Atelier d'écriture

[Kerni]

Dans ce cabinet de consultation, vous devez rédiger une histoire de 15 lignes au maximum en utilisant obligatoirement les 10 mots suivants :

médecin, ordonnance, test psycho-artistique, livre, pruneau,
mulder, télécommande, oies sauvages, revolver, radar.

Tous les délires sont permis.

[Kom1dune]

Vous ne le croirez jamais mais hier j'ai vécu une histoire folle :
Je roulais tranquillement sur une petite route de campagne, j'allais doucement parce que je savais qu'il y avait des radars et tout à coup, qu'est-ce que je vois au beau milieu de la route ? Une bande d'oies sauvages. Rouges et vertes. Alors évidemment j'ai pris ma télécommande sur le tableau de bord pour les effacer.
J'aurais pu aussi dégainer mon revolver et tirer quelques pruneaux mais je savais que c'était un jeu tout ça !
Mon psycho-artistique (mon prof de dessin psychopathe, pour tout vous dire) m'avait demandé de faire un test pour connaître le futur et il m'avait demandé d'avaler des pilules bizarres pour y parvenir.
J'avais d'abord appelé Mulder parce que c'était le mieux calé pour ça, mais il était parti en Papouasie écrire un livre.
Je me suis rabattue sur le côté de la route, j'ai descendu la fenêtre et j'ai crié aux oies de s'en aller. Elles ont disparu à l'horizon. J'ai passé la première et j'ai décidé d'aller voir mon médecin pour qu'il me délivre une ordonnance, sinon je savais que je terminerais en cellule capitonnée...
Dites, c'est grave doc ?

[southgate]

Il était cinq heures du matin, on avançait dans les marais couverts de brume tendance purée de pruneaux (bien pire que la purée de pois). D'ailleurs, mulder avait activé la télécommande de son radar
J'avais mon fusil dans les mains ; mon médecin, après m'avoir fait passer plusieurs test psycho-artistique, m'avait prescrit un fusil plutôt qu'un revolver. Parfois la vérité est ailleurs...
A vrai dire ses conclusions étaient tellement effarantes que son ordonnance ressemblait à un livre ...

Soudain j'ai vu passer les oies sauvages, elles s'en allaient Vers le midi...... :mrgreen:

[Yoyo]

35 minutes que je patiente sagement dans cette salle d'attente, sur la table, de vieux livres datant de plusieurs années sont posés, l'un parle de la migration des oies sauvages le « National Geographic ». Un autre propose un test psycho-artistique le célèbre « Journal de Mickey ». Enfin la porte s'ouvre, j'entre, mon médecin habituel n'est pas là et je fais connaissance avec son remplaçant le Dr Mulder, qui m'assure ne pas croire aux extraterrestre et qui de plus, m'informe qu'il n'a pas de soeur et qu'il ne possède aucun revolver. Mon radar à bizarrerie se met en sonné dans tous les sens !!! Je lui explique donc mes symptômes, maux de tête, nausées, sur ce il me demande de m'allonger, il manipule sa télécommande afin que je sois dans les meilleurs conditions. Il écoute ma respiration, prend ma température et inspecte le fond ma gorge. Après avoir fait son diagnostic, il m'invite à son bureau afin de remplir l'ordonnance, posé sur celui-ci tout un tas de bric-à-brac, ça va du dico du bon docteur à la règle à l'effigie d'une pharmacie en passant par un sachet violacé qui ressemble à un paquet de pruneau d'Agen, surement son 10h. L'ordonnance en poche je souhaite la bonne journée au fameux Dr Mulder et rentre chez moi.

[Isa]

Le Dr Mulder entra dans la pièce où deux paires d'yeux l'attendaient d'un air anxieux. L'homme posa bien vite son livre et récupéra le télécommande de la télévision des mains de son plus jeune fils qui protesta vivement. La femme, quant à elle, posa son magasine ouvert à la page d'un test psycho artistique et se rapprocha rapidement du médecin.
- Comment va-t-il docteur? demanda-t-elle pleine d'espoir.
- Kévin a eu beaucoup de chance, il n'a que des contusions, vous pourrez le ramener demain matin, en attendant prenez déjà cette ordonnance et allez le voir, il vous attend chambre 22.
Bredouillant des remerciements, le couple se précipita au 2ème étage et le petit Arthur sauta de joie sur le lit de son frère.
- Tu sais Arthur, tu as raison, commenta Kévin gravement, Buz l'Eclair n'est rien comparé à Woody. Avec son revolver, il se débarrasse de tous ses ennemis et paf, paf et un pruneau dans la paillasse !
John Carpenter regarda attendri sa famille de nouveau réunie et remercia le ciel encore une fois. Plus jamais il ne roulerait vite ni ne râlerait contre l'installation de nouveaux radars automatiques. Kévin était en vie. Ce soir il prendrait même le temps avec Arthur de contempler l'envol des oies sauvages.

