un bruit indescriptible et indicible.

J’avais osé regarder à travers la vitre à ce moment précis et j’avais ressenti un pincement au cœur… je l’avais fais tomber volontairement mais je savais que j’avais écrasé sa jambe lorsque nous nous étions retrouvés couchés sur la moquette. Un sentiment de culpabilité me pris alors que je remarquai quelque chose qui me frappa en pleine réalité.

-je ne sens rien … Murmura-je.

Thirteen me lança un regard plein de questions, ne comprenant absolument pas.

-Mon genou, je ne sens rien, je n’ai aucune douleur …

Elle mit du temps à réaliser et se pencha dessus pour prendre ma jambe complète et la faire bouger, pliant et dépliant lentement le genou, je ne sentais strictement rien, elle avait disparu…

-Attends Fis-je.

Je posai mes deux mains sur la table de verre et pris appui sur mes bras et me releva précautionnement, me tenant à présent à l’aide de la chaise. Taub et Chase se placèrent derrière moi, ayant compris mon intention tandis que Rémy me faisait face et que Foreman assistait, incrédule à la scène.

Je posai doucement mon pied droit au sol, dés que ma jambe fut droite, je tentai d’avancer sans appui, sans aucune peine. La surprise se lisait parfaitement sur mon visage au fur et à mesure que j’avançai lentement, retrouvant mes réflexes…

-Je peux marcher sans problème !

-Apparemment il semble s’être débloqué pour de bon.
Jugea Chase.

-Oui, je n’ai plus la même sensation du tout, avant ça me faisait comme si quelque chose le bloquait mais là rien du tout…

-C’est génial !
S’exclama thirteen

-Mais par précaution, tu marcheras encore avec tes béquilles pendant deux jours et si tu n’as plus aucune douleur, tu pourras reprendre le cours de ta vie normalement intervient Foreman.

J’acquiesçai d’un mouvement de tête distinct et un agent de vidéo surveillance entra dans le bureau.

-Nous avons repéré le tireur mais impossible de voir son visage. La police à été contactée, elle va bientôt arriver.

-Merci
Fit Foreman alors que je me dirigeais vers le bureau de House, inquiète tout de même.

House s’était calmé, somnolant et toujours trempé de sueur, Cuddy et Wilson ne semblaient pas comprendre son état et il n’était même pas en mesure de dire ce qu’il le faisait peur. Ce n’était pas de la douleur seulement mais c’était de la peur, ce qui expliquait presque sa crise d’angoisse qui n’avait pas semblé en être une il y a quelques minutes…

Alors qu’il ferma ses paupières soudainement, toujours souffrant silencieusement, Wilson osa dire à voix basse, suffisamment pour que Cuddy et moi puisons l’entendre.

-Que nous cache-t-il ?...

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Re: [Fanfiction]- CoolMhouse- Peace and love … But not alway

Messagepar Nana » Dim 12 Août 2012 15:27

Je n'ai qu'une seule chose à dire : Ouffffffff ! :D
Je pensais bien qu'il n'aurait aucune victime !!! J'EN ETAIS SURE ! Je crois que je deviens voyante :mdr: Je suis soulagée d'un coup qu'il n'est pas de morts, mais bon pas du tout rassurée pour House ! :shock: Il va pas bien du tout ! :(
Par contre je sais que la suite va pas être joyeuse... loin de là ! Mais bon... j'aime toujours autant cette fic' ! Tu es dans mon top 3! 8-)
Depêches-toi de poster la suite !!! Déjà ça a été dur 2 semaines donc n'attends plus, passe à la vitesse supérieure xD
Bon courage pour la suite ! :D
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