[Fanfiction] CoolMhouse , Just a girl ?

[louise]

RHooo lalala j'ai trop hate de savoir ce qui ce passe quoi, vite vite la suite ^^

[Nana]

J'.A.D.O.R.E !!! :D :D :cool:
La suite !!! :he:

[CoolMhouse]

Vous voulez la suite ? :sarcastic:
Je vous la poste et surtout ... estimez-vous heureux de ne pas souffrir comme jamais ... Ce n'est que le début de la souffrance... :evil:

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Chapter 14 :

Max… Maxence…forcément … comment cela se faisait-il que je ne l’ai pas reconnu ?

-T’as changé Mélanie, mais toujours une fille manquée à ce que je vois !

-Espèce d’imbécile !

La colère commençait à faire surface.

-Je vois que l’explosion ne t’as pas fait subir des dommages neurologiques.

Il avait dit cela comme s’il était au courant que ça allait arriver ce jour là.

-Dis donc le mac ! Tu savais … que l’explosion allait avoir lieu ?

Il se délaissa du mur et s’approcha de house, arme en main, le regard hargneux.

-Oui disons que j’étais au courant…

Il était prés de house … vu son regard foudroyant, il allait faire quelque chose, je le connaissais bien même si j’avais tenté de l’oublier durant ces huit dernières années…

Il fut très rapide et planta son couteau dans la jambe droite de house…Mon père…

Je savais que si je faisais quelque chose, il allait lui faire du mal, encore plus …

House gémissait, il n’avait pas été bâillonné… Je le vis se crisper à force mais surtout de la honte se lisait sur son visage…

Je comprenais son sentiment, il détestait se mettre à nu devant les autres, là c’était vraiment … trop pour lui… Il serrait ses poings, tentait de se replier sur lui-même mais il ne pouvait pas avec la corde qui le tenait prisonnier sur cette chaise…Sa respiration se faisait de plus en plus saccadée.

Max retira la lame menaçante de l’arme, on pouvait voir que cela avait aggravé l’hémorragie de la jambe, ainsi du sang s’écoulait sur le parquet…

-Maxence, je t’en prie… ne le fais pas souffrir… il ne t’a rien fait !

Je dois protéger House, je le ferais, j’ai besoin d’un père.

L’homme cruel me regarda de travers.

-C’est lui qui à mit ta mère enceinte !

-Et alors ? Lui répondis-je avec méchanceté.

-Ta mère n’a pas respecté nos règles !

-Je crois qu’elle a bien fait de coucher avec lui, je pointe House du bout du doigt, Saches que tu as toujours été un salaud, je ne t’ai jamais aimé ! JAMAIS !

Il se déplaça très rapidement et me placarda au mur, me tenant par le col, couteau à quelques centimètres de mon visage…

-Tu ne me fais pas peur. Dis-je neutrement

Je le vit se serrer la mâchoire, signe indiquant qu’il détestait qu’on le défie de cette manière, surtout encore moins par
moi… celle qu’il a connu enfant…

-Il faut qu’on parle. Cracha –t-il

- Il faut qu’on parle, Dis-je en essayant de le provoquer.

Il me trancha rapidement le haut de mon crâne, tellement que je ne me rendis même pas compte que j’aurais dû avoir mal, cependant je sentais bien que quelque chose coulait du long de ma joue…

Il me lâcha subitement et je me laissai descendre le long du mur avant de me retrouver assise par terre.

Max se déplaça lentement et s’assit sur la table à manger, posant son couteau sur la table par la même occasion.

Je reporta mon regard sur House, il souffrait toujours autant, je me disais qu’il n’allait pas tarder à craquer, j’eu un pincement au cœur.

Je tâtai ma tête, je sentis une petite ouverture, mais heureusement la perte de sang n’était pas énorme.

Soudain je me rendis compte que Max s’était trahi …

-Comment sais-tu qu’House est mon père ?

Il afficha un sourire de diable.

-Pendant ces 8 dernières années, tu pensais être en sécurité ?

Je me rendis compte que cela avait un sens caché, ce n’était pas pour rien si j’étais intelligente.

-Tu … m’as suivie pendant tout ce temps ? M’outrai-je, en affichant des yeux bien ronds.

Son sourire se renforça davantage.

House nous regardait, posant ses yeux à la fois sur Maxence et sur moi, toujours adossée contre le mur, au sol.

-Oui et aujourd’hui je peux enfin vous faire souffrir tous les deux…

-Comment tu comptes t’y prendre ? T’as déjà blessé mon père je te signale.

-Oui mais ….

Une lueur de vengeance se dessinait lentement sur son visage…

Mon cœur se serra, qu’allait-il nous faire subir ? Il faut que je parle de tout et n’importe quoi pour l’empêcher de nous réduire en morceaux ou pire, de nous tuer avant la fin de cette soirée, qui risque d’être interminable…

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C'est court mais je prépare le terrain :evil:
Vous voulez toujours la suite ? :mdr:

[Doudouce]

Bonsoir CoolMhouse,

Vraiment sensationnelle cette histoire que tu as imaginée.
J'ai commencé à la lire et je ne peux plus m'arrêter tellement je trouve que c'est
bon ce que tu as inventé.

Je te félicite et comme les autres, j'attends la suite pour
très bientôt, je l'espère.

A+ :cool:

[Nana]

Ah !!! C'est horrible, je crois que je ne vais pas pouvoir attendre la suite ! :o
Elle est trop bien cette histoire ! :o :D :cool:
Je veux savoir la suite !!! :D Je sais ,je suis très très accro :he:

[louise]

Whaou la suite :)
Accro je le suis et je le resterai :)

[CoolMhouse]

Merci Doudouce, nana et Louise, vos commentaires sont très encourageants ! :D
par contre la suite, vous allez devoir vous accrocher ! :mdr:

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Chapter 15 :

Cela faisait au moins une bonne dizaine de minutes qu’il n’avait pas émit un seul mot depuis qu’il nous avait annoncé qu’il pouvait nous faire subir plus d’horreur…

Dix minutes qu’il fixait House d’un regard méchant, et moi je ne faisais rien… rien….Hormis d’essayer de calmer mes battements violents de mon petit cœur…et que je réfléchissais profondément.

Ma plaie était à présent sèche, sûrement pas joli-joli à voir, mais je m’en fous, ce n’est pas ça qui me préoccupe, mais notre vie…Moi et House…

Max se leva, couteau en main et se rapprocha de House, le fixant toujours.

House le vit s’approcher, il voulut effectuer un mouvement de recul, mais le fait qu’il soit ligoté le ramena bien vite à la réalité…

-Max…

Je savais que je prenais un gros risque, mais je sais qu’il faut tout tenter pour qu’il ne s’attaque pas à ce pauvre diagnosticien sans défense.

Cela sembla à avoir un résultat puisqu’il s’arrêta en chemin, me regardant à présent. Il se demandait qui j’étais pour avoir osé parler et l’arrêter.

- Dis-moi…supplia-je en me relevant pré cautionnement.

Il arqua un sourcil, impatient de savoir ce que je lui voulais.

-Tu savais… que l’explosion allait avoir lieu ? Fis-je avec beaucoup de courage

Max laissa retomber ses bras le long de son corps et soupira bruyamment, et s’avança dangereusement vers moi.

Il était environ à 1 mètre de moi.

-Oh que oui j’étais au courant !

Je respirai un bon coup avant de lancer

-Et comment… tu le… savais ? Dis-je en ravalant ma salive.

-Parce que c’était un marché.

Je restai sous le coup de la surprise durant une bonne minute… un marché… non… c’est impossible…

-Je… tu... As…Fais un marché avec Maman ? Bégayai-je timidement.

-Oui Lâcha-t-il sèchement.