[southgate]

Comme souvent dans les accalmies Ned, était écrasé sur son canapé, il pianotait inlassablement sur sa télécommande. Un léger bruit lui fit passer sa main sous son oreiller, il y retrouva le froid du métal de son glock. Lentement il le prit en main, délicatement comme un objet précieux. Son radar était maintenant en éveil, il écoutait au-delà du brouhaha de la télévision qui de toute façon ne vomissait plus que la propagande infâme de Mr propre.
Il était concentré, tendu malgré sa posture avachie, il avait depuis son entrée dans la clandestinité développé ses dons à l'extrême tant et si bien que Mulder l'aurait pris pour un extra-terrestre.
Il se leva, monta les escaliers le plus silencieusement possible, arrivé à l'étage il regarda écouta et respira par le velux ouvert. En confiance il passa la tête et observa les alentours, le calme tranquille. Soudain il discerna ce "flap-flap" qui l'avait mis en éveil, juste au-dessus de lui une bande d'oies sauvages tournait au-dessus des blés. Cette vision l'apaisa, depuis un certain temps déjà, seule la nature arrivait à l'apaiser. Il n'y avait bien que dans ces moments de sérénité retrouvée qu'il n'avait pas envie de prendre son révolver pour canarder tout ce qui bouge (canarder des oies avec des pruneaux aurait d'ailleurs été une faute de goût culinaire).

Il retourna sur son canapé, il attrapa une vieille édition de "cosmopolitain", relique d'une présence féminine sous ce toit.
Ned feuilletait toujours agréablement ce genre de littérature, même ce n'était pas aussi bien que ses vieux polars qu'il stockaient avec le reste de ses livres dans son grenier.
Il découvrit un test psycho-artistique déjà fait au stylo, il se mit donc à l'éplucher, afin de découvrir qui était la propriétaire de ce magazine.
C'est avec un sourire nostalgique qu'il lisait les "conclusions" de ce puissant test de personnalité, le ton était celui d'un docteur délivrant une ordonnance... De quoi rendre plus fou encore ce pauvre Freud et tout ses disciples...

La fin le fit éclater de rire, ce qui le fit malheureusement immédiatement hurler de douleur. Cela lui rappela fort brutalement sa blessure. Cela ne pouvait plus durer, il devait trouver un médecin, un vrai, l'automédication au "jack Daniels" avait ses limites. Trouver un médecin quand sa tête est mise à prix c'est difficile il devrait sans doute en kidnapper un ou une. Il prit donc un vieil annuaire et se mit en quête de trouver une femelle ayant fait médecine...

[DanseAvecLesGenoux]