-Et quel était-il ce marché ? J’avais peur de savoir la vérité… Mais j’allais devoir l’affronter parce que si sait, peut être que je ne pourrais plus jamais revoir Maxence et ou que je serais peut être morte…

-je lui ai dit que soit elle se taisait et j’arrêtais de vous torturer, donc tu n’aurais rien su de ton père biologique ou…Il se rapprocha de moi, nos têtes se touchaient presque, il voulait me dominer, savoir si j’étais capable d’entendre ce qu’il allait dire… J’entendis House gigoter sur sa chaise et déglutir…

-Ne lui faites pas de mal supplia –t-il.

House venait de… montrer qu’il tenait à que je n’ai rien… Max se retourna vers lui.

-TA GEULE L’INFIRME ! Cria-t-il sur House

-HEY ! Criai-je à mon tour mais cette fois-ci sur Max !

Il se replaça comme on était il y a à peine deux secondes, je sentais son souffle chaud dans mon visage, je le regardais dans
ses yeux marrons.

-Soit ta mère le disait et se suicidait et je te kidnappais ! ET SI ELLE REFUSAIT L’UN OU L’AUTRE, VOUS ETIEZ MORTE TOUTES LES DEUX !

Ainsi tout s’éclairait … le jour ou il était sorti de la maison, le visage triste de ma mère… et pourquoi il m’avait suivi pendant ces huit dernières années…Il avait apparemment préféré de me suivre au lieu de me kidnapper…Pour se venger de celui qui était responsable de cette situation … Mais qui ne l’est pas si on connaît la vraie version de l’histoire…

La haine, la violence, la colère commençaient à prendre le dessus, je sentais une force m’envahir intérieurement…

-Maman est morte à cause de toi ! Cracha-je avec énormément de haine.

Je lui fis une droite mais ayant anticipé mon geste, je resta stupéfaite. Il me prit le bras et me jeta par terre, ou j’atterris violement.

House assista à la scène, il avait peur maintenant.

-Non… intima-t-il.

Il s’assit sur mon dos, m’empêchant toute issue et plantant son couteau derrière mon genou droit…

-AAArrrrrghhhhhhhh !

Ca faisait mal, très mal, il le savait que c’était sensible a cet endroit, il m’a sûrement vue en béquille quand j’étais
ressortie de l’hôpital à l’époque.

Je sentis que je commençais à m’évanouir lorsqu’il se releva.

Cependant je le vis se rapprocher de House, l’arme pointé contre lui, House paniquait, la peur commençait à le paralyser, je le savais puisque moi-même j’étais passé par ce passage 8 ans auparavant, avec le même homme…

Il enfonça furtivement le couteau dans l’épaule gauche de House…Celui-ci sous le coup de la surprise, hurla de douleur.

Trop, c’était trop…

La colère revenait, j’oubliais que j’étais blessée et une force surhumaine m’envahit, je me relevai sans bruit.

Alors que Max, contemplait son travail, le couteau étant resté dans l’épaule et le sang qui en sortait, lui firent éprouver une fierté inférieure et il poussa un rire froid.

Mais cela ne dura pas longtemps car je le plaquai au sol, comme au rugby.

Je le retournai sur le dos et commença à lui donner des coups dans le visage, lui infligeant toutes blessures possibles, il s’évanouit au bout du trentième coup…

Je me retirai de lui, poussant un gémissement de souffrance, je saignais abondamment de la jambe, le pire c’est que c’était de derrière.

Je me rapprocha de House en rampant au sol, lorsque je fus devant lui je me leva et je le regarda.

Ses yeux bleus me fixaient, me suppliant apparemment…

Je leva ma main et lui retira pré cautionnement ce couteau dangereux de son épaule.

Je le contourna et je lui coupa le nœud qui tenait cette corde, et je la lui retira.

House se laissa tomber au sol, incapable de tenir assit, il avait trop mal. Il tenait fermement sa jambe bléssée.

Je poussa légèrement la chaise et me rapprocha de house…

Je pliai mes genoux, malgré la douleur qui me rongeait les nerfs à présent et je posa une main réconfortante sur son épaule.

-House, tu as…

Je ne pus terminer ma phrase, je venais de me faire pousser une fois de plus et ma tête heurta violement le sol, dans un bruit inquiétant, ce qui m’assomma un peu.

House vit Max qui était debout… il avait simulé son malaise ! Celui-ci s’avança vers moi.

Je me retournai sur le dos, lorsque je le vis prêt à me faire quelque chose mais … il tomba aussitôt à mes côtés.

Je me redressai vite et je vis que House avait tendu sa jambe pour le faire trébucher.

Profitant de cette occasion en or, je me levai subitement et lui toujours à terre, se demandant ce qu’il venait de se passer pour qu’il se retrouve comme ça, j’en profitai pour lui assener un coup dans ses bijoux de familles, non sans émettre un râle de douleur.

Max se replia en deux, tenant sa partie à présent fragilisée.

Je vis l’arme qui gisait négligemment au sol, j’avais envie de le tuer, là sur le champ… mais je sais que j’aurais droit à la prison pour avoir commis un meurtre…

Je le pris tout de même, mais au lieu de le planter là ou il faut, je l’enfonça dans le bas de son dos… là ou il y a le rein droit !

J’eu ce que je voulais, le faire crier de douleur comme pas possible, j’avais réussi…a lui faire comprendre ce qu’était la souffrance humaine …

Je pris rapidement la corde que j’avais coupée auparavant et je le ligota sur place, en serrant bien les liens. Cette fois-ci il s’évanouit vraiment.

Je me laissai retomber sur le sol, épuisée de m’être bagarré avec lui.

-Mélanie…tu es … forte... tu l’as dominé en moins de deux…

-Tu m’as aidé aussi Greg…

Une bannière venait de tomber, j’avais réussi à l’appeler Greg… Je me traîna vers mon lit, attrapa deux oreillers et la serviette que j’avais laissé ce matin en partant…

Je repartis vers House.

-Greg… allonge toi s’il te plaît et laisse toi faire…

Depuis qu’il était tombé de la chaise, il était resté en position fœtale et n’avait pas bougé depuis tout ce temps.

Inquiet, il me regarda…

-S’il te plaît… fais moi confiance, une fois dans ta vie tu dois faire confiance aux autres…Certains peuvent être cons mais d’autres veulent t’aider ….

Il se laissa faire et s’allongea sur le dos, je lui plaçai rapidement un oreiller sous sa tête et le second je le mis sous sa jambe.

Je repris la serviette et je l’entourai autour de sa jambe afin de ralentir l’hémorragie toujours présente.

-Merci… tu es vraiment intelligente, tu connais les gestes de secours à ce que je vois…

-C’est pas pour m’amuser si j’ai fais partie de la croix rouge. Souriais-je.

Mais je me sentis d’un coup étrangement bizarre… ma vue commençait à se troubler…Une douleur violente se fit ressentir au niveau de ma tête…

-Greg …’te plaît les... Secours… ton portable…24 rue des Molières … dehors Princeton… je lui disais mon adresse, il ne devait pas la connaître…

Je le vis se demander ce qui se passait, je devais l’inquiéter et je ne …

Je tomba malheureusement dans les limbes de l’inconscience, sur le torse de House…

House resta ahuri… Il chercha son téléphone et le trouva dans la poche droite de son pantalon et tout en composant le
numéro 911, il tâta mon pouls.

Il soupira de soulagement, mon pouls était présent même s’il était devenu un peu faible.

-Envoyez une ambulance au 24 Rue des Molières ! A la sortie de Princeton ! ET VITE !
….