"Mais quelle idée j'ai eu d'aller à la campagne aujourd'hui ! C'est plein de boue, c'est humide, et j'ai horreur des chemins vicinaux". C'est clair, Alec en avait raz la bouée. Faire le tour des popotes du Pays de Galles pour refiler des assurances, c'était vraiment pas son truc. Il ne songeait qu'à un bain chaud et une pression fraiche.
Pour le moment, il essayait désespérément de positionner l'antenne de son GPS. "A croire que les satellites évitent le bled. Allez, encore deux fermes de bouzeux et retour-maison".
Quand soudain... rien. Comme depuis ce matin, il ne se passait rien. Un ennui mortel. De l'autre côté du lac, il entendait des décharges de chevrotine. Des chasseurs. "Pff, viandards" se dit-il. Il remonta dans la voiture en essayant tant bien que mal de gratter la boue de ses mocassins Vuitton.
Au bout du chemin, une ferme. Il marqua un temps d'arrêt avant de passer le portail. Il s'attendait à tout instant à voir débouler Charles ou Mary Ingalls devant lui. A droite, une vieille charrette. Au fond, un tas de carton. Le décor était posé. Il ajusta son nœud de cravate et prit une profonde inspiration. "Arrgh, quelle odeur ! C'est ça l'air vivifiant ?!"
Il avançait dans la cour. En dépassant la charrette, il eut tout juste le temps d'écraser la pédale de frein.
Une dizaine de ce qu'il prit pour de grosses poules avait surgi devant ses roues et elle étaient passées de justesse au-dessus de son capot. Il bondit hors de sa voiture, et ne put manquer la masse molle et tiède, abandonnée là. Des volatiles combattaient déjà l'union jack peint sur le toit de sa Mini Cooper. Des oies... "Sauvages" s'écria t-il ! Certaines rendaient hommage à la reine d'une bien étrange façon.
"C'est dingue, on les nourrit aux pruneaux ici ?!" L'union jack ressemblait déjà à ces vagues test psycho-artistiques, ceux que l'on voit dans ces magazines pour femmes entassés dans le cabinet du médecin, entre le livre du mois et la recette de la semaine.
"Raaah !! Du vent !". Il feignit de se ruer vers les oies, mais il réalisa que son mocassin l'avait lâchement abandonné pour le nid douillet de cette masse finalement encore plus malodorante que l'air ambiant. Il nettoya tant bien que mal celui-ci avec les feuilles de papier à sa portée : le contrat péniblement arraché dans la ferme précédente, l'ordonnance pour ses anxiolytiques dont il aurait bien eu besoin. Et même la bio de son patron Jonathan Higgins Mulder.
Mais trop c'était trop. Il rêvait d'asphalte, de périphérique, de radar, d'horodateur. La télécommande du péage d'accès à la City posée sur le siège passager le narguait.
Pour le moment, c'était Revolver des Beatles, à fond... avec les roues embourbées dans le lisier... à fond aussi... :mdr:

[Kom1dune]

Nouveau mois donc nouveaux mots à utiliser pour une nouvelle histoire que vous inventerez en introduisant les mots suivants (au pluriel si vous le désirez) !

ballon, écumoire, violent, ours, stéthoscope, dictionnaire, cigarette, mouchoir, café, Chinois, castor, hypocondriaque, Coca, nuage, dormir

Soyez fous et novateurs !

[ShalimarFox]

Il était une fois, un chinois hypocondriaque qui alla voir son médecin, celui-ci pris son stéthoscope et l'examina. Son diagnostic était clair, pas besoin de vérifier dans le dictionnaire, il abusait de coca et de cigarettes. Le docteur lui prescrivit alors du café pour lutter contre l'envie de coca, et l'envoya chez lui se reposer.
Une fois dans son lit, celui-ci n'arrivait pas à dormir, il pensait à la vidéo qu'il avait vu sur Internet d'un ours et d'un castor qui avaient une écumoire sur la tête et qui jouaient avec un ballon, ça le faisait tellement rire, qu'il dû prendre un mouchoir pour s'essuyer les yeux. A force de tourner en rond, il décida de se lever, et jeta un coup d'œil par la fenêtre, les nuages étaient sombres, un vent violent soufflait, alors il ferma les volets et alla regarder un House devant la TV.

[Kom1dune]