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Alors ? ca vous laisse perplexe ? Cela est-il a la hauteur de vos éspérances ? :mdr:

[Nana]

Ah !!! :shock: :shock:
Mais c'est trop génial !!! j'adore !!! je ne peux plus m'en passer de cette histoire :shock: :D
La suite ! La suite ! :D :cool:

[Doudouce]

Vraiment super.Où vas-tu chercher une histoire comme cela ?
Tu devrais écrire des trillers, car tu es très bonne. :sarcastic:

[Nana]

Tu devrais écrire des trillers, car tu es très bonne. :sarcastic:

Je suis complètement d'accord ^^ ;)

[CoolMhouse]

Vraiment super.Où vas-tu chercher une histoire comme cela ?
Tu devrais écrire des trillers, car tu es très bonne. :sarcastic:

Des trillers ? c'est une bonne idée mais je en compte pas faire une carriére d'écrivaine :P
Ceci dit j'ai eu beaucoup d'histoires avec de la bagarre et de la violence, ce qui fait que je suis habituée ;)

[louise]

J'en ai des frissons :)

[CoolMhouse]

Je vous préviens Doudouce, Nana et louise, Mélanie n'est qu'au second plan dans ce chapitre, ceci dit ce sont House et Cuddy au premier plan... donc voyons un peu leurs réactions ...
Vos commentaires m'encouragent alors je continue sur ma lancée :)

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Chapter 16 :

Dans les dix minutes qui suivirent l’appel, les secours arrivèrent avec les flics, House les vit se rapprocher de lui et me soulever afin de me poser sur un brancard.

Les policiers se précipitèrent sur Max afin de l’emmener au poste, il se ferait soigner là-bas.

Sa jambe lui envoya une décharge, ce qui le fit soupirer…Il vit un autre brancard arriver, sans doute pour lui… ses soupçons furent rapidement confirmés lorsque les ambulanciers s’apprêtèrent à le soulever.

-Non ! Je ne veux pas être allongé ! Je veux rester près de ma fille ! fit-il violement.

-Monsieur, vous êtes blessé, on doit …

-JE M’EN FICHE !

Il tenta de se redresser, mais sa jambe lui rappela son handicap.

-Bon je veux bien qu’on m’aide mais … ne me séparez pas d’elle !

Un ambulancier vint l’aider et lui servit de béquille. Il l’aida à boiter jusqu’au véhicule de secours et le fit monter. House s’assit sur un des sièges réservé pour la famille de n’importe quel patient.

Les portes claquèrent, le gyrophare se déclencha et le véhicule démarra en trombe.

House était impuissant, me voir dans ce brancard, inconsciente avec un pouls faible, le genou en sang, une plaie au niveau du crâne qui allait laisser une trace… Il ne voulait pas me perdre… que devait- il faire ?

Il prit son téléphone et composa un numéro bien connu et appela.

-Bonsoir House, que me vaut cet appel ?

-Wilson…Fit-il d’une voix faible. Il n’avait pas envie de jouer, encore moins, faire de l’humour.

-House tout va bien ?demanda l’oncologue, inquiet en entendant la voix de son ami.

-Non pas vraiment …

Il respira un bon coup, il avait très mal maintenant, la position assise ne l’aidait pas avec l’état de sa jambe, par pur réflexe, il posa sa main gauche dessus, sur la serviette imbibée de sang à présent…Il se mordit les lèvres.

-Retrouve nous aux Urgences s’il te plaît …

- Quoi tu n’es pas seul ???!

Mais House raccrocha au nez de son ami, il n’avait pas envie de parler pour le moment, il était traumatisé, cette soirée lui avait faire voir qui j’étais, que j’avais sûrement eu une enfance difficile… et les tortures qu’il avait subies… lui avaient fait
… rappeler son père …

Aux Urgences de Princeton-Plainsboro :

Wilson venait d’arriver en courant, jamais il n’avait couru aussi vite de sa vie, il était essoufflé.

Cuddy qui était dans les parages, le vit et s’inquiéta de sa présence. Elle alla le rejoindre en faisant bien claquer ses talons, mettant en valeur son statut de doyenne.

-Wilson ? Pourquoi vous êtes ici ?

Mais celui-ci n’eut pas le temps de répondre, qu’un groupe d’urgentistes arriva très rapidement avec un brancard, passant sous leurs propres yeux.

-OH MON DIEU ! S’exclamèrent Wilson et Cuddy à l’unisson.

Cuddy se précipita vers le brancard et me dévisagea, détaillant chaque blessure, elle me fit passer la petite lumière devant mes pupilles, qui réagissaient. Des infirmières vinrent me soigner.

Quant à Wilson, lui vit House arriver, appuyé sur un urgentiste.

-House … Sacrebleu ! S’écria-t-il en voyant la jambe droite de son jean qui était tâché de sang jusqu'à la cheville.

Cuddy se retourna et vit aussi la blessure de son compagnon… sa soirée était loin d’être terminée …

House se rapprocha du lit le plus proche et s’écroula lamentablement en étouffant ses cris de douleurs...

Ses amis vinrent à son secours, Wilson l’aida à s’allonger et Cuddy lui découpa son pantalon afin de mieux inspecter la blessure de son bien aimé.

House respirait très difficilement, la douleur se faisait de plus en plus forte, elle devenait insupportable…

Il agrippa fermement la manche de Cuddy dans le but de lui parler.

-Lisa… te plaît … mets nous … dans la même chambre … je … t’expliquerais pourquoi … Et … ne me fais … pas … comme Stacy … je t’en supplie…

Lisa était chamboulée, House était vulnérable… Elle ne l’avait jamais vu comme ça … Elle se demandait bien pourquoi il voulait être avec Mélanie dans la même chambre …

-Je ferais ce que tu veux Greg …Dit-elle en caressant sa barbe.

-Je … je … t’… t’aime … Lisa chérie …

Il tomba à son tour dans l’inconscience, sur le regard apeuré de Wilson et Cuddy.

- AMENEZ-LES AU BLOCS ! Cria Wilson.

Les deux brancards furent prit et disparurent des yeux des amis…

Au petit matin…

Cuddy était restée toute la nuit à s’inquiéter pour House… Il avait été opéré et tout s’était bien passé. Elle attendait le moindre mouvement de sa part, dire qu’elle n’avait pas fermé de l’œil cette nuit, elle avait été trop inquiète pour que Morphée l’emporte.

Elle se demandait pourquoi House était avec Mélanie et surtout pourquoi il était blessé !

Elle passa son regard de House à moi…

Elle était également inquiète pour sa nouvelle employée, ce n’est pas tout les jours que l’on voyait une fille de 16 ans travailler dans un hôpital et se retrouver aux urgences du jour au lendemain…

Et surtout parce qu’elle savait que mon état était pire que celui de House…

Elle entendit un bruit très discret, aussitôt elle posa ses yeux sur House.

Ses paupières étaient toujours fermées mais il commençait à bouger, elle se rapprocha de lui, s’asseyant sur le bord du lit et prenant sa main dans la sienne, elle le vit émerger du sommeil…

Elle fut soulagée de voir qu’il était content de sa présence.

-Lisa …

-Greg … Tu m’as manqué cette nuit …J’ai eu peur pour toi …

Elle plongea dans ses bras, retrouvant ce contact si précieux et chaleureux, elle adorait sentir son odeur de mâle et sa chaleur humaine …House, lui accepta son câlin… Bon dieu que c’était bon de la retrouver !

-Tout s’est bien passé Lisa ? Demanda-t-il inquiet

-Tout est nickel pour toi ! On a pu t’opérer sans problème … et bien sûr tu as une attelle pour ton épaule …

-Que je devrais garder 1 mois et demi Finit-il.

Lisa poussa un rire de soulagement, elle était tellement heureuse de le retrouver !

Elle se détacha de lui mais le fixa toujours, sourire sur les lèvres…Mais elle le vit poser sa main sur sa cuisse fraîchement opérée…

-Tu as mal ?

-Oui … avoua-t-il sans aucune gêne.

Elle prit le flacon D’Ibuprofène, l’ouvrit et lui tendit deux comprimés avec un verre d’eau.

Celui-ci les prit sans rechigner et avala ses antidouleurs.

-Tu sais que tu peux prendre une semaine de congé, afin de réhabituer ta jambe…dit-elle en reprenant le verre d’eau vide.

-Merci Lisa…

Il tourna légèrement la tête vers sa droite et il me vit, il se rappela aussitôt des évènements de hier soir et de mon évanouissement.