- Dis maman, on ira dormir au pays des ours un jour ?
- Si tu es sage, Mirabelle. Mais avant il faut que tu saches quelques petites choses à propos des ours.
- Pourquoi ? J'ai déjà regardé la définition dans le dictionnaire avec Papy.
- Le dictionnaire parfois, c'est du Chinois. Il vaut mieux demander aux gens qui ont de l'expérience, ils connaissent des trucs, des ruses, des solutions que ne donne pas le dictionnaire, ma fille.
- Comme quoi par exemple ?
- Eh bien, je vais te raconter une histoire, tu comprendras mieux. Il était une fois, un castor. Il vivait au bord de la rivière, essayant de construire sa maison. Le problème c'est que ce castor était hypocondriaque, il croyait qu'à chaque fois qu'il ressentait quelque chose de bizarre dans son corps, il était malade. Un copain canard lui avait dit de boire souvent du coca, cela permettait d'éviter les maux d'estomac. Du coup, ce pauvre Castor en buvait des litres et des litres et son estomac était comme un ballon.
- Waouh le pauvre castor...
- Oui le pauvre castor... Alors un jour, prenant vraiment peur pour sa santé, il alla voir le hibou qui nichait dans un vieil arbre à l'autre bout de la forêt. Ce noble volatile était estimé de tous les animaux de la région et chacun pensait qu'il était très sage dans ses décisions.
- Un peu comme ma maîtresse...
- Oh, encore bien plus ! C'était un hibou hors du commun. Écoute-ça. Quand un animal venait lui demander conseil, comme il était un peu sourd, il sortait de son nid un stéthoscope pour mieux entendre ce qu'on lui demandait. Puis il prenait un grand moment de réflexion. Tellement long parfois, que certains animaux s'étaient endormis en attendant son verdict. Le castor, pas bête, avait eu l'idée de boire un café avant d'aller le voir, comme cela il serait éveillé pendant toute la consultation.
- C'est un castor super intelligent, ton castor !
- Encore plus que ça, tu vas voir. Donc il s'avança devant l'arbre où était perché le hibou. Et poliment il demanda : "Monsieur, Maître Hibou, j'ai un problème. Vous seriez très aimable de me donner un de vos bons conseils." Le hibou, qui était sourd comme un pot, pencha la tête et dit d'une voix chevrotante : "Comment, qu'est-ce que vous dites ?". Alors le castor répèta : "Ô Hibou le Sage, est-ce que vous pourriez m'aider à trouver une solution pour mon ventre qui est gros comme un ballon ?". Hibou se mit à réfléchir très longtemps, comme d'habitude. Une heure passa, puis une deuxième. Castor avait sorti son paquet de cigarettes et l'avait bien entamé quand un coup violent sur la tête le fit sortir de ses pensées.
- Qu'est-ce qu'il avait reçu sur la tête ?
- Une écumoire !
- C'est quoi ?
- C'est un truc qui a des trous et qui sert à écumer, mon coeur.
- Ah. Continue...
- Donc il avait reçu une écumoire sur la tête. En fait, une pie qui volait pas loin l'avait volée dans un château à l'autre bout de la forêt. Le bruit de l'écumoire tombant sur une tête de castor c'est très caractéristique : ça fait "Bambimboum". Le hibou se réveilla aussitôt. Parce qu'en fait, tout le monde pensait qu'il réfléchissait à sa réponse, mais pas du tout, il prenait tellement son temps que généralement il se mettait à dormir comme un loir pendant des heures.
- Ah la ruse, la voilà !
- Oui, tu vois tu as compris. Pour bien dormir, il faut des animaux, des ours, des castors et tout plein d'autres encore... et un hibou qui s'amuse de tout le monde.
- Et il lui a dit quoi au castor, le hibou ?
- Il lui a dit : "Redescends de ton nuage, castor. Bois moins de coca et retourne à tes occupations."
- C'est tout ?
- C'est tout.
- Elle est très con ton histoire, maman.

[Kom1dune]

9 nouveaux mots à intégrer à une histoire... Faites marcher vos méninges, allez ! ;)

Rateau, Cendrier, Scotch, Révolution, Casque, Ola (celle des stades), Paradis, Enfer, Rouge

[Alex31]

Un jour, j'étais dans un bar du coin de ma rue, qui se nomme de l'Enfer au Paradis, regardant le match de rugby du dimanche après-midi où les olas ne manquaient pas. Lorsque soudain apparut une créature magnifique, vêtue de cuir, portant un casque où était inscrit en lettres rouges "Révolution". Mon verre de scotch irlandais fini, ma cigarette écrasée dans un cendrier déjà rempli, je m'élançai vers elle, convaincu qu'elle pouvait m'appartenir, que je pouvais finir mes jours avec cet ange venu des cieux. J'étais enfin face à elle, ce moment si attendu, je sentais les battements de mon cœur transpercer ma poitrine, elle se retourna.
- Euh.. Ouais Qu'est-ce tu veux toi ?
Les mots ne sortaient pas de ma bouche, comme figé, je passai pour un gros con. Lorsqu'enfin je pus parler.
- Ouais vas-y t'aurais pas un phone steuplait genre pour qu'on fasse connaissance t'as vu parce que j'te trop bien charmante....
- Ouais dégage.
Je fus fort déçu, ce fut donc le plus gros râteau de ma vie, je ne m'en remis jamais.

^^ ouais naze je sais !

Et au fait il n'y a que 9 mots, et pas 10 ^^

[Kom1dune]

Ça sent le vécu tout ça... me tromperai-je ? :mdr:

[Alex31]

A moitié :) c'est un gars qui est venu m'aborder, il n'y a que le dialoque qui s'est réellement passé ! :mdr:

[southgate]

Juste un petit passage pour dire "Merci" ce petit exercice m'a permis de reprendre la plume. j'arrive même à produire une page quotidienne. 8-)

[flofae]

9 nouveaux mots à intégrer à une histoire... Faites marcher vos méninges, allez ! ;)

Rateau, Cendrier, Scotch, Révolution, Casque, Ola (celle des stades), Paradis, Enfer, Rouge

La blonde claqua sa choppe sur le comptoir, éclaboussant de mousse le scotch de l'avorton du tabouret d'à côté et transformant le cendrier en piscine à mégots.

Féchiéféchiéféchiéféchié, qu'elle ahanait, pendant que sur l'écran plasma du bougnat 16/9 avec 4 coins carrés, 15 tapettes en noir essayaient d'enfiler un suppositoire ovale dans le fion de 15 tapettes en rose pendant qu'une bande de crétins faisaient la ola.

Féchiéféchiéféchiéféchié, reprit-elle, ce qui dénotait plus de la persévérance dans la concentration que de l'étendue du vocabulaire. Putain de saloperie de rouges et de leur révolution de merde. Zavez vu à quoi je ressenb' ?

La question aurait largement mérité de ne pas être posée. Levant le nez, qu'il avait chafouin, de son irish, Radar Mulder contempla le désastre. On y devinait l'œuvre de la nature que jamais nul scalpel n'avait contrarié, rien que du naturel à un point qu'il faut bien se dire que mère nature est quand même une sacrée salope. Sous le casque blondasse, les sourcils empattés d'une couche bleu paradis cernés d'un plâtrage de fond de teint brique se brisant net sur un cercle de rouge à lèvres formaient un tableau devant lequel n'importe quel mâle aurait immédiatement fait demi-tour direction l'enfer de Dante ou la prochaine navette vers Altaïr.

Prenant sur lui, Radar se leva et se dirigeant vers l'arrière salle, lança un rot retentissant suivi de son cri de guerre "Eh Raoul, prépare moi un demi et deux rillettes cornichons, moi je vais couler un bronze".

[hyorvolt]

Rateau, Cendrier, Scotch, Révolution, Casque, Ola (celle des stades), Paradis, Enfer, Rouge


Robert buvait un petit scotch (avec modération) en regardant un match de foot à la télé voyant tous ses gens faire la Ola, il se sentit soudain seul dans son salon il laissa s'éteindre sa cigarette dans le cendrier et décida de faire un tour de moto.Il prit ses clefs son casque son blouson enfourcha sa moto décorée de flamme rouge au couleur de l'enfer et le voila parti.Il erra un moment dans les rues sans vraiment savoir où aller.Il passa devant un café nommé le "Paradis" il se dit que avec un nom pareil on devait y être bien.Sachant qu'il devait reprendre la route il commanda un café, il observa les clients du coin de l'oeil, il écouta machinalement le pilier de bar qui faisait sa révolution, le barman qui dodelinait de la tête pour ne pas le contrarier puis son regard fut attiré pas une jeune fille à une table et repris un autre café.
Il se dit que plutôt que de boire seul il pourrait peut être essayer d'engager la conversation avec cette jeune fille qui elle aussi observait ce qui ce passait. Mais pour Robert ce n'était pas son jour c'était dit qu'il passerait la soirée seul devant son café après avoir essayé vainement d'engager la conversation il se prit un râteau.

[kokop31]

Mon nom est cupidus...
Je suis un être qui habite entre le paradis et l' enfer. Croyez moi j'ai même une autorisation de Dieu.
Enfin... Je l'ai obtenu alors que le "très haut "hésitait à m'en voyer soit chez lui soit chez le diable. Car selon lui j'avais était méchant mais aussi gentil. Si vous me croyez pas je peut même vous décrire le diable. C'est un petit garçon avec la peau Rouge et même que chez lui il y a pleins de Cendriers parce que selon une légende, lorsque vous passez le seuil de la porte des enfers et qu'on vous propose un bon scotch et des clopes vous résistez pas.
Mais moi je préfère le Paradis parce que l'accueil y est plus sympa. On fait une Ola (celle des stades) à votre arrivée et vous donne un casque.
Mais ce que j'ai pas aimé au paradis c'est qu'un jour, j'ai pris un Rateau parce que la fille de Dieu a pas voulu m'épouser.En rentrant chez moi j'ai pleuré .
De puis cette mésaventure j'ai regroupé plein de gens et on a commencer une révolution!!!!