-Mélanie … il reporta son regard sur la doyenne, Elle va bien ?

Chose étonnante, House se préoccupait de la santé d’un employé, Lisa était vraiment étonnée de sa question, lui qui se fout
des autres généralement.

-Je … on l’a opéré aussi et on lui a fait passer une IRM… On a bien fait d’ailleurs …annonça-t-elle en ravalant sa salive et en se pinçant intérieurement les lèvres.

-… je t’écoute Lisa, dit moi la vérité s’il te plaît …la supplia-t-il.

-Elle est dans le coma … Fracture longitudinale du lobe temporal et hémorragie …et quant à son genou… il est fragilisé …

House prit un air triste et me regarda à nouveau, j’avais l’air sereine dans mon sommeil, comme si je n’avais rien … mais ce n’était pas le cas…

Il regarda le moniteur et pût lire que mon pouls était à 54 battements par minutes et que ma tension était à 5/7…Preuve que j’étais dans le coma…

Cuddy regarda House d’un air triste, elle ne l’avait jamais vu aussi atteint…Elle décida d’en savoir un peu plus.

-Gregory …

Il se retourna automatiquement vers l’origine de la voix.

-Tu peux m’expliquer ce qui se passe ? Et comment t’as fait pour te retrouver dans cet état ?

House se serra les fesses à cette question, mais il savait qu’il n’y avait pas d’échappatoire…

-…Je … Mélanie … c’est …

Cuddy l’encouragea du regard et la serra sa main, montrant qu’elle est prête à entendre la vérité.

-C’est ma fille… Avoua difficilement le diagnosticien…

Il avait toujours eu peur de sa réaction face à cette nouvelle, il refusait que cela ne mette en péril sa relation…

-Ta fille ? S’exclama-t-elle d’un ton enjoué.

Alors là, il ne s’attendait pas à cette réaction, il avait imaginé tout les scénarios possibles mais pas celui-ci.

-Oui.

-Comment est-ce possible ?

-Tu veux vraiment le savoir ?

-Oui Greg, je veux savoir.

Il inspira un bon coup avant de se lancer dans son récit :

-C’était il y a seize ans… Juste avant que je ne rencontre Stacy, Il grimaça à l’évocation du prénom de son ex-femme, Une soirée où j’étais pris d’un besoin impératif… Alors j’ai appelé une call-girl et elle m’a mentit en disant qu’elle avait un préservatif féminin … Ce qui fait qu’elle est tombée enceinte de moi …

Cuddy commença à comprendre la situation, vraiment étrange mais … elle s’en foutait, House avait une fille, c’était vraiment inespéré !

-… Lorsque Mélanie avait 8 ans… Elle a comprit que sa mère était une prostituée et que celui qui était considéré comme son père était son mac … elle a tout compris malgré son jeune âge … et elle l’a dit à sa mère …

-wouaaah….Fit Cuddy surprise.

-Mais son mac … c’était un obstacle et … il a menacé Mélanie et sa mère, il en voulait pas que la vérité soit découverte mais… Sa mère a réussi à lui dire, elle lui a laissé une lettre avec mon Nom, prénom … Et … elle s’est suicidé …Elle a fait exploser sa maison, sous les yeux de sa propre fille… ce qui explique une partie de son dossier médical que tu auras sans doute lu …

Cuddy était surprise… elle ne s’attendait pas à ce que cette histoire tourne de cette manière là … mais c’était fait et on ne pouvait rien y faire …

-Mais comment elle t’a retrouvée ?

-La prise d’otage … passée aux informations et elle l’a vue.

-Et son grand-père, Médecin connu m’a contacté afin qu’elle ait un poste… dans le but de te rapprocher …Finit-elle, réalisant alors la situation.

-Exactement… on peut dire qu’on aura rien vu venir.

-Je suis d’accord avec toi, elle a bien caché son jeu … mais au fond … je crois que c’est une fille bien …malgré son passé…

-Elle l’est affirma House.

Lisa lui lança un regard qui se vaut interrogateur.

-Tu le sais déjà, elle a réussi à m’envoyer en consultations…et…

-Oui ? Tenta-t-elle

-Elle s’est battu avec le mac … C’est lui qui m’a blessé… Hier après-midi, je voulais aller parler à Mélanie, dire que j’acceptais le fait que je sois son père mais … il a réussi à me kidnapper, il m’a endormi au Chloroforme et m’a emmené chez elle…. Il m’a blessé avant qu’elle n’entre.

-Comment … Elle a réussi à te sauver tu veux dire ?

-En quelque sorte …

-…

-Comme elle le connaissait, elle lui a parlé afin qu’il ne m’évite de me torturer et il s’en est prit à elle et … Elle s’est bien défendue on va dire … sa haine avait été contenue depuis des années mais c’est là qu’elle a apprit que la mort de sa mère ne venait que d’un marché stupide …Donc elle était vraiment déchaînée comme une tigresse et n’avait pas peur de souffrir…

-Je comprends mieux … Wouaaah ! Cette histoire est vraiment incroyable !

-J’avoue !

House reposa sa tête lourde sur l’oreiller et soupira, ça l’avait fatigué de raconter la vérité.

-Que tu ais une fille… ça me ravie House … C’est … magnifique …

-Ouaih, dommage que je ne l’ai pas vu enfant…

-Je pense que c’est un avantage aussi, tu n’auras pas à subir sa crise d’adolescence pouffa Cuddy en imaginant une scène de House et moi en train de nous chamailler.

-Très drôle… Fit-il avec une moue d’enfant.

Ils rirent ensemble, ils aiment se taquiner mutuellement l’un et l’autre.

-Maintenant … il faut attende que Mélanie se réveille…

-Oui Fit tristement Cuddy.

Un bipper résonna, cassant l’ambiance qui s’était imposée.

-Oups ! Désolé, une réunion, je dois y aller…

Elle se leva et l’embrassa passionnément, ça lui avait manqué…Elle se détacha de lui à regret et sorti de la chambre.

House était resté assit bêtement dans son lit, sourire sur les lèvres. Décidément, il aimait cette femme diabolique ! Il sentit un tiraillement dans son ventre.

Il se disait qu’il n’avait pourtant pas reçu de coup à cet endroit, mais il comprit immédiatement. Il poussa la couverture avec son seul bras valide, déplaça ses jambes avec douceur… Il fixa son bandage sur sa cuisse…

Il s’empara de sa canne, se leva et boita lourdement en grimaçant jusqu’aux toilettes attenantes de la chambre…

Il ne lui restait plus qu’a attendre que je me réveille… si je me réveillais … ce dont il espérait tant …

.............................
Grave suspense hein ? rassurez-moi vous n'allez pas crier "Oh non! Mais je veux la suite !!!" ? :mdr:
La suite ... disons que vous allez vous demandez ce qu'il se passe et vous allez sûrement fondre de bonheur :mdr:

[Nana]

Je veux la suite ! JE VEUX LA SUITE !!! :mdr: :mdr: :D c'est trop bien ! ;)

[Doudouce]

Mais enfin, ne nous laisse pas attendre trop longtemps car c'est
trop intéressant à lire et surtout à imaginer.
Continue, tu es capable de nous en donner plus, j'en suis certaine.
Bonne chance pour la suite! :cool:

[CoolMhouse]

*entre*
hello les lecteurs de "Juste a Girl" ! Vous voulez la suite ?
*balance la suite et repart sans rien dire pour que vous soyez surpris*
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Chapter 17 :

**Je me sentais vraiment légère, surtout cotonneuse… je n’éprouvais aucune douleur physique, encore moins psychologique…J’ouvris les yeux.

Ce que je vis me surprit. Je bougea ma tête afin de mieux percevoir la pièce.

J’étais dans une chambre d’adolescente. Je regardai la couleur des murs, qui étaient bleus, un meuble à tiroir se trouvait dans le coin à ma droite, dessus étaient posés des photos, je vis qu’il s’agissait de moi avant mes 7 ans … un Ballon de foot noir et blanc était également déposé derrière les cadres… Un bureau à ma gauche avec deux pots à crayons, un pour des stylos et l’autre pour des feutres et crayons de bois mais rien d’autre.

Une lumière blanche faisait que j’avais l’impression d’être coincée dans cette pièce pour l’éternité, et cette couleur symbolisait pour moi, le calme, la tranquillité, la douceur…

Je me rendis compte que cela signifiait quelque chose… C’était ma chambre avant l’explosion !

...Non je ne pouvais pas …

Je me redressai doucement et je vis quelqu’un qui était prés de la fenêtre en face de moi …Cette personne était assise sur une chaise et semblait structurer l’horizon, d’ailleurs que pouvait-elle bien voir ? Qui cela pouvait bien être ?

-Qui êtes vous ?...Fis-je faiblement

Cette personne se retourna, me dévoilant son visage, centimètres par centimètres…

Je failli ne pas y croire, mais comment ça pouvait être possible… Ces cheveux, ses yeux, sa beauté … pourquoi je ne l’avais pas reconnue auparavant ?!

-Maman … Dis-je encore sous la surprise.

Ma mère se leva, sa robe blanche flottait légèrement dans les airs alors qu’il n’y avait pas de vent, et vint s’asseoir à côtés de moi, et me prit dans ses bras…

Je me laissai faire, vraiment chamboulée par ce retournement de situation… Où sont House, Cuddy, Wilson et tous autres que je connais ?

-Mais … maman où est ce que je suis ? Je ne peux pas te voir, t’es morte…

Elle se retira de moi et me regarda de ses yeux verts… ces yeux m’avaient manqués… ils sont beaux, brillants …Aucun Homme ne pourrait résister…

-Je suis bien morte. Mais tu peux me voir. M’expliqua-t-elle.

Je trouvai cela vraiment irréel, mais une chose s’imposa dans mes pensées et m’inquiéta fortement.

-Je … suis morte ??? M’exclamai-je un peu trop rapidement.

-Non, non ma grande… tu n’es pas morte, au contraire…

-Mais qu’est ce que je fais là alors ? Dis-je, perdue.

Je baissai ma tête et la mit entre mes mains, essayant de remettre mes idées en place, c’était impossible, je devais halluciner !

Je l’entendis soupirer, par pur automatisme, je releva ma tête.

-Ceci n’est qu’une transition, bientôt tu retourneras parmi les vivants et ton père.

Elle m’étonna une fois de plus… Je fis de grands yeux de surprise.

-Comment sais-tu que j’ai retrouvé mon père biologique ?

-Ma chérie…Elle commença à me caresser mon visage, avec une douceur extrême, Même si je suis morte, je peux encore voir ce que tu fais, je t’observe depuis le paradis…

-Ne me dis pas …

-Si, malheureusement je t’ai vu souffrir … Mais je suis fière de toi Mélanie, tu es incroyable, tu as réussi à faire comprendre à
Maxence que tu étais capable de le faire souffrir, de lui la rendre pareille… tu me surprends, je ne te croyais pas capable de le
faire !

-Je … c’est … vraiment … je me suis étonnée moi-même aussi, je ne croyais pas que j’allais faire ça, mais si… ca révèle ma vraie nature…

-Oui ma grande… Félicitations, même avant l’âge tu es une adulte… tu es vraiment …je ne sais même pas comment te le dire tellement c’est époustouflant…

-Merci maman, Je me rapprochai et l’enlaça à mon tour …

Elle me caressa les cheveux, tandis que je profitais de son odeur, de sa chaleur… mais je n’entendais pas son cœur battre…

-Mélanie…

Je me remis dans ma position initiale, c’est-à-dire, assise devant elle.

-Je suis vraiment désolée, mais Max m’a forcé la main… je ne voulais pas que tu meures, tu avais le droit de découvrir ton père et la vie qui t’étais destinée…

Je me sentis triste. Je ne pensais pas que même pendant un moment si intense, qu’elle me dirait ça…

Mais… tu sais , je ne regrette rien ma belle… fit-elle tristement.

Les larmes commençaient à venir, j’en laissai couler quelques unes…Mais je restai de marbre, sans pouvoir réagir, je ne savais vraiment pas comment réagir pour tout dire.

-Maintenant … si tu veux retrouver ton père chéri… Sors de ta chambre.

Je me pinçai les lèvres intérieurement, j’acquiesça d’un mouvement de tête et fis un bisou léger sur la joue de ma mère. Je me leva et me dirigea vers la porte. Main sur la poignée, j’hésitai sur le moment.

Je me retournai une nouvelle fois vers ma mère. J’eu du mal à trouver une formulation.

-Merci Maman…fis-je encore troublée par l’émotion.

-Je t’en prie…

-J’aurais voulu que tu sois encore en vie … tu me manques … Je ravala ma salive, c’était dur de dire ça…

-C’est la vie … allez… retourne dans ton monde, tu ne fais pas partie des morts.

-Tu vas continuer à me regarder ? Fis-je avec peu d’espoir.

-Oui ne t’inquiètes pas… je suis toujours en train de te surveiller, même pendant ton sommeil…

Je reporta mon regard vers la porte, comme si je cherchait la réponse sur elle mais elle n’y était pas … je me décida… je
devais réussir à franchir cette porte, afin de retourner dans parmi les vivants…

Je l’ouvris et parti vers cette lumière blanche qui m’englouti en moins de quelques secondes… **

J’ouvris les yeux brutalement, cligna plusieurs afin de me réhabituer à la lumière de la piéce ou je devais me trouver.

Je vis que j’étais dans une chambre d’hôpital et à en juger par les murs et les couloirs, je me trouvai à Princeton Plainsboro. Et
qu’il faisait nuit puisqu’il n’y avait pas beaucoup d’activités et que la lumière de table de chevet était allumée…

Je sentis une douleur au genou, je tentai de bouger, mais je m’aperçus que ma tête ne devait pas être posée sur un oreiller… Un cœur battait derrière ma tête… et qu’un bras m’entourait, un bras droit pour être précis…

Curieuse, je relevai ma tête vers la gauche et vis House…

Il était endormi, j’avais ma tête calée sur son torse, il était allongé prés de moi, d’ailleurs c’était limite, même moi j’étais au
bord du lit.

Je remarquai qu’il était en blouse de patient, tout comme moi… et qu’il portait une attelle qui immobilisait son épaule…et qu’il avait une perfusion de morphine pour atténuer sa douleur.

Je souris, il était là… il avait accepté le destin de sa vie, compris qu’il avait une fille et qu’il devait être là …

-Greg …Fis-je joyeusement.

Il ronchonna mais j’insistai davantage et il finit par ouvrir ses yeux.

-Mélanie ? fit-il surpris.

-Oui c’est moi, qui ça peut bien être à ton avis ? Me moquai-je gentillment.

-Personne d’autre hormis toi.

Je lui offris mon plus beau sourire, ce qui eu pour effet de le faire sourire, il était heureux, ça se voyait.

-Tu es enfin sorti du coma …Cela faisait trois jours que tu ne te réveillais pas…

Mon sourire disparu tellement vite qu’il tenta de m’expliquer aussitôt.

-Quand Max t’as poussé, tu t’es cogné ta tête par tête… Tu as eu une fracture longitudinale du lobe temporale et une hémorragie est intervenue après, tu es donc tombé dans le coma alors que tu t’évanouissais sur moi …

-Je vais bien ? M’inquiétai-je.

-Tu t’es réveillé, donc oui tout va bien…

Je fus soulagée, ainsi cela m’expliquait pourquoi j’avais soudainement eu mal à la tête avant de tomber dans le coma…

-… Je suis heureux et soulagé que tu sois encore là …

Cela me toucha, il avait compris que devait être un père.

-Greg… moi aussi je suis heureuse de te voir … j’ai cru que j’étais morte un moment …

-Tu ne l’es pas …

-Heureusement ! Je suis trop jeune pour ça !

Je me calai mieux contre lui. Ne lui cachant même pas mon bonheur.

-Et ta jambe Greg ?

Je le sentis se contracter à cette question, cependant je ne fis rien, je savais qu’il avait du mal à en parler, mais il allait devoir
affronter la réalité avec moi.

- Je … on m’a opéré pour me recoudre et tout va bien … fit-il naturellement.

-Et ton épaule ?

-Pareil, je dois le laisser immobile pendant un mois et demi.

-Et moi Greg ?... Mon genou ?

Son expression se changea… il respira un bon coup avant de se lancer…

-Pendant ton coma… tu as passé une IRM après ton opération afin de mieux voir s’il n’y avait rien d’autre…

Je le regardais , j’étais attentive.

-… Ton genou est fragilisé, tu vas devoir te déplacer en béquilles …et faire de la rééducation … beaucoup de rééducation …

-Combien de temps ?

-C’est ça le problème, on ne sait pas …

-Même pas précisément ? Fis-je.

-Non …

Je me rendis compte que j’allais sûrement vivre plus longtemps que la dernière fois avec des béquilles…Je me souviens que cela n’avait pas été facile… Mais j’avais réussi avec de l’aide… mais là… qui peut m’aider ?... Personne…

-Je ne pourrais même plus assurer les prises de sangs…

-Cuddy trouvera un autre moyen de t’occuper, ne t’inquiètes pas. Et tu auras une semaine de congé pour te remettre des
évènements avant de reprendre le boulot.

-Mouais … je demande à voir…une semaine de congé … fis-je peu convaincue.

House vit ma mine dépitée et me caressa tendrement les cheveux… Jouant avec mes boucles.

-Mélanie ?

-Oui ? Demandai-je.

-J’ai tout raconté à Cuddy.

Une fois de plus, j’étais satisfaite, ainsi il a eu le courage de le dire à sa petite-amie, et j’étais fière de lui intérieurement. Mais une question me vint à l’esprit.

-Elle l’a bien prise ?

-Etonnamment bien ! S’exclama House comme un gamin de 8 ans.

Je rigolai de sa façon de parler.

-Tu sais quoi Greg ?

Etonné, il me fixa, se demandant de quoi je pouvais lui demander de deviner…

-Non. Affirma-t-il

-Toi t’es House et moi House bis puisque je dois me déplacer avec des béquilles ! Rigolai-je

-Coquine va !

Bizarrement, c’était différent de parler d’handicap avec sa propre fille que des inconnus ou des amis …

On resta dans la même position, jusqu'à ce que l’on s’endorme tous les deux, épuisés par les retrouvailles joyeuses…

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Alors ? Vous nagez dans le bonheur ? :he:
ohh... et j'ai une bonne et mauvaise nouvelle ....
commencons par la mauvaise : Ce chapitre est l'avant dernier chapitre de la fiction, donc le prochain c'est le dernier .
La bonne nouvelle : Si vous le souhaitez... je peux vous faire une suite mais sous un autre titre parce que sinon cela ne colera plus du tout .

[Nana]

J'adore !!! ^^ c'est un super chapitre ! ;)

Non !!! :shock: l'avant-dernier chapitre ?! ce n'est pas possible ! :he: tu ne peux pas nous faire ça quand même ! :mdr: et oui moi je veux bien une suite :D tellement que cette histoire est superbe ;)

[louise]

Hoo non c'est déja fini :(

[CoolMhouse]

Le dernier round est lancé ...
Bonne lecture et encore merci :)
Ceci est le chapitre le plus long de la fiction...
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Chapter 18 :

Une femme marchait d’un pas très déterminée dans les couloirs de l’hôpital de Princeton Plainsboro, faisant claquer ses talons, qui donnaient un petit concert de claquements.

Les employés jetaient des coups d’œil furtifs à la doyenne, se demandant bien pourquoi elle était rayonnante… Ils avaient appris les évènements et avaient supposés que Lisa Cuddy était en couple avec le talentueux diagnosticien, Gregory House… après tout, qui n’est pas insensible à son charme malgré son ton froid souvent employé…

Cuddy se rémunéra l’appel de House hier soir, de la joie et du soulagement qu’elle avait entendu dans sa voix d’homme, à travers le combiné téléphonique… Elle se souvenait qu’elle avait été heureuse d’apprendre que Mélanie était sortie du coma.

Et Gregory lui avait tout expliqué en détail, nos positions, les explications, nos taquineries… Bref comme s’il racontait un conte à sa Belle Cuddy. Elle avait pu visualiser la scène et elle avait affiché un grand sourire sur son visage radieux, sourire
qu’House ne pouvait pas voir.

Ce matin, elle avait été voir House mais elle était venue trop tôt puisque je dormais paisiblement sous le regard d’un House apaisé. Cuddy avait profité de ce moment pour retrouver sa tendresse avec son amant, ils s’étaient câlinés, embrassés langoureusement, se sont taquinés mais ils avaient surtout parlé de moi …

Et je n’étais au courant de rien.

Cuddy aperçu la chambre, à travers la baie vitrée, elle put voir que j’étais debout, faisant des allers-retours pas très assurés dans la chambre, toujours en blouse de patiente mais avec un pantalon de pyjama également.

Elle fit coulisser la porte et entra dans la chambre, elle me voyait de plus près, et effectivement on aurait dit que j’avais
beaucoup de mal dans mes déplacements. Elle vit House assit sur le bord du lit, me surveillant dans mes moindres gestes. Il n’avait plus sa morphine, il avait demandé à ce qu’on la lui retire, clamant que l’ibuprofène serait capable de l’aider …

Mais il savait qu’il n’y avait pas que ça…Sa douleur était psychologique pas réellement physique et il savait que Lisa et
Mélanie étaient capables de le divertir…

Je m’arrêtai en remarquant enfin sa présence, je souris.

-Lisa… Contente que vous veniez nous voir !

-Mélanie !

Elle se jeta dans mes bras et me serra fort. Je fus étonnamment surprise de cet élan de douceur…

-Tu m’as fais une de ces peurs !

Tiens ! Elle s’était inquiété pour moi… apparemment plus que je ne l’aurais imaginé…

-Je vais bien Cuddy ! Mais par contre … se faire un câlin debout, avec des béquilles…

Cuddy se retira vivement de moi, confuse. House émit un petit rire en voyant que j’avais réussi à la faire rougir de honte en si peu de temps.

-Détendez-vous, je n’ai pas le même humour que mon père !

Cette fois, ce fut au tour de Cuddy de rigoler, House quant à lui, sa mine se décomposait.

-Jeune fille, osez vous me dire que j’ai un sale humour ? M’adressa-t-il

-Oui monsieur le barbu, j’ose parfaitement vous traiter d’homme ayant un humour imparfait. Lui répondis-je en rentrant dans son jeu sans aucune difficulté.

Il resta cloué sous ma réponse, bouche en forme de O… chose rare venant de lui.

-T’as vu un fantôme Greg ? Lui demandai-je ironiquement.

-Non, mais j’ai cru voir le fantôme de ta jumelle il y a deux secondes !

-J’ai pas de jumelle…

-Oups ! fit-il comme un gamin de 6 ans prit en faute.

Le comportement de House déclencha l’hilarité totale, Cuddy se tapait les mains sur les cuisses, J’étais sur le point de pleurer de rire et House lui rigolait à plein cœur.

Je sentis un tiraillement dans ma jambe… pff on ne peut pas rester debout très longtemps avec ce satané genou handicapé pour je ne sais combien de temps !

Je m’asseyais aux côtes de House, puisque son lit était le plus proche pour moi.

Cuddy prit place sur le bord de mon lit, elle nous faisait face. Elle se disait que nous deux, l’un à côté de l’autre, on se ressemblait presque… la même expression des yeux, la forme du visage… Elle était intérieurement heureuse qu’House ait cette chance…

-On veut te parler Mélanie.

Surprise du ton doux qu’elle a employé envers moi, je me tourne vers House, comme s’il pouvait me donner la réponse.
Mais il ne dit rien, se contentant de sourire… Me rassurant sur ce qu’il allait venir dans les secondes suivantes.

-On est tout les deux au courant de ton passé maintenant…

-C’est mieux pour moi avoua-je.

Cuddy esquiva un sourire avant de continuer sur sa lancée.

-Etant donné ton état et ta situation familiale… nous te proposons de vivre avec nous…

Je ne m’attendais pas à ca ! Mais quand est-ce qu’ils ont planifié ce plan ???? Mais … le sentiment de sécurité et de bonheur m’envahirent …

-La solitude n’est pas bonne pour quelqu’un comme toi. Et je sais de quoi je parle. Déclara House.

Vivre … avec... House et Cuddy … c’est …

-Je … c’est vraiment ….

Le couple hocha la tête, prêt à entendre ma réponse…

Je les regardai, un par un… ils désiraient vraiment que je vive avec eux, ils avaient une expression conforme à cette envie
qui se dessinait sur leurs visage…

-D’accord. Fis-je convaincue de mon choix.

Ils sautèrent doucement sur moi… M’entourant de bras protecteurs … je me sentais réconfortée d’avoir trouvé un équilibre dans ma vie … enfin j’allais pouvoir vivre comme il le fallait … si ma mère pouvait voir cette image de nous trois, dans la chambre, elle serait contente …

-Je sors quand justement ?

-Demain, en même temps que House. S’exclama Cuddy. Oh … tu peux me tutoyer si tu veux.

-Comme vo…tu veux Lisa.

Après cet évènement, nous discutâmes de comment on allait s’organiser le lendemain…

Le lendemain après-midi, vers 14h :

Je finissais d’enfiler mon sweat lorsqu’House sorti de la petite salle de bain, habillé avec son look habituel mais avec des vêtements neufs comme moi… En effet Lisa était passée ce matin, nous apportant des habits neufs qu’elle avait acheté la veille, étant donné que durant le combat et massacre avec Max, on avait salis tous nous vêtements…

Le boitement d’House était prononcé, il grimaçait à chaque pas… J’eu un pincement au cœur, j’aurais tant voulu que cette situation n’arrive jamais mais … j’avais besoin d’un père … je me dis que je préférerais que ce soit comme ça, parce qu’autrement cela aurait peut être été pire … qui sait ? Personne.

J’attrapai mes béquilles et me leva, faisant quelques allers-retours… j’avais énormément progressé en moins d’une journée !

Cette fois, j’étais sûre de mes mouvements.

House, lui rangeait quelques affaires dans son sac… avec mes affaires … On n’avait qu’un seul sac et j’avais accepté qu’House mette tous dans un même sac…

Cuddy entra dans la chambre, je me stoppai dans mes déplacements, lui souriant, House également …

-Prêts les enfants ? S’exclama la doyenne.

-PRETS ! Répondit-on en chœur, sur une parfaite harmonie.

Cuddy prit le bagage et nous sortîmes de la pièce.

Dans le couloir, tous les regards se posaient sur nous, ils étaient tous curieux, il fallait aussi remarquer que Cuddy et House
se tenaient la main, comme des amoureux qui ne veulent plus se lâcher !

-Dites … Vous compter l’annoncer quand que vous êtes un couple ? …fis-je tout bas.

Cuddy et House se regardèrent… ils communiquaient facilement entre eux en se regardant dans les yeux …

-On ne sait pas à vrai dire … répondit tristement Cuddy.

-Je pense qu’il est grand temps de le dire …

-Comment ? Demanda House à son tour.

Je me mordis la lèvre, me demanda comment faire pour que l’hôpital soit au courant … Je ne voyais qu’une seule manière d’attirer le regard de tout le monde …

-J’ai peut être une solution de l’annoncer …

-Comment ? S’exclamèrent les amoureux.

-Je ne préfère pas vous le dire … Mais… croyez moi vous allez être surpris et contents…

On arrivait devant l’ascenseur.

-Je vous conseille de prendre le prochain qui arrivera, faites moi confiance, je ne vais pas m’enfuir pour autant ! Les rassurai-je.

Ils firent un oui de tête et me laissèrent entrer seule à l’intérieur de ce petit espace et je cliquai sur la touche « 1 ». Les portes se fermèrent.

Je me retrouvai sur le balcon du premier étage, celui donnant vue sur l’accueil, je voyais bien que personne ne m’avait remarqué et tant mieux !

House et Cuddy apparurent dans mon champ de vision… Je respirai un bon coup, calant ma béquille gauche sur la rambarde et claqua celle de droite sur le bois ou je m’étais accoudée en les attendant.

L’effet fut immédiat.

Tout le monde se retourna, compris le couple, l’équipe de House qui sortait de la cafétéria et Wilson qui était en train de signer un papier et tout les médecins et infirmières de l’hôpital étaient à mon écoute.

-Mesdames et monsieur …

Tout le monde pencha sa tête, se demanda ce que j’avais à dire !

-J’ai l’honneur de vous annoncer …

Ils se redressèrent rapidement, piqués par la curiosité.

- … Que le Docteur Lisa Cuddy est actuellement …

Ils froncèrent les sourcils cette fois-ci.

-…Est en couple avec le talentueux Docteur Grégory House !

Certains étaient cloués sous le choc de la révélation, d’autres contents d’apprendre cette nouvelle et quelques uns restaient ignorants …

Je pointai le couple dont je parlai avec ma main gauche, tout le monde suivit la trajectoire que je demandais et ils posèrent leurs yeux sur le couple…

House et Cuddy se regardaient une nouvelle fois dans leurs yeux, sous le regard attentif du public, leurs expressions éprouvaient de la joie, de l’amour, de la sincérité et du bonheur …

Ils unirent leurs lèvres, mélangeant leur langue, montrant que j’avais raison, que je ne mentais pas.

Ils se retirèrent en douceur, sous le regard ébahi des employés …

Des applaudissements se firent entendre…

Wilson applaudissait seul, mais il fut vite rejoint par la troupe de travailleurs et moi-même … on avait tout un sourire
sincère qui s’affichait sur nos visages …

Je rejoignis House et Cuddy, ils étaient heureux, ils avaient réussi … grâce à moi ….

-Merci Mélanie …Fit-Cuddy.

House lui était plongé dans ses pensées … Tout à coup il s’exclama.

-IL Y A AUSSI AUTRE CHOSE !

Cette fois le public était méfiant, moi et Cuddy aussi ! On ne savait jamais ce que pouvait nous réserver House !

-Mélanie … C’est ma fille biologique !

-QUOI ????!!!!!S’exclama tout l’hôpital.

Sur le coup ils ne se rendaient pas compte de la situation… mais dans les secondes qui suivirent, ils changèrent presque tous d’expressions, heureux… ils étaient heureux pour nous trois …

On les laissa en plan en sortant de l’hôpital.

-Merci Greg… Fis-je heureuse.

Il me regarda, m’offrant son plus beau sourire, cela devait être le plus beau jour de sa vie…

Cuddy déverrouilla sa voiture. House monta à l’arrière afin de pouvoir allonger sa jambe, moi j’étais la passagère et Cuddy la conductrice.

Elle démarra sa voiture, faisant réagir le moteur endormi.

La trajet se déroula en silence, chacun savourant le moment ou plongé dans ses propres réflexions. On s’arrêta devant la
maison de Cuddy. Elle donna les clés de la demeure à son compagnon et nous repartîmes…

Désormais on était entre filles maintenant...

On arriva devant ma petite maison…

Je descendis précautionnement tandis que Cuddy coupait le contact.

J’avançai vers le bâtiment, suivie de la doyenne.

Lorsque je fus devant la porte, je sortis mon trousseau de clé et ouvrit la porte.

On avança vers ma chambre/salon…

On se traita mentalement d’idiotes ! On avait toutes deux oubliés que personne n’avait nettoyé la « scène de crime »
comme on l’appellera …

Il y avait du sang sur le mur, sur le plancher, une chaise à terre, les draps du clic-clac complètement démontés…

-On va avoir un peu de boulot avant de faire mes bagages…soupira-je.

-Je m’occupe du sang, ne t’inquiètes pas, je sais comment l’enlever ! Si tu veux tu peux commencer à faire ton sac.

-D’accord … Tu trouveras ce que tu veux dans la cuisine. Fis-je en faisant un geste de tête vers la pièce adjacente.

Elle partit dans la direction indiquée. J’avançai doucement vers la chaise. Je mis mes béquilles dans une même main et
remis la chaise debout et je la traînai jusqu'à sa place, c’est-à dire devant la table, sans m’aider des béquilles, mais évitant de m’appuyer un maximum sur la jambe droite.

Cuddy revint dans la pièce avec un seau bleu bien remplit avec de l’eau mélangé à un produit dont je ne pu identifier.

J’avançai vers mon lit, je m’assis dessus, non sans faire grincer les vieux ressorts et me pencha afin de récupérer un sac de sport sous mon lit, dont la sangle dépassait.

Cuddy se mit à genou par terre et commença frotter le sol de toutes ses forces… A force le sang avait séché et maintenant il tenait, pas prêt de quitter son nouvel emplacement.

Je me dirigeai vers la commode, posa mes béquilles sur le mur et poussa un peu les objets posés dessus afin de mettre mon sac.

Je sortis les habits de la commode, prenant soin de ne rien déplier et mis le tout dans le sac … faut dire que je n’avais que des vêtements essentiels !

Je laissai mon sac sur le meuble et retourna sur le lit, allongeant un peu la jambe qui commençait à protester.

Je me penchai vers un coin du clic-clac et souleva prudemment le matelas… j’en sortis un album dont la couverture représentait une photo de moi avec ma mère à mon tout premier Noël …

Cuddy se leva et pris le seau, afin d’aller le vider dans les toilettes, elle avait deviné où ils étaient, sinon elle me l’aurait demandé, pendant ce temps, je mis l’album parmi mes affaires dans le sac.

-Oh ! cria Cuddy.

Surprise de ce retournement de situation, je l’interrogeai.

-Qu’est ce qu’il y a Lisa ?

-Sérieusement, tu as une boîte de préservatifs ???? fit-elle depuis la salle de bain.

… Pour une raison simple, elle est étonnée ?? Ben après tout, je vis seule non ?

-Lisa … J’ai toujours eu cette boîte en cas de retournement de situation, je ne compte pas devenir enceinte ! ET JE SUIS
VIERGE ! Cria-je pour qu’elle prenne bien en compte mes propos.

-très bien … mais moi je te dis que c’est très bien d’en avoir ! Peu de filles penseraient à ce genre de choses à ton âge !

-Merci du compliment…

Elle revint dans la pièce.

-Lisa… tu peux me rendre un service ?

Elle acquiesça d’un simple mouvement de tête.

-Sous le lit, il y a un carton… peux-tu le prendre ? Fais attention, c’est fragile.

Elle se mit à quatre pattes, passant sa main sous le lit et retira l’objet dont je parlais.

Tout en faisant ceci, je comprenais pourquoi House admirait toujours Lisa, c’est vrai qu’elle avait de formes généreuses…
peu de femmes ressemblait à elle… Beaucoup devaient avoir le désir de lui ressembler… mais ce n’est pas mon cas, j’aime qui je suis.

-J’aimerais l’amener… dis-je en fixant le carton …

Je me demandais pourquoi j’avais mis ceci dedans… Je n’y avais jamais joué avec mais je me disais qu’avec House, étant donné qu’il avait cinq and d’âge mental, allait bien vouloir y jouer avec moi …

Je me dirigeai vers la cuisine, me baissa sous l’évier et ferma la vanne d’eau, je retournai dans la chambre, Je passai la sangle de mon sac autour de mon cou, tandis que Lisa gardait le carton, dans l’entrée, je coupai l’électricité, maintenant la maison était plongée dans l’obscurité complète…

On sortit de la maison et je la fermai à double-tour… je savais que je n’allais sûrement pas y revenir avant un bon bout de temps… peut-être jamais …

De retour chez la doyenne 19h :

On entra dans la maison, on entendait le bruit caractéristique d’une télévision, je m’approchai doucement du salon et je vis House endormi sur le canapé, une couverture polaire sur ses jambes, tête posée sur l’accoudoir du canapé… Il était plongé dans un profond sommeil réparateur.

Lisa s’émerveilla à la vue de son amant endormi, faut dire qu’il était vraiment mignon à voir.

-Laissons-le dormir… il en a besoin… chuchota Lisa.

-Oui … allons ranger mes affaires pendant ce temps là …

-Vas-y, je vais appeler un livreur de pizza, je n’ai vraiment pas envie de cuisiner pour ce soir … Tu veux quoi comme
pizza ?

-J’ai toujours aimé la pizza bolognaise.

-Comme House …Rigola Cuddy.

J’esquivai un sourire et alla dans ma chambre, évitant de faire du bruit avec mes béquilles.

Dés que j’eu finis de ranger mes vêtements dans la commode, je m’assis sur le lit, scanna du regard la chambre … Elle était recouverte d’une couleur sobre au mur, du jaune, il y avait un petit bureau à ma gauche, collé sur le bord du lit, la
commode en face de moi…

Cuddy entra dans la pièce et posa le carton sur la commode.

-Je peux savoir ce qu’il y a dedans ? fit-elle curieuse.

J’élargis mon sourire, me disant qu’un moment ou l’autre, elle finira par le savoir donc autant le dire tout de suite.

-C’est une Wii avec laquelle je n’ai jamais joué de ma vie …

-Ah… d’accord.

L’ambiance fut détruite par le bruit d’une sonnette.

-J’y vais… tu veux bien réveiller ton père ?

Sur ce elle sortit de la pièce. Je réalisai qu’elle avait utilisé le terme « père » … elle avait donc accepté la situation comme
House me l’avait dit… Elle n’était pas jalouse, rien d’autre de tout ça…

J’alla dans le salon, je m’approchai de Greg et je le secouai doucement, cela suffit à le faire émerger du sommeil.

-Alors on a fait un somme ?

Il sourit.

-Oui … mon dieu il est quelle heure ? Il fait déjà nuit !

-il est 19h15.

Il était parfaitement normal qu’il fasse nuit, il fallait dire que nous étions en novembre, donc les jours devenaient de plus en plus courts.

Lisa revint dans le salon, bras chargés de trois boîtes de pizzas.

-Miam ! fit House ne sentant l’odeur se rependre dans le salon.

On mangea devant un film intitulé « Le cercle des poètes disparus », un film émouvant et génial qui nous firent lâcher une
larme à la fin …

On se leva en même temps, se dirigeant vers nos chambres, on se souhaita une bonne nuit.

Dans mon lit, yeux ouverts, je fixai le plafond, je réalisais que ma vie allait changer, que j’allai vivre une nouvelle expérience avec des personnes dont j’aimais plus que tout…Je fermai les yeux sous la nuit étoilée de la ville calme de
Princeton-Plainsboro …


…FIN …

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Ainsi s'achéve l'histoire de "Just a girl" ...
J'éspère que vous aurez tous apprécié ce dernière chapitre tout doux, tout calme ^^
Faites moi part de vos impressions, j'en serais ravie :D

[Nana]

C'est fini !!! :cry:
Quelle M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E fin ! :D :D :') c'est vraiment une superbe histoire j'ai beaucoup aimé la lire, j'espère qu'il y en aura d'autres ;)
Tu écris vraiment bien, même très bien :cool: Je n'ai qu'une chose à dire : Bravo ! ^^