[Arumbaya]

C’est après s’être pris un râteau auprès de Martine que Jean-Louis rentra chez lui, la queue entre les jambes. Il enleva ses chaussures avec un soupir de soulagement avant de s’affaler lamentablement sur son canapé usé. Les coussins étaient si fatigués qu’il se retrouva avec ses genoux touchant son menton. Il se dit qu’il était temps de le changer, après tout il avait appartenu à ses parents qui l’avaient eux-mêmes reçu de leur cousin René… Mais en attendant, il avait bien besoin d’un verre. Il s’extirpa avec difficulté du sofa et ouvrit un placard à la recherche d’un doux breuvage.
Après plusieurs verres il sombra dans une douce torpeur entre sommeil et éveil, et il se laissa paresseusement glisser dans la plus folle aventure qu’il ait jamais vécu en rêve.
Il se retrouva au beau milieu de la Révolution. Coiffé d’un casque datant de la Seconde Guerre Mondiale, et vêtu d’un costume rouge, il marchait aux côtés d’un sans-culotte chauve. L’homme ne semblait pas enclin à faire la conversation. Malgré tout, Jean-Louis continua de marcher sans oser poser de question. Puis, sans crier gare il se retrouva au milieu d’une arène, les gradins étaient pleins à craquer et il crut que ses tympans allaient imploser lorsque les spectateurs se mirent à hurler « En Enfer !!! » tout en faisant la ola et en lui jetant des cendriers à la gueule. Pris de panique, il se recroquevilla sur lui-même. Il n’avait même pas la force pour chercher à se défendre ou pour se mettre à l’abri, il était comme tétanisé. C’est quand il se mit à prier le Paradis qu’il se rendit compte qu’il était allongé dans son salon.
Il essuya les quelques gouttes de sueur qui menaçaient de lui brûler les yeux et scella la bouteille responsable de son escapade onirique à l’aide d’un rouleau de scotch. Plus jamais il ne toucherai à l’alcool.

[souris]

Après une dernière Ola pour saluer les Brésiliens, Mr Paradis dégrafa son casque à bière et sortit du stade. Il se dirigea, assez pompette, vers le vestiaire des pom-poms girls et voulut ouvrir la porte, mais une armoire à glace lui barra l'entrée.
-Mais m'sieur, z'av..av... l'air plutot, heu.. sympa-pa-thyque-hips- mais si vous vous, éloignez pas dans pas longtemps, je *hips* vais vous... vous.. vous donner un coup-de-de.. pied !!
-RRhm ? Partez monsieur !!
-V-vous l'aurez voulu !! c'est la rév-révolution !!! Houaaaa!!! *tape*
A ce moment, une pom-pom girl sortit du vestiaire pendant que le pauvre Mr Paradis se faisait éclater la mâchoire.
-Oh, mais arrêtez Josh !! Ne le tapez plus!! Il a fait quoi ?
-Je-je fait moi REVOLUTION !!! v'voulez sortir 'vec moi ?
Il se prit un beau râteau et la blonde partit. Alors mr Paradis, bien imbibé, se dirigea à reculons vers le stand de hot-dogs qui fermait. Il demanda un Scotch à l'adolescent qui s'occupait du stand pour se payer son portable et lui répliqua que un, ils ne vendaient pas de Scotch, et deux, ils fermaient et trois, il voulait appeler la sécurité. Mr Paradis, déça, craqua une allumette par le mauvais bout. Il mit sa cigarette pas encore allumée dans le cendrier le plus proche et alla vers sa maison. mais entretemps, il prit le petit bonhomme rouge du passage piéton pour le Grand Schtroumpf et se précipita vers lui pour lui faire un câlin, sans s'apercevoir qu'un 35 tonnes voulait à tout prix traverser ce passage piéton en même temps que lui. Il termina ces jours très malheureux en Enfer, à jouer à l'histoire sans fin